Pdv Simon
De retour dans sa chambre mon Wille était en train de lire un livre ancien. Un vieux livre écrit par un vieux monsieur sûrement. J'aime lire, pas autant que lui certes. Je ne comprends pas l'amour qu'il voue à ses livres. Surtout pour les classiques d'un autre temps avec souvent des idéaux arriérés. De mon côté je m'occupais à mon passe temps préféré. Le regarder. Ses cheveux blonds lui tombant quelques fois sur les yeux, il les repousse d'un mouvement de tête. Ses yeux couleur miel. Ou je pourrais me noyer pendant des heures. Bouge à mesure qu'il lit les mots. Son petit nez fin. Sa bouche rose que je pourrais caresser de mes lèvres jusqu'à m'en damner. Emmitouflé dans son gilet appartenant à Érik.
- Je sais que je suis beau. Tu peux arrêter de me fixer comme ça. Tu me stresses. S'il te plait.
Pour accéder à sa demande. Je pose ma tête sur son ventre. Fixant le plafond. Instinctivement ses doigts retrouvent mes boucles. Ils s'entremêlent. Mes yeux se ferment à ce contact. Au bout d'une vingtaine de minutes, j'en veux un peu plus. Je tourne mon visage vers lui, semblant le comprendre sa main parcourt mon visage. Je profite de la pulpe de ses doigts sur ma peau pour commencer à me faire plus entreprenant. Caressant son torse à travers l'ouverture de son gilet. Il n'a aucune réaction. J'ouvre un peu plus ce qui m'empêche de toucher sa peau. Laissant apparaître son torse en entier. Je m'empresse de le picorer de milliers de petits baisers.
- Bébé qu'est ce que tu fais ?! Me demande Wille m'accordant enfin son attention. En reposant son bouquin.
- Déjà m'appelle pas bébé ! Puis je cherche ton attention. Je voulais un peu de douceur, je commençais à avoir envie de toi. Visiblement Roméo à l'air plus intéressant que moi. je lui réponds plus acide que je ne le voulais.
- Pourquoi ? En même temps c'est Shakespeare. Tu sais très bien que je ne peux pas y résister. Même pour toi.
- Je vois. Tu te branlera tout seul la prochaine fois que t'en aura envie.
- Bébé je rigole. Le...
- M'appelle pas comme ça je t'ai dis. Si c'est comme ça reste avec ton Shakespeare je vais me taper Robespierre.
- Quoi ? Hahaha.
- Tu préfère la compagnie d'un mec mort depuis je ne sais combien de temps, ou pire hétéro et prêt à mourir pour sa meuf. Plutôt que la mienne. Donc moi aussi je vais voir ailleurs.
- Ok mais pourquoi Robespierre ?
- C'est la même chose.
- Hahaha. Alors non. Shakespear et Robespierre sont deux personnes très différentes. Le premier est un dramaturge anglais alors que le deuxième est un révolutionnaire français.
- J'ai ni besoin d'un cours d'histoire ni d'un cours de littérature anglaise.
- Simon, le prend pas comme ça. T'es a fleur de peau des fois. Qu'est ce que tu voulais ?
- Je voulais juste un câlin. Je voulais de la douceur puis sentir tes caresses m'a donné envie de toi. J'ai essayé de te le montrer en douceur. Sans utiliser les mots pour être plus doux. Tu n'as pas réagi. Ça m'a refroidi.
- Excuse moi j'étais dans mon livre. Tu sais que je suis vraiment concentré dans ce que je lis. Un tremblement de terre ne me sortirai pas de ma lecture. Je sentais ton regard insistant sur moi me faisant réagir. Tes baisers aussi n'étant pas logiques avec mon histoire. Ces deux choses m'ont fait réagir.
- Non je ne savais pas. Je te laisse toujours tranquille quand tu lis. Je sais que c'est ton moment. Tu es tellement serein. Heureux. La seule fois ou je t'ai vu comme ça c'était quand on était en Allemagne et que je t'ai réveillé pour manger nos sushis. le moment ou tout a changé.
![](https://img.wattpad.com/cover/286425433-288-k410046.jpg)
VOUS LISEZ
Tes lèvres ont toujours panser mes blessures. ( Young Royals )
FanfictionUn prince. Un garde du corps. Un gala. Des étoiles. De l'eau. De l'amour. Des disputes. Des papillons. Des livres. Des chocolats chauds. Des milkshakes. Des secrets. Tout ça et plein d'autres trucs crée l'histoire de Wilhem et Simon. Pour dé...