Chapitre 30

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Point de vue de Cheikh....

Rentré chez moi, je n'avais pas la force de répondre aux nombreuses questions de Maman. Je m'étais couché directement sans trop faire attention au monde et ce qui l'entourait, tentant tant bien que mal de dormir.

......Au lendemain......

Au lendemain, c'était sans compter sur le réveil qui ouvrait sa grande gueule partout....putain qu'est ce que je dis? Je me préparai vite fait puis descendis pour retourner chez la dame là. J'avais déjà ma petite idée.

En sortant, je rencontrai Marie qui entrai.

Moi: Salut! Où étais-tu?

Elle: Au jardin.

Moi: A cette heure ci? Que faisais-tu là-bas?

Elle: .......

Elle avançant sans me répondre. En plus elle avais une manière bizarre de marcher....mais bfff, puisqu'elle ne voulait pas parler, je n'allais pas la forcer non plus. De toute façon on allait se retrouver au bureau.

.....Point de vue de Safiétou....

A vrai dire, j'avais marre des larmes et des maux de tête matinaux. Je m'étais jurée ce matin là d'être ferme avec cet homme jusqu'à ce qu' il me foute la paix et c'était ce que je comptais faire.

Je m'étais réveillée assez tôt ce jour là. Est ce que j'avais dormi même?

Pendant que Tata Dieynaba s'occupait du petit déjeuner, j'aidais la petite Oumou à se préparer pour l'école quand j'entendis quelqu'un toquer à la porte.

Moi: Entrez!

Et il eût un attaque terroriste dans ma poitrine. En fait, j'avais senti un grand BOUM dedans quand je le vis entrer. Je ne savais pas pourquoi il y avait toujours la fête dans mon cœur dès que nos regards se rencontraient. Pourtant, j'aurais aimé qu'il y ait un feu de brousse à la place de cette joie....Ah l'amour!

Il avança puis se baissa pour faire la bise à Kalsoum.

Lui: Bonjour! Me dit-il simplement en me tendant sa main.

Moi: Dans quelle langue devrais-je te faire comprendre que tu dois me foutre la paix bon sang!

Lui: Je ne suis pas là pour toi, désolé.

Ki khadj la rek! (ce n'est qu'un chien!)

Il s' adressa ensuite à la petite Kalsoum.

Lui: Alors, tu es prête? C'est moi qui t'amène à l'école aujourd'hui.

La petite sourit de toute ses dents en l'interrogeant.

Oumou: Ah oui? Avec ta voiture?

Lui: Oui!

Mais n'était ce pas cet homme qui me suppliait de lui pardonner? Et sans savoir pourquoi, son attitude m'énervait, me faisait mal au plus haut point. Ne pouvant plus supporter sa voix et son rire, je sortis de la chambre et m'assis juste à coté. Cheikh Konaté se foutait trop de ma gueule au fait. A cet instant là, je réalisai qu'il n'allait jamais changer, qu'il restera à jamais l'homme caméléon.

Quelques minutes plutard, Tata Dieynaba revint avec une miche de pain et une théière à la main.

Elle: Qu'est ce que tu fais assise là? Viens! Me demanda-t-elle en entrant dans la chambre.

J'en fis de même mais surpris Tata entrain de regarder mon mari d'une manière pas très gentille. Celui-ci se leva et lui servit son sourire le plus hypocrite en lui lançant un "bonjour Madame Diallo" très poli. Elle répondit dans un soupire puis commença à sevir le café.

Obligés De Se Marier (I)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant