CHAPITRE 6

26 5 0
                                    

Samedi.

Finalement, ma mère s'est vite débrouillée pour défaire tous ses cartons. Je ne l'ai pas beaucoup aidé avec l'école, les fournitures scolaires que je devais recouvrir d'un film plastique afin qu'ils ne s'abîment pas en cas d'incident.

Les professeurs ont conseillé de recouvrir les cahiers afin d'éviter de les abîmer.

Je me réveille en sursaut, furieuse lorsque mon réveil indique 06h10 et se met à sonner.

Pourquoi n'ai-je pas pensé à l'éteindre pour le week-end ? Voilà qu'il se met à sonner si tôt.

Je sortis ma main hors du lit pour l'éteindre puis me rendormais à nouveau dans les dix minutes qui suivait.

À peine 9h40 et quelqu'un frappa à la porte. Ma mère, déjà levée depuis 7h30, est partie ouvrir. Le facteur se tenait à la porte d'entrée avec un appareil ainsi qu'une grande boîte en carton en mains.

Sur le coup, ça me réveilla et lorsque j'ouvris les yeux, je sauta de mon lit pour prendre une douche, quand je remarqua qu'il était déjà aux environs de dix heures du matin.

Après la douche, je m'habilla rapidement en enfilant un jogging noir. Ainsi qu'un t-shirt crop-top d'un blanc pur à fines bretelles. Je n'ai même pas le temps de me maquiller aujourd'hui. Je brosse juste mes cheveux et les soins du visage puis descends les escaliers.

Ma mère assise sur le canapé dans le salon, un café dans la main droite et un magazine dans l'autre entama la conversation.

- Bonjour, bien dormi?

- Ce fichu réveil m'a réveillé à 06h10. Puis je me suis endormi et voilà que j'ai loupé la moitié de mon week-end !

Je partis dans la cuisine me servir un bol de céréales avec du lait et partit m'asseoir à côté de ma mère sur le canapé.

- Ne dit pas ça! Il n'est que dix heures. Tu as encore toute la journée en comptant celle de demain.

Elle me regarda un instant quand je mange mes céréales et reprit :

- Tu n'as pas chauffé le lait ? D'habitude, tu n'aimes pas les céréales avec du lait froid.

- Disons que j'avais la flemme.

Haussais-je les épaules en prenant une autre cuillère de céréales dans ma bouche.

Elle replongea la tête dans son magazine tandis que moi je regardai mes notifications sur les réseaux sociaux.

- Au fait, le facteur est passé.

Dit-elle tout en tournant la page de son magazine.

Je pose mon téléphone toujours allumé sur mon genou puis répondit en continuant de manger.

- Qu'est ce qu'il voulait ?

- Il t'a apporté un colis. Je l'ai mis dans le hall d'entrée, près du porte manteau.

J'avale une cuillère de céréales puis regarda ma mère un instant, puis l'endroit où le colis devait se trouver. Je dépose mon bol sur la table en verre transparente et pars chercher le colis. Je reviens m'asseoir à côté de ma mère avec le colis en main et commence à l'ouvrir.

Lorsque je l'ouvre, un ballon s'envole de la boîte. Nous sursautons toutes les deux.

Tout d'abord je prends la lettre qui est mise dans une enveloppe blanche et commença à la lire à haute voix :

" Bien le bonjour, nous voulions vous souhaiter une bienvenue dans votre nouvelle maison. Nous espérons que Grasse vous plaît ?

Nous avions mis quelques petites choses d' Oraison. On sait que Oraison vous manque énormément et leurs merveilles délicieuses aussi. Alors nous avons pensé vous y faire parvenir quelques petites choses à grignoter.

Partout où je suis [ TERMINÉ ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant