Fin

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Un mois plutard...

Point de vue de Safiétou

Encore une fois, il boudait. C'était la ennième fois qu'il me disait qu'il n'en pouvait plus; mais j'avais peur de revivre les mêmes douleurs. C'est vrai qu'au début il me comprenait et laissait passer mais depuis quelques jours, ça se voyait qu'il était à bout. D'habitude, on dormait l'un blotti dans les bras de l'autre mais cette nuit là, il était allongé à l'autre bout du lit et restait indifférent à mes caresses. Cela me fit regretter mon geste. Je n'aurais pas dû je sais.... Mon cœur se serrait dans ma poitrine. Toutefois, j'avais peur qu'il me face mal à nouveau.

Avez vous compris? Je veux dire que je refusais de me donner à lui car j'avais peur.

Moi: Je suis désolée tu sais?

Lui: ......

Moi: Je sais que tu n'es pas entrain de dormir... à moins que tu ne sois une marmotte.

Lui: Bonne nuit, il dit en repoussant ma main.

Ne sachant plus quoi ajouter, je me tournai aussi puis fermai mes yeux, suppliant désespérément Morphée de me prendre dans ses bras.

....Éclipse de la nuit.....

Même au lendemain, il continuait à bouder. Et pourtant les dimanches étaient d'habitude des journées câlins, bisous, baisers qui le chauffait car oui, il m'avait appris des choses pas très saintes.

Au début, je ne les faisais pas mais avec le temps, je devenais de moins en moins timides. Parfois même je prenais l'initiative de l'embrasser, d'enlever son tee-shirt mais quand je sentais que ça allait brader de mon côté, je le laissais en plan.

Il me suppliait souvent de continuer mais je ne faisais qu'à ma tête.

Nous avions pris le petit déjeuner dans la cuisine mais dans un silence que je qualifierai insoutenable. Quand même, j'essayais de lui voler un petit sourire au moins mais rien, il ne parlait pas, il était comme sourd-muet. Oh non! J'ai oublié. Il avait ouvert sa bouche pour dire bonjour à Anta, la bonne, celle qui travaillait dans mon appartement.

Nous avions déménagé dans notre nouveau "chez nous". J'aimais cette maison mais le seul hic était que je m'y sentais seule quand Cheikh n'y était pas. Mais dès qu'il rentrait, je sortais de ma solitude. J'avais l'impression que toute la maison devenait remplie.

Avec lui, j'oubliais le monde et je ne voyais que lui. On se disputait souvent mais cela ne durait jamais jusqu'à la nuit: C'était la promesse qu'on s'était fait. On s'aimait et on se le montrait. Pas avec des "je t'aime" en à plus finir mais à travers des regards hypnotisants, longs et tendre. Nos yeux étaient devenus notre deuxième moyen de communication.

Cheikh....

Comment vous le décrire? S'il n'était pas nerveux et jaloux, je dirais qu'il était l'homme parfait (qui n'existe pas)... Il est toujours là quand il le faut.

Et notre "remariage"? C'était surtout génial. On avait fait une petite fête pendant laquelle j'ai eu à connaître ses quelques amis. Cela avait semé un petit brouhaha chez les autres Konaté mais il disait qu'il s'en foutait pas mal et que je devais en faire autant. Pour eux, on jouait avec la réputation de la famille et patati, patata...

J'avais aussi invité quelques copines pour ne pas trop expliquer que ce n'était qu'un remariage.

J'avais eu à mettre le point sur le "i" avec Aïda qui était venue en vacances. On avait réglé nos petits problèmes et depuis, on était plus proche,  enfin plus ou moins.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 09, 2018 ⏰

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Obligés De Se Marier (I)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant