La Gardienne de l'Elu

Chapitre 70: Renonciation

Voici la suite, avec des chamboulements pouvant compliquer la tâche de nos héros, dans leur quête. N'hésitez pas à voter, si cela vous a plu, ou à commenter.

Point de vue de Obi-Wan

Plusieurs jours plus tard,

Assis dans mon siège de maître, je fixais Kyria se tenant devant nous, me tenant le menton. Dire que j'étais inquiet, était un euphémisme. Mon amie a volontairement désobéi à un ordre du Conseil Jedi. Cela pourrait valoir l'exclusion, dans le pire des cas. Et de ce que je voyais de son regard, celle ci semblait ne pas regretter son initiative. Et les membres du Conseil voulait en faire un exemple, bien que la presse ait communiqué son exploit, la rendant populaire. Rendant le jugement assez complexe à gérer.

Windu : Chevalière Organa, vous avez déployé, sans accord du Conseil, des ressources dans la guerre civile d'Arkasis. Nous vous avons pourtant bien précisé notre refus d'envoyer des troupes , qui pourraient s'avérer essentiel ailleurs. Qu'avez vous à dire, pour justifier votre désobéissance ?

Kyria J'ai juste accompli mon devoir de de Jedi, maître.

Windu : Votre devoir ? Et quel est elle, selon vous ?

Moi : Être un défenseur de la paix et de la justice. Pas générale d'une guerre galactique mettant les mondes à feu et à sang.

Windu : Nous nous battons pour la paix, chevalière.

Moi : Ce n'est pas l'impression que j'ai, maître Windu.

Ki-Adi Mundi : Les soldats que vous avez déployé et perdus dans cette campagne, aurait pu servir pour la défense d'un autre monde plus important. Éviter des morts et contribuer à la fin de cette guerre.

En entendant cette remarque, je vis un éclat dans le regard de Kyria. Et j'eus un mauvais pressentiment sur les intentions de mon amie. Je me caressais le menton de nervosité, redoutant déjà ses futures paroles.

Kyria : J'ai apporté la paix dans un monde qui menaçait de tomber dans le chaos, avec des millions de morts éventuels.

Windu : Notre devoir est d'assurer la sécurité de la République. Et votre initiative, pourrait la mettre en danger. Comprenez vous cela, chevalière ?

Les deux se faisant face, dans un duel du regard assez intense. Puis, elle coupa cela , en prenant la parole, avec des yeux déterminés, toisant les membres du Conseil un par un rapidement, avant de revenir à Windu. Et la résolution et fermeté m'inquiétaient. Cela ne sonnait pas du tout comme quelqu'un acceptant ses torts avec humilité.

Kyria : Oui. J'ai parfaitement compris, Maître.

Windu : Bien, vous pouvez congédier. On décidera de votre punition.

Kyria : Ça ne sera pas nécessaire.

On fut surpris d'entendre cela, tandis que Kyria s'avançait en remettant ses sabres.

Windu : Qu'est ce que cela veut dire ?

Moi : Vous avez parfaitement compris. Je refuse de servir, un jour de plus, un Ordre dans lequel je ne me reconnaissais plus. Trahissant ses principes, de jour en jour. Au revoir, Maîtres.

Sur ces paroles, elle s'inclina et se retourna pour partir, sans un mot. On se regardait, interloqué par son geste. Maître. Yoda avait les yeux fermés, les oreilles baissés.

Windu : Je savais qu'elle n'avait pas les épaules assez solides.

Je fus assez agacé de cette remarque froide. Au contraire, Kyria était une personne solide, et d'une grande perspicacité. Elle aurait pu devenir une grande Jedi et son départ est un grand échec pour l'Ordre.