Chapitre 13

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Point de vue de Safiétou. (Pas corrigé)

Ce malade mentale doit se faire interner sinon il tuerait bien quelqu'un. J'étais sur le point de m'endormir quand la sonnerie de mon téléphone me fit ouvrir les yeux. Je me retourne pour le prendre. Un message de Cheikh. Je me demande s'il n'est pas fatigué celui là. Un soupire sort d'entre mes lèvres et je lance le téléphone de l'autre côté du lit puis me couche.

...........Eclipse de la nuit.........

Je me suis réveillée il y a des minutes mais je n'ai pas envi de me lever du lit. Le téléphone sous les yeux, je le prends pour lire le message de Cheikh.

De lui: Je n'aime pas qu'on utilise ma sœur pour faire passer des messages. Si t'as quelque chose à me dire, dis le moi directement et laisse ma sœur tranquille. Arrête ton cinéma je t'en prie!

Je n'ai rien compris. Quel message j'ai demandé à Marie de faire passer? Je lui réponds.

De moi: Tu vois ce que je t'avais dit? T'as vraiment besoin d'un psy.

Je dépose le téléphone et même pas une minute, il me réponds.

De lui: Ne me dis pas que je t'ai pas prévenue au cas où....

De moi: Au cas où quoi?

De lui: Tu verras bien.

Pfff, de toute façon les fous sont capables de tout.

Après ma douche! Je prends mon petit déjeûner puis commence à faire le ménage comme je m'ennuis. Rester dans l'appartement à regarder la télé seulement , c'est vraiment chiant. Anta se repose les dimanches, donc j'en profite. Je me demande même ce qu'elle a à nettoyer tous les jours puisque l'appartement est toujours propre. Breff, après avoir fini, je commence à lire un des romans que j'ai acheté pour ne pas trop m'ennuyer.

Des jours et des jours sont passés. Mes quotidiens sont toujours les mêmes. Je discute de temps en temps avec Habib le docteur, Marie, tonton Moustapha m'appelle souvent pour me demander si je ne manque de rien. L'autre con, je n'ai pas de ses nouvelles il y a une décennie. Adama est toujours injoignable mais bon, je crois que je vais laisser tomber car c'est mieux. Comme son père ne veut pas qu'on se voit toutes les deux, mieux vaut que j'arrête. J'ai déjà semé la pagaille chez elle et il ne faut pas que je recommence.

Assise sur le comptoire de la cuisine, j'étais plongée dans une lecture d'un roman. Je suis fatiguée de me coucher, d'être au salon ou de ne rien faire. Aujourd'hui j'ai pris place dans la cuisine....à la fin, tout m'ennuit. Je ne fais rien de la journée à part lire et regarder la télé. L'appartement m'étouffe.

Le bouquin achevé, je le ferme et baille. Je descends du comptoir et vais ranger le livre pour en prendre un autre. Mais j'avais plus envi de lire. Je sors finalement de ce ''prison'' et suis les escaliers jusqu'au toit. Je prends un grand coup puis expire une fois en contact avec l'air. Je visite un peu les lieux, regarde les nombreux autres immeubles autour et à chaque fois, je laisse échapper des soupires. Un moment après je descends et rentre dans l'appartement. J'ouvre le frigo pour y prendre du jus mais il n'y en avait plus. Je bois de l'eau et m'assois sur le canapé. Putain qu'est ce je m'ennuis!!

Je prends le téléphone fixe et appelle Marie qui est sûrement au travail. Elle décroche à la première sonnerie.

Elle: Marie Konaté, bonjour!

Moi: Allô, c'est Safiétou!

Elle: Belle sœur! Comment tu vas?

Moi: Bien et toi?

Obligés De Se Marier (I)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant