Joao, cousin du célèbre joueur de football, Cristiano Ronaldo et futur PDG d'une grosse entreprise de textile, se voit embarquer contre son gré dans une soirée mondaine organisée pour une association qui permettrai à des enfants défavorisé, de tous...
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Vendredi 15 juin 2018 (partie 2)
PDV Joao :
Le trajet s'était passé dans un calme relatif de notre côté. Alec était resté silencieux avant de dormir bien blotti contre moi. Priscilla vient nous voir ensuite pour nous informer qu'elle avait pris rendez-vous à l'hôpital de Ekaterinbourg pour le 19 juin pour des radios de ces côtes et de sa jambe. On avait finalement atteint notre hôtel sans trop de problème. Les joueurs avaient bien sur signé des autographes et pris des photos avec les personnes qui nous attendaient devant.
J'avais ensuite largué ma précieuse charge qui ne s'était pas réveiller sur mon lit pour qu'il est plus de place que dans le lit qui lui était attribué. Je m'installais à ces côtés, lui caressant les cheveux.
- Pourquoi ? Antoine avait un air meurtri sur le visage et cette vision m'insupporta. Ces petits cons avaient fait tellement de dégâts sur Alec et aller savoir comment, je sentais que cette histoire n'était pas encore totalement éclaircie.
- Parce que la vie est une salope ? Il me regarda étonner d'une telle vulgarité, mais a cet instant et au vus de mes pensées mon langage était la dernière de mes préoccupations. Le système français comme tant d'autres ont encore de grosses lacunes dans la protection de l'enfance. On ne les met pas au centre de la politique, on les laisse de côté en espérant qu'en fermant les yeux les choses s'arrangeront. Ces violences ne datent pas d'hier. Beaucoup en ont fait les frais et cela continu. Alec n'est pour eux qu'un nombre dans un dossier. Par manque de moyens, les gens qui travaillent aux côtés des enfants perdent leur passion et cela se répercutent inévitablement sur les enfants. Personne ne s'en préoccupe puisqu'ils sont seuls et que personne ne bougera pour faire leur faire reconnaitre leur faute. Ça me révolte mais au fond je ne suis pas surpris. Une chose est sure néanmoins, plus jamais Alec ne mettra un pied dans ces centres.
- C'est criant de vérité ce que tu dis j'avoue je suis impressionné mais comment tu peux raisonner dans un moment pareil, j'ai l'impression que la colère que je ressens ne s'en ira pas tant que justice ne soit pas rendu.
- La colère ne sert à rien c'est elle qui brule toute ton énergie. Il faut la concentrer et la sortir au moment du finale, elle aura ainsi toute sa splendeur et sa gravité. On aura justice Antoine. Pour lui, mon regard dévia sur Alec serrer contre moi avant de revenir dans les orbes bleues d'Antoine, et à ce moment-là, je te jure ces connards n'auront pas de toute leur vie pour payer le mal qu'ils ont fait.
Antoine se rapprocha de moi et je pris à cet instant conscience qu'une seule et unique larme avait glissé sur ma joue. Il l'enleva et laissa sa main sur ma joue.
