les vipères, la belette et le furet

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Après son expérience étrange avec le fil, Harry était parti déjeuner dans la grande salle, priant que le reste de la journée ce passe bien.

Ces prières furent veines.

À peine était-il arrivé devant les portes que son anxiété avait décidé de le renvoyer en plein flash back des événements de la veille, le figeant sur place.

Il ne pouvait pas rentrer là dedans, c’était aux dessus de ses forces.

Il resta là plusieurs minutes, sa terreurs et son angoisse bataillant, et gagnant, contre sa logique et son orgueil blessé.

Il n’était pas un trouillard ! Ce n’était qu’une bande d’hypocrite insignifiant aux voix bien trop nombreuses qui l’avait pris par surprise.
Il devait réussir à rentrer.  Il ne pourrais pas éviter le réfectoire indéfiniment, ne serait-ce que pour manger…

Il fit un pas vers les énormes portes.

Avant de faire demi tour aussitôt.

NOP nopnopnopnop nop nop.

Il n’entrerait pas la dedans, plutôt mourir de Faim.

Alors qu’il tentait de Quitter / fuir les lieux, il percuta quelqu’un.

« Oh ! Mais qui voilà ! »

Son sang ce glaça.

Oh non, pas elle.

Il leva lentement les yeux, blême, découvrant horrifié QUI il venait de percuté.

La folle furieuse de la dernière fois se tenait devant lui, un grand sourire de démon aux lèvres.

Était-ce ainsi que sa vie s’achevait ?

« Que fait-il planter là au milieu du chemin ? Il est à nouveau pâle comme un vampire… devrais-je vérifier que ses dents de bébé son pointues ? »

Il déglutit et s’inclinant légèrement avant d’essayer de la contourner pour partir. C’était sans compter sûr la folie inquiétante de la sorcière.

« Je lui fait peur à ce point ? On dirait qu’il vas fondre.  Trop mignon ! Oh ! Et si je l’emmenait manger avec nous ? »

Avant qu’il n’ai eut le temps de réagir, les ongles parfaitement manucuré de la préfète se plantèrent dans son épaule et trainèrent de force dans la grande salle.

Dès qu’il eut passé les lourdes portes en bois, il senti les voix venir frapper furieusement ses barrières.

Il se tendit, mais ses barrières tenait. Pas de raz-de-marée, sa voix resta forte et clair dans son esprit et il pensait même qu’il pourrait ouvrir légèrement ses barrières sans que cela ne sois trop écrasant. 

Il ne le fit pas cependant, son cœur battait si fort dans sa poitrine qu’il le sentait battre dans ses tympans percés et s’il laissait les voix entrer maintenant il était sûr de vomir son brunch.

Un brin rassuré d’être en sécurité, pour l’instant, il essaya pitoyablement d’échapper aux griffes de sa kidnappeuse, car c’était clairement un kidnapping, sans succès.

La préfète l’emmena a la table des vert et Argent et l’assis avec 2 filles de 7eme années qui le fixèrent.

Il eut l’impression d’être une proies au milieux de 3 grand prédateurs.

La fille a sa gauche était la plus massive, une mâchoire défini et un né large, ses cheveux brun foncé coupé en carré lui arrivait aux épaules. 
Elle était musclée. Comme… vraiment musclée. S’il apprenait qu’elle avait déjà fendue une bûche en deux à main nue il le croirait certainement.

Les voix de l'âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant