Merde.
Il avait comme une impression de déjà-vu.
Harry gémit et attrapa sa tête à deux mains, tentant d’apaiser les coups de marteau piqueurs contre son crâne. Ses yeux était gonflé, ses membres lourds et sa gorge aussi rêche que du papier de verre.
Ses derniers souvenirs était flou, mais il était presque sûr qu'on l’avait jeté vivant dans une machine à lessiver avec le plus long cycle de lavage.
Prudemment, il entrouvrit ses paupières et les rayons du soleil le poignardèrent violemment, le faisant se réfugier sous ses draps.
C'était décidé, il allait devenir un homme-taupe.
Il n’aurait plus jamais besoin de supporter la lumière du soleil, plus d'interaction sociale avec d'autres êtres humains. Il n'aurait qu'à aménager des sorti pour Hedwige qui lui rapporterai sa nourriture.
Oui, cela semblait très raisonnable comme décision.
Alors que le jeune sorcier planifiait son exiles sous terre, quelqu’un retira soudainement la couette protectrice, sans pitié.
Il siffla de douleur, éblouie par l'astre meurtrier. Étourdi, le futur homme-taupe tenta de retenir le précieux édredon, en vint, avant que quelqu’un ne lui enfonce de force le goulot d'une fioles dans le bec.
Surpris, il avala le contenu du flacon sans protester. Sa migraine diminua aussitôt, lui permettant d'avoir les idées claires.
Celle qui lui avait donné la potion était une femme d’âge moyen aux traits tirés, les pommettes hautes et des cheveux châtains poivre et sel serrées dans un chignon. Autour d'elle flottait une légère odeur de médicaments, ce qui s'accordait avec sa tenue d’infirmière qui semblait tout droit sorti de l’époque coloniale.
Confus, il regarda autour de lui, réalisant qu'il était en fait allongé dans un grand lit confortable, au drap blanc immaculé et identique à la dizaine d'autre lit aligné dans cette grande pièce lumineuse.
Une infirmerie.
Les derniers événements lui revinrent alors en mémoire : Poudlard, la répartition, ses barrières pulvérisées…
La seul pensée de se torrent de penser négatives s’abattant sur lui lui donna envie de vomir et de retourner sous la couette.
Il souffla, épuisé, quand il senti une main fraîche se poser sur son front et un thermomètre lui être fourré promptement en bouche.
Surpris, il leva les yeux vers son hôte qui portait un visage concentré.
Un instant plus tard, elle récupéra le thermomètre et analysa le résultat tendit que le legilimens se concentrait sur son esprit.« Pas de fièvre. Sûrement une hypersensibilité du à sa crise. C’est stupide, j’aurais du être mise au courant de sa condition bien avant sa venue ! Albus va m'entendre, ça ne va pas ce passer comme ça ! »
L’infirmière tourna autour de lui en lui parlant, mais ne semblait attendre aucune réponse de sa part. Elle agita sa baguette quelque fois, fronça et nota des choses dans un calepin avant de partir comme une tornade vers une porte au fond de la pièce qu'Harry supposait être son bureau sans plus d’explication.
Il l’aimait bien.
Épuisé, il se recoucha dans son lit et soupira d'aise, content d’avoir un moment de répit. Le matelas était confortable et le pyjama qu’on lui avait passé était frais et propre. C’était agréable de ne pas se réveiller après une crise dans des vêtements tremper de sueurs pour une fois.
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Les voix de l'âme
FanfictionIls appelaient ça un don, lui le vivait comme une malédiction . Les voix étaient là depuis toujours, venimeuses, le détruisant à petit feu... car elles lui montraient le véritable visage de ce monde.