𝐋𝐀𝐒𝐓 𝐂𝐇𝐀𝐍𝐂𝐄 - 𝖬𝖾𝗅𝗂𝗈𝖽𝖺𝗌.

13| 𝗞𝗶𝗻𝗴, 𝗚𝗿𝗶𝘇𝘇𝗹𝘆 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲 (2)

Du haut de ses huit mètres, Diane regardait avec peine le paysage vide qui se montrait devant elle :- pas un seul, client en vue...personne ne vient, c'est désespérant.

Elizabeth eut un sourire crispé à l'annonce de la brune :- en même temps, comment Meliodas s'attendait-il à ce qu'on trouve quelqu' un ici?

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Une petite fille dans ses bras, Ban tapotait avec douceur la joue de cette dernière :- Oï,Oï fillette.

D'abord lente, la petite fille qui demeurait inconsciente émergea doucement ses yeux noirs rencontrant ceux rouges de Ban.

Le balafré, la regarda le visage vide :- ça y'est tu reprends tes esprits?

La petite blonde voulut répondre, mais fut malheureusement interrompu par une voix brutal qui atteint ses oreilles avec hargne :- Hé! Vous, lâchez tout de suite Ellen!

Ban, fixa le gamin, quelque peu moqueur ,pas du tout effrayé par la menace du petit alors qu'un sourire moqueur prit place sur ses traits juvéniles :- Hein?

Râteau en main, prêt à se défendre au moindre faux pas de l'abinos le petit homme s'exclama :- qu'est ce que vous faites à ma soeur, laissez-la tranquille!

Ban, souffla :- Ohhh, calmos petit, si t'es son grand frère tu devrais prendre, un peu plus soins d'elle, tu es sûr qu'elle mange à sa fin?

Le petit garçon s'avança, rageant de la manière dont Ban doutait de sa compétence à nourrir sa soeur :- Taisez-vous, et éloignez-vous d'elle!

Ban eut un regard sérieux, sa voix monotone devenu grave et scandant l'autorité :- Je t'ai demandé si tu es bien sur, que ta petite-soeur mangeait à sa fin. Il fixa cette fois-ci le garçon, avec un froncement de sourcils, à peine visible , bon je l'emmène avec moi.

Les larmes aux yeux, il n'en fallut pas plus au petit garçon pour foncer sur l'albinos, hésitant mais déterminé son râteau à la main.

Criant sa rage, il enfonça son râteau dans le torse robuste de Ban, qui étonnant le petit homme ne semblait même pas souffrir de son attaque.

La jeune, Ellen réalisant la faute de son aîné se hâta vers lui, tapant son petit torse de ses bras maigres :- Luiji, Pourquoi t'a fait ça!? Le Monsieur, il voulait juste m'aider !

Luiji regarda sa soeur les larmes aux coins des yeux, lui aussi s'envoulant de son acte, bien que déterminé:- Mais...Je croyait que...

Néanmoins, de stupeur il ne put finir sa phrase, lorsque devant leurs yeux agrandis de surprise ,Ban retira la fourche de son torse, laissant l'instant d'après celui-ci cicatriser .

Luiji, se courba vers lui honteux et désolé :- Excusez-moi ! Je suis, désolé qu'est ce que je peux faire pour réparer mon crime?

Ban, se releva sans peine regardant directement le petit :- quoi? De quel crime tu parles? Qu'est ce que tu veux réparer, petit?

Luiji , le regardait comme-ci, Ban était devenu fou :- Mais-mais, je vous ai...- il se stoppa remarquant son buste musclé, soigné, mais...mais? La blessure ?

Ban eut un sourire narquois à l'évoque de sa blessure :- je vais, te dire une bonne chose. Faut pas que tu te fasse du blem. Il y'a que les vrais crimes, qu'on ne peut pas réparer.

Soudainement entendu de nul part , un son de chair se déchirant retentit dans l'espace ,laissant à la vue des enfants apeurés, une lance transperçant la cage thoracique de Ban.