1.1 - acte

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Rouge de Frustration

Jacob était, avec les mains dans les poches, devant les portes batantes de son lycée. Il ne savait pas vraiment ce qu'il faisait bien là, n'ayant rien trouver comme excuse pour rater cette journée de cours qu'il sentait déjà lassante. Il s'ennuyait en cours dans les règles de l'art. Il n'apprenait rien puisqu'il connaissait déjà pas mal. Mais surtout, les lycées sont bourrés d'adolescents et d'adolescentes se qui lui donne la nausée. Même, c'est encore le mot gentil pour décrire ce qu'il ressent réellement. Il n'aime pas la présence humaine mais ne le fait pas vraiment savoir. Il montre quand il aime pas, mais ce qui le répugne il ne fait pas vraiment.

Jacob regardait les portes, tentant de les ouvir par la force de la pensée. Il croyait que cela allait fonctionné, comme dans les films. Mais cela n'arriva pas. Il se sentit pathétique et se rappela qu'il n'était pas du tout télékinésiste. Il secua la tête comme un petit chien et, bredouille avec vraiment peu d'entrin et d'excitation, sortit sa main droite de la poche et la mit sur la poigée de la porte batante droite. Il appuya et poussa celle-ci. Il avait eu la fainéantise d'ouvrir la porte mais malgré cela, il avait comme du ouvrir cette porte.

Jacob râlait, pestait même contre le monde. Il se demandait pourquoi ce lycée pourrit, qui avait comme même pas mal de moyen budgétaire, n'avait pas encore installer des portes automatiques comme pour les supermarchés. Il se disait, juste après, que le lycée n'investisait que dans le football et cela lui donna un rire amer. Un bon rire amer que personne n'aime entendre, majoritairement. Mais lui, aimant tout ce que la plupart des personnes n'apprécient pas, aime les rires amers. C'était même sa façon de rire favorite et celle qui maîtrisait le mieux. Il aimait tant rire de cette façon que s'en était presque une passion.

Jacob avançait, tout droit devant lui, la tête haute et le regard méprisant envers quiconque passerait en même temps que lui dans les couloirs. Il n'y avait bien sûr personne, étant donné qu'il était en retard sur les autres. Cela faisait déjà deux heures de cours que les autres passaient et lui, il n'arrivait que maintenant, ne se souciant pas du reste. C'était comme s'il n'en avait rien à foutre de ce que les autres pouvaient ressentir. Ce n'était pas comme, puisque c'était tout à fait cela même. ela le rendait presque heureux. Le malheur d'un fait le bonheur d'un autre.

Jacob avait toujours les mains dans les poches et il marchait avec nonchalence. C'était presque s'il ne cachait pas son dégoût pour l'école. Il n'en avait rien à faire qu'on va qu'il n'a pas du tout envie de venir, de s'assoir et d'écouter un professeur parler de ce qu'il doit enseigner à tous ces élèves. Pour lui, les cours ne sont qu'une perte de temps, puisqu'il connaît déjà tout sur le bout des doigts, de la racine de ces cheveux jusqu'à la pointe de ses ongles de ses doigts de pieds. Il connaît, pourrait entrer à l'université, mais n'en à rien à faire.

Jacob érait dans les couloirs, sans vraiment savoir où il devait aller. Non qu'il ne connaît pas le cours qu'il devrait avoir, ou encore dans la salle dans laquelle il devrait aller, mais c'est plutôt qu'il fait tout pour éviter cette salle. Il aurait bien sécher les cours, mais ces parents l'avaient prit au dépourvu et il du aller en cours, et devait aussi aller s'expliquer devant le directeur de l'établissement scolaire. Il n'en avait pas envie et évitait alors, les deux salles pour ne pas devoir présenter une quelconque excuse. Il aimerait bien fuir, pour la première fois de sa vie.

" Monsieur Hyfai est attendu dans mon bureau immédiatement. Ne tentez pas de vous enfuir, je vous vois à l'intersection entre le couloir des salles 500 et le couloir principal dans l'aile D du bâtiment A. Une petite discussion s'impose, Jacob. Je vous attends."

Jacob regrettait de ne pas avoir été avertit qu'il y avait des caméras dans l'école. Il regrettait aussi de ne pas les avoir vu. Maintenant, il avait le directeur au cul, qui devait sûrement attendre avec impatience cette "discussion". Tout le monde savait, même lui, que quand on était covoqué dans son bureau, on allait pas en y échapper. C'était presque si ce gros plein de soupe, comme disait les petits, n'allait pas vous congeler du regard. Mais lui, n'avait pas peur. Il avait un regard réputé bien plus glacial que le sien. Et aussi, il l'avait déjà rencontré plusieurs fois, pour lui, ce n'était qu'une fois de plus sur une longue liste.

Jacob savait que le vieil homme acarîatre et grincheu l'attendait de pied ferme, n'attendant sûrement que cette erreur pour l'exclure de son établissement scolaire si bien réputée, mais en réalité si pathétique. Il n'en avait rien à faie de ce monsieur qui était tellement superficiel que cela donnait la nausée à Jacob. Il n'avait pas vraiment envie de voir ce monsieur, sachant que ces parents l'on sûrement appelé. Il ne voulait même pas voir cet homme qui se prenait pour plus que ce qu'il n'est.

Jacob avait les mains dans les poches, comme toujours. C'était un toc chez lui. Il regardait ces pieds, avant de lever la tête et de remarquer, alors, une autre caméra. Il eu un sourire en coin qui orna ses douces lèvvres rosées et il sortit sa main gauche de sa poche et levason maeur en direction de la caméra montrant bien au directeur de l'établissement qu'il n'avait ni peur de lui, ni quelque chose à foutre de lui. Pour le jeune homme, ce directeur d'où la graisse déorde de la chemise, n'était qu'une personne horrible en plus dans sa vie. De plus, celui-c le dégoûtait à se prendre pour plus qu'il n'est, à se croire intelligent, beau et mince. Il savait très bien qu'il était plus intelligent et cultivé que ce monsieur dont le temps avant la retraite était très petit.

Jacob allait vers le bureau de ce monsieur sachant très bien que le pire l'attendait sûrement là-bas. Il avait envie de mourir et de vomir. Mais au lieu d'aller aux toilettes où il pourrait arranger son cas, il part vers le bureau du directeur pour ne pas améliorer son cas. Il n'écoute pas son coeur qui lui dit de fuir au plus vite, de ne pas aler ver celui qui risque de l'achever totalement si lui-même ne le fait pas déjà en se dirigeant vers cet enflure. Ce monsieur est décrété comme étant un gros connard de service et que dans le fond, ce monsieur qui est censé représenté l'avenir à ces élèves n'est que ça, un gros connard de service qui laisse faire tout aux autres pour ne pas devoi décollé son cul de sa grosse chaise noir tournante. Les avis ne divergeaient pas vraiment pour le décrire, même ces employé le disait, en particlier sa secrétaire qui en bavait plus que tout le monde.

Jacob toque à la porte du bureau de la secrétaire qui donne sur celle du directeur. Elle ouvre la port en appuyant sur un bouton. En voyant le jeune homme, elle lui envoya un regard compatissant et réconfortant. Jacob n'était peut-être pas le meilleur de tous les élèves, autant du coeur que des notes mais elle l'aimait. C'était le seul qui osait défier ouvertement le monsieur engraissé qui lui sert de patron. Il était le seul à oser lui dire ce qu'il pensait et elle aimait bien ce petit qui tenait tête à quelqu'un où personne n'osait lui tenir tête, justement. Elle voyait en lui l'espoir d'un monde nouveau. Lui aussi, aimait bien cette petite madame asse menue qui subissait tous les jours les crises de colère de son patron alors qu'elle n'avait rien fait d'autre que de chercher un travail et d'être embaucher chez lui. Elle aurait encore préférée être au chômage, mais elle n'avait pas le fois. Elle n'avait pas le choix, tout comme Jacob.

Tous les deux ressentaient de la frustration par rapport à leur vie.

Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant