1 - présentation

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Rouge de la Frustration

Jacob était un jeune homme assez prétentieux et arrogant. Il avait souvent ces manies de se croire au dessus des autres qui lui valait souvent des réprimandes venant d'à peu près tout le monde. Il était aussi haïs à cause de cela. Il était ainsi, il ne pouvait pas vraiment y changer beaucoup. Il se sentait bien ainsi et n'avait pas réellement envie de changer pour les autres parce que ce n'était pas du tout son but dans la vie. Plaire à tout le monde. Il ne voulait et ne voudra sûrement jamais. Il n'avait pas éduqué pour plaire à tout le monde et n'importe qui mais plutôt pour ne plaire qu'à lui-même.

Sa famille n'était pas une des plus appréciées non plus. Elle aimait bien attirer l'attention sous le mauvais angle pour ne pas qu'on les prenne pour la petite famille parfait qu'il soit loin d'être. Elle n'avait pas envie de se faire prendre pour ce qu'elle n'est pas, tout comme presque tous les membres qui la constitue. C'est un famille soudée où tous les coups bas sont permis.

Jacob n'avait pas énormément de chose à faire dans sa vie pour la décrire de palpitante, il connaissait plus la frustration, l'orgueil, la mélancolie, la peine et le sensation d'être troubler que toutes les bonnes choses de la vie. Il était quelqu'un que peu aimait fréquenté, même si on lui retirait son arrogance. Il n'était pas vraiment agréable avec les autres même lorsque ceux-ci valaient bien plus que lui à ses yeux. Il ne s'avouait jamais vaincu et préférait être à genoux, à bout de souffle plutôt que d'abandonner.

Pourtant, sa loyauté envers ceux qui ne le trahissent pas était incomparable à toutes les loyautés du monde. Peu de personne pourrait être aussi loyale avec ces compagnons ou membres de son groupe que Jacob ne l'est avec les siens. C'est techniquement impossible. Il a pour principe de ne jamais trahir les siens, qu'en importele prix. Même si la mort est au bout de la route.

Il n'aime pas vraiment se dire qu'il y a plus fort que lui. Ou qu'il y a une personne meilleure que lui dans ce monde. Pourtant, ces personnes, ont les comptes par milliers. Mais il ne veut juste pas en entendre parler pour ne pas blesser son égo surdimensionné. Il n'accepterait pas qu'on déforme ces propos ou qu'on lui dise qu'il n'est pas le meilleur.

Jacob avait toujours ressentit le besoin d'exceller dans tous les domaines, d'être le meilleur partout. Il était ainsi depuis sa naissance et sa vie ne résumait sûrement qu'à cela. Il en avait besoin, et le fait d'écraser, de détruire les autres n'était pas vraiment ce qui allait le faire arrêter tout. Il devait se sentir le plus puissant, le plus grand, le plus fort, le meilleur, le plus détesté, le plus regardé. C'était sûrement de famille, même s'il n'osait pas vraiment l'avouer.

Jacob n'était pas une vraiment une personne qui souriait beaucoup non plus. Il prenait la vie comme elle allait, mais ne le faisait pas avec beaucoup de joie de vivre. Il n'aimait pas sourire, parce que pour lui, c'était plus un signe de faiblesse qu'un symbole d'espoir. Il souriait rarement alors que c'était pourtant un très grand bonheur de le voir sourire. Il avait un de ces magnifiques dentitions que pas mal de personnes rêveraient d'avoir. Notamment ceux qui doivent passer par des traitements orthodontiques. Mais de cette jalousie, il n'en avait strictement rien à faire. Il avait autre chose dans sa vie qui comptait nettement plus à ses yeux que toutes les jalousies que l'on pouvait ressentir à son égard.

Jacob ne faisait pas vraiment attention à tout, mais portait comme même son attention pour beaucoup de choses. Mais toutes ces choses n'étaient pas vivantes. Elles ne respiraient pas. Il préférait plutôt passer du temps avec des éléments qui ne vivaient pas, ne respiraient pas, ne lui parleraient pas directement que de passer du temps avec l'opposé. La compagnie humaine n'était pas vraiment son fort. Il arrivait plus à s'ouvrir, et parler de sa vie avec toutes les petites choses qui constituent notre monde, ce qui nous entoure. C'est son petit recoin de liberté. C'est l'endroit où il va quand il ne se sent plus très bien ou qu'il a le pressentiment qu'il va faire une grosse bêtise. Il va là-bas et se remet en question. Il se sauve lui-même du précipice.

Jacob pouvait aussi être très discret par moment. Il pouvait être tellement silencieux qu'on se demandait qu'il était présent ou si ce n'était que son ombre, voir même un hologramme de lui-même. Pourtant, il était comme même là et on sentait surtout sa présence grâce à son regard glacial qui transperce tout ce qui passe par là, tout ce qui bouge, tout ce qui respire, tout ce qui est vivant. Il n'aimait pas les hommes, les femmes, les enfants, les bébés, les adolescents, les adolescentes. Pour lui, tout ce petit monde n'était qu'une source de problèmes et d conflits. Il n'aimait pas se mêler à le foule parce qu'il n'avait pas envie d'être comme eux. Il n'aimait pas les humains, en général.

Jacob étais aussi quelqu'un de très méticuleux. Mais aussi une personne assez maniaque. Il n'aimait pas beaucoup quand c'état dérangé dans a chambre. Il aimait quand tout était bien rangé et bien en ordre pour ne pas avoir les surprises. Il n'aimait pas les surprises. Même il ne les supportait pas. Il avait envie de vomir rien qu'en entendant le mot tellement que celui-ci le répugnait et le rendait assez fou que pour faire ce qu'il ne ferait jamais habituellement. Il n'était pas une personne comme les autres.

Jacob était aussi dans le principe que s'il était comme les autres, il aimerait les mêmes choses qu'eux. C'est sûrement une des raisons qui le pousse à ne pas apprécié ce que tout le monde dit aimer. Il ne se souciait pas de ses propres goûts puisqu'il adorait toujours ce que la majorité des personnes détestaient. Il se sentait différent de cette façon et pas d'une quelconque autre manière qu'il pourrait bien utiliser, ou encore, créer. Il ne prêtait pas beaucoup d'attention à cela, sans vraiment s'en foutre non plus. Il se croyait tellement différent que quand une personne lui disait qu'il lui faisait penser à une autre personne ou encore qu'il ressemblait à quelqu'un, il se vexait automatiquement, trouvant cela totalement absurde. Pour lui, c'était techniquement impossible. C'était un abus de langage, même. Il le prenait comme un manque de respect envers sa personne.

Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant