Déviants - Nouvelle - Terminée

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11 ans plus tard.

Johnson était un imbécile finit, surtout avec son sourire suffisant, ses cheveux bien trop coiffé et ses yeux foncés. Pourtant, j'ignorais comment il arrivait encore à me mettre dans son lit. Ce dernier était d'ailleurs en train de prendre tout son temps pour me partager les faits divers du jour. Après l'avoir inonder de mails, sans aucune suite, avoir tenter de contacter ses collègues sans aucunes réponses, j'étais arrivé furax au commissariat où cet idiot se prélassait en mangeant. Quand j'étais entré, il m'avait dessiné de bas en haut en léchant ses lèvres. Mon corps avait réagit de lui-même.

« Et bien mon cœur, j'ai failli t'attendre, ronronna-t-il.

-Pourquoi tout le monde suit ses ordres ici ! M'énervais-je.

-Il nous a payé la nourriture ce soir, avoua Lexie. »

Je la fusillais du regard, tout en sortant rageusement mon calepin et en le posant lourdement sur la table.

« J'attends les nouvelles, John, depuis huit heures ce matin, le sermonnais-je. Qu'est-ce que tu m'as encore fait louper ? Tu sais qu'à cause de toi, je vais me faire virer peut-être ? »

Ce connard finit prit tout son temps pour se réinstaller sur son siège, me scruter avec désir et lancer d'un ton bien trop sensuel :

« Je pourrais te consoler entre deux affaires. »

Je roulais des yeux.

« Ouai, sans façon, affirmais-je.

-Ce n'est pas ce que tu dis quand tu es sous moi et que...

-Johnson ! »

Il m'offrit un air fier. Je tapotais nerveusement mon stylo sur le comptoir, articulant :

« Je te préviens, si tu continues, j'en informe tes supérieurs. »

Pas un mot ne l'atteignit. Il haussa ses épaules.

« Fais-le, ils s'en foutent, assura-t-il non sans hausser ses sourcils. Ils n'aiment pas trop les journalistes. »

Je resserrais mes doigts sur mon crayon, tentant de faire passer mes nerfs par ce biais.

« Ah les tourtereaux, soupira Lexie avec des yeux rêveurs. Si seulement ma copine pouvait être journaliste. »

Je la fusillais du regard, à nouveau. Dans un soupir, je posais mon coude sur le comptoir et articulais, comme à chaque fois :

« Dis-moi tout ce que tu sais et je te paie un verre. »

Le sourire machiavélique de Johnson se glissa sur son visage, il s'installa correctement et articula d'une voix traînante :

« Tu vois quand tu veux. »

Rien que pour ces paroles, je l'aurais étripé.

***

Mon sommeil fut interrompu par un hurlement strident, qui ne sembla pas être mon réveil au vu de l'agitation à mes côtés. Je tournais mon visage sur l'homme au corps de rêve qui se redressait déjà sur son lit, le combiné collé à son oreille. Ses yeux habituellement joueurs se firent sérieux, sa bouche se pinça et il opina à chaque parole. Il fallait croire que mon plan cul régulier allait me quitter dans quelques instants, suivi dans près par moi après que les attachés de presses aient prévenus les journalistes.

« J'arrive, déclara alors Johnson et ses cheveux en bataille, qui lui tombaient sur les yeux. »

Il raccrocha, me glissa un regard et se pencha vers moi. Ses lèvres vinrent caresser les miennes tandis qu'une de ses mains se glissa sur ma hanche.