Chapitre 9

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Lundi 18 juin 2018

Pdv Antoine :

Après les deux engueulades d'hier, je n'avais pas vraiment envie de débuter cette nouvelle journée par une nouvelle dispute pourtant me voilà maintenant dans le bureau de Didier. Il fallait remettre les choses en place avant l'entrainement de ce matin.

Joao et Alec étaient partis voir l'entrainement de l'équipe portugaise. Alec n'avait pas voulu rester pour le mien de ce matin. Il nous avait avoué ne pas vouloir croiser Didier tout de suite. Jo avait alors demandé à son cousin si cela poser problème et celui-ci a dit qu'il n'y avait aucun souci pour l'équipe. Il me semble que Mia et Manon étaient aussi de la partie. J'en voulais un peu à Didier de me priver de ces supporters, surtout après la discussion houleuse que j'ai eu hier avec Erika.

Le silence s'éternisa dans le bureau, mais j'étais déterminé à ne pas prendre la parole en premier. J'avais merdé oui, j'en étais conscient et quand bien même j'avais fait preuve de prudence ce n'était pas responsable. Cependant, les horreurs qu'il m'a balancées à la gueule et devant tout le monde en plus, il ne faut pas pousser.

- Tu n'attends quand même pas que je m'excuse Antoine rassure moi ? Tu as été complément stupide de te laisser entrainer dans ce plan foireux !

- Je rêve là, vous en remettez une couche ! J'étais ahuri. J'ai compris que j'étais en tort, c'est normal que vous m'ayez réprimandé mais vous n'auriez jamais dû le faire comme ça et encore moins vous en prendre à Alec et Joao. Ils n'y étaient pour rien. De plus, vos mots étaient blessants et il ne me semble pas que vous avoir entendu vous plaindre de mes performances avant cet incident. Je trouve votre réaction disproportionnée !

J'avais un peu révisé avec Joao. Il m'avait dit que j'avais tendance à être trop cru et brouillon dans mes discours. On avait un peu ficelé le truc histoire de n'avoir rien à me reprocher. Surtout d'un point de vue hiérarchique que Joao trouvait si important. Ce n'était pas exactement sorti comme prévu, mais au moins les insultes étaient enlevées. Joao serait fier de moi.

- Des mots « blessants » Antoine un peu de sérieux, si tu ne supportes pas les critiques il ne fallait pas se lancer dans cette carrière. Sinon, je peux prédire que tu n'iras pas bien loin. Il marqua une pause avant de me regarder droit dans les yeux. J'ai appris par le staff que tes si chers supporters étaient partis en direction de l'entrainement des Portugais. Sans doute pour célébrer leur victoire avec leur stratagème.

- Un stratagème ?

- Tu n'as tout de même pas cru que cette sortie était innocente ? Tu n'es pas aussi naïf que ça Antoine j'espère. La patinoire est l'un des lieux les plus propices aux accidents et bizarrement ; le type te propose de vous y rendre sans personne d'autre. Qui te dit qu'il n'espérait pas te voir t'effondrer avec une cheville ou un genou en moins. Voir une méchante coupure qui t'aurait privé du reste de la compétition !

De Deux Mondes Différents | A.G |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant