Chapitre 15

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Nous sommes actuellement en train d'attendre l'avion privé de Max avec son père, son coach, Nathan qui repart en Belgique suite à la proposition de Max de l'ajouter dans la liste des passagers, cela lui évite un détour par Londres. Je suis affalée sur l'épaule de Nathan en train de regarder un film sur son ordi, enfin regarder je somnolais plus que regarder mais bon. Max nous rejoint quelque minutes après

« Nonore, tout vas bien ? Tu es encore dans tes pensées toi dit donc ! Je sais que tu n'as pas beaucoup dormi mais il y a autre chose j'en suis sûr. Qu'est ce qu'il se passe ? »

Cette affaire sur les moteurs m'inquiète énormément. Je ne cesse avec Nathan de vérifier toute nos données et codes pour vérifier que tout vas bien et que Max ou Checo ne soit pas en danger. J'ai très peu dormis durant les essais jusqu'à la soirée d'hier bien sûr. Ca n'aide pas du tout d'ailleurs, et je suis arrivée à un stade de fatigue général.

Nathan a approuvé l'idée d'en parler à Max car il pourra nous aider grâce à son statut au sein de l'équipe sans éveiller de soupesons. Le seul problème c'est quand ? Quand pourrais je lui parler sans qu'il y est une personne avec nous...

Il fallait donc absolument que je parle à Max. Il était indispensable qu'il soit au courant de se qui se trame chez RedBull et que je lui fasse part de mes craintes. Dans tous les cas, je ne peux plus vraiment lui mentir. Disons qu'il me connait si bien maintenant que je ne compte plus le nombre de fois où il a compris le problème avant même que je lui en parle.

Max me sorti de mes pensés en me secouant. Il regarda surpris et pris mon visage pour observer j'imagine mes cernes.

« Sérieusement, il t'arrive quoi là ? Tu es totalement absente depuis ce matin, je t'ai même demandé si tu voulais maintenant ton café froid au caramel et tu m'as répondu que tu n'aimais pas ça. Alors que tu es capable de boire cette boisson ! Tu veux en parler ? »

Max était inquiet de ma situation et je pense qu'il est temps de lui expliquer la situation. Cela fait déjà trois jours que je lui cache ça. C'est-à-dire trois jours que je dors plus enfin surtout avant la soirée.

AH ! Mais le Luxembourg c'est pas loin de chez sa mère ! Si il fait un détour chez moi cela va déranger personne... son père part directement à Amsterdam après. Car oui, je prends quelque jours de pose, j'ai besoin de voir ma famille avant le début de la saison car cela va être encore plus compliqué de les voir par la suite.

« Dit moi, si tu arrives chez toi demain soir au lieu de ce soir, cela te dérange ? »

« Ba ça dépend pourquoi ? » « Eh bien je me demandais si cela te disait de venir chez moi pour qu'on puisse parler tranquillement. J'ai quelque chose d'important à te dire mais je préfère être sur d'être dans un endroit isolé. Et puis je t'avoue je suis un peu épuisé et l'acharnement médiatique et sur les réseaux ce matin m'a encore plus fatigué. »

« Ecoute je pense que c'est une bonne idée. Cela fait longtemps qu'on a pas vraiment parler toi et moi et je vois que tu en as besoin. On va chez toi et je loue une voiture demain comme ça mon père peut rentrer ce soir, on vas manger dans un resto et on parle ok ? Je préfère en parler dès notre atterrissage car j'ai bien compris que mon avion privé n'était pas propice à cette discussion. »

Max m'a dit que son jet était actuellement en maintenance et qu'il avait demandé à une autre entreprise pour le voyage. Je me demande quel est l'entreprise, mon père parle très peu des concurrents de son entreprise et j'ai encore jamais voyager dans un des jet de l'entreprise puisque c'est trop cher logique donc c'est une première pour moi.
« Nonore ! Eléonore ! NONORE ! AH enfin tu atterris ! Max vient de te parler, mon dieu incroyable. Maxou, je suis désolé, mais là, ce n'était pas un vent, mais une tornade ! » Nathan était plié en deux tandis que Max se plaignait du surnom « affreux » que venait de dire Nath.

« Tu disais Max ? Désolé, je n'écoutais pas... »

« Je disais que le commandant de bord aujourd'hui va bientôt arriver et que celui-ci serait accompagné d'un inspecteur de son entreprise. Donc ne soit pas surprise. Je viens d'apprendre la nouvelle, à priori cela ne change rien au frais ni au voyage, mais cela peut surprendre. Il profite juste du vol pour faire un examen ce qui est courant sur les vols d'après eux. »

J'ai à peine le temps de lui répondre que j'entends une voix que je connais trop bien nous souhaitant la bienvenue et que nous allons pouvoir embarquer.

Je me tourne surprise alors super surprise. Mais non, il est vraiment ici ! Improbable!

"PAPA ?! Mais que fais-tu ici ?"

"Quand j'ai vu la liste des passagers, je me suis, j'allais te faire une surprise et ne pas te prévenir. J'espère que cela te fait plaisir de voir ton père sans avoir été préparé. »

J'étais tellement heureuse de le revoir, on ne peut pas me faire plus plaisir actuellement.
Mon Dieu cela fait si longtemps que je ne l'ai pas vu. J'ai pu le voir seulement deux jours pendant mon séjour à Luxembourg à Noël et nous avions pas pus parler. Si vous saviez comment je suis fière de lui et de ses sacrifices. Son métier lui prend énormément et il a loupé beaucoup de moments durant notre enfance, mais il a toujours été un exemple pour nous, car il vit actuellement son rêve.

Max reconnut immédiatement mon père puisqu'il l'avait déjà vu lors d'un appel Face Time depuis le Luxembourg. Il se dirigea tout naturellement vers lui en lui tendant la main.

« Bonjour Monsieur Martin, je suis Max Verstappen, ravis de vous rencontrer. »

« Oh, c'est vous le fameux Max, et bien moi de même. Jean Martin, ravi. Je ne pensais pas vous rencontrer dans cette situation, mais c'est un plaisir. » Il se tourna ensuite vers le reste des personnes et nous invita à le suivre pour rejoindre l'avion.

Nathan regarda Max bizarrement. Je pense qu'il ne comprenait pas la situation puisque je parle très peu de ma famille et notamment du travail de mes parents. Je suis très fière d'eux, mais je n'aime pas en parler avec n'importe qui. J'explique donc à Nath que l'inspecteur des pilotes est mon père et que Max l'a déjà vus lors d'un Face Time.

« Quoi, mais tu aurais dû me le dire, si j'avais sus, je me serais présenté aussi ! »

« Mais non t'inquiète pas, tu auras l'occasion à l'atterrissage à Luxembourg. D'ailleurs, tu rentres comment en Belgique après ? »

« Ma sœur vient me chercher, elle est tellement fière d'avoir son permis qu'elle m'a obligé d'accepter. Je ne pensais vraiment pas qu'elle serait si heureuse juste pour un permis, mais bon.»

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