Chapitre 8

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Dimanche 17 juin 2018

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Dimanche 17 juin 2018

Pdv Antoine :

- Je pense toujours que c'est une mauvaise idée et que si quelqu'un remarque notre absence on va le sentir passer quelque chose de sévère !

- Arrête tu dis ça seulement parce que tu as peur ! Joao ne perdait rien pour attendre avec son petit air suffisant.

- N'importe quoi mais si je me casse un truc, c'est ma tête qui sera mis à prit. Impossible même de penser à renter en France !

- Tu dramatises un peu là !

- Allez Antoine c'est super facile ! Viens ! Alec avait un grand sourire aux lèvres alors qu'il patinait à tous vitesse dans la zone réservée aux enfants. Il tournoyait sans aucun problème à croire qu'il avait fait ça toute sa vie.

Voila la brillante idée de Joao, partir en secret pour aller à la patinoire Tatneft Arena de Kazan. Ce n'était absolument pas autorisé vu les risques élevés de se casser quelques choses. Mais Joao m'avait littéralement supplié avant qu'Alec ne le rejoigne et je n'avais pas pu dire non. On était parti assez tôt ce matin pour passer sous les radars du staff.

Et aussi incroyable que ça paraissait, nous avions réussi à prendre un taxi sans se faire repérer. C'est ainsi que je me suis retrouvais perché sur des patins alors que j'avais seulement prévu de les regarder. Mais là ou j'étais doué sur un terrain de foot, sur la glace s'était une tout autre histoire.

- Tu me rattraperas ? Demandais-je a Joao. Il roula des yeux avant de se rapprocher de moi.

- Donne-moi tes mains... Sans hésiter je lui tendis. Doucement, il m'écarta du bord que j'agrippais depuis presque un quart d'heure. Toujours tranquillement, Joao me tira plus vers le centre de la patinoire.

J'étais concentré sur mes pas de peur de me casser la gueule alors que Joao arrivait à patiner en arrière. En arrière ! Et j'étais sûr qu'il ne regardait pas ces pieds mais qu'il avait un œil ou sur moi ou sur Alec. Je finis par relever la tête et j'oubliais immédiatement que j'étais dans un équilibre précaire en voyant Joao.

Les lumières de la patinoires conférent a l'endroit une ambiance un peu Noel. Les couleurs chaudes des néons se reflétaient sur les cheveux bruns de Jo et ces yeux brillaient alors que son regard était fixé sur Alec qui semblait s'être fait un ami de course.

Il finit par détourner le regard pour me regarder. L'instant se suspendit alors que je prenais encore plus appui sur lui. Nos corps se rapprochèrent et délicatement, sans brusquerie, nos fronts se rencontrèrent.

Perdu dans les yeux de l'autre dans notre bulle, aucun bruit ne semblait nous parvenir. Alors doucement, nos lèvres suivirent le mouvement, mais lui comme moi savions.

Trop tôt, des choses à régler, à soigner, journaliste, discussion... Pas maintenant.

Pourtant, mes lèvres se déposèrent quand même aux bords des siennes sans les toucher directement, une attente et une promesse. En voyant l'expression de Joao, je me dis que j'avais bien fait. Maintenant j'en étais sûr. Nous aurions notre moment.

De Deux Mondes Différents | A.G |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant