Chapitre 87: Ibrahim 💜

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Pdv Simon

Nous voulions un endroit neutre c'est pour ça que nous nous retrouvons à l'hôtel. À peine la porte franchit ses lèvres se repose sur les miennes.

- Tu...

- Oui Wille j'en ai envie aussi mais je veux te redécouvrir toi et ton corps avant de faire quoi que ce soit.

Mes baisers descendent dans son cou pourtant je le sens tendu.

- Wille ? Je pose mes mains sur ses joues pour le forcer à me regarder. Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Tu n'as pas envie ?

- Si mais je ne ne peux pas m'empêcher de penser à Ibrahim. Savoir que quelqu'un d'autre à toucher ton corps, ta peau. Je comprends, je ne t'en veux pas. Je m'en veux à moi-même de ne pas réussir à passer outre. J'ai envie de toi pourtant je me pose un milliard de questions. Je glisse mes doigts entre les pour l'emmener sur le lit au milieu de la pièce. Assis, une jambe pendante, l'autre sur le lit, je pose ma main sur sa cuisse.

- Wille, pose moi toutes les questions que tu veux. Je te répondrai honnêtement.

Il se met face à moi en tailleur gardant ma main entre les siennes.

- Vous l'avez fait combien de fois ?

- Nous l'avons fait uniquement pendant la première tournée, des fois plusieurs fois par semaine, des fois pas du tout. Sachant qu'elle a duré mois je ne peux pas te donner une réponse exacte mais je dirais une dizaine de fois.

- Vous vous êtes protégés ?

- Oui toujours. J'ai même fait des tests après pour être sûr, j'ai toujours le mail sur mon téléphone si tu veux vérifier pourtant je te promets que je suis clean.

- Tu l'as aimé ?

- Non. Je n'ai toujours aimé que toi. Avec Ibrahim c'était purement sexuel.

Pensif, il hoche la tête.

- De mon côté, je n'ai jamais rien fait, même pas fait des sextoys. Tout ce que je voulais, c'était la pulpe de tes doigts sur ma peau. En dehors de mes devoirs royaux qui me prenait tout mon temps, je ne pensais qu'à toi. J'ai essayé plusieurs fois pourtant tout ce que je voulais au fond de au fond c'était toi. Au sens propre comme au sens figuré. Tu es le seul et l'unique, sexuellement et amoureusement.

- Ça fait douze ans Wille...

Seul son silence me répond. Je relève ma main pour la poser sur sa joue, une larme coule que je récupère avec mon pouce.

- Je suis honoré ainsi que désolé que tu n'as pas réussi à te défaire de moi.

- Embrasse-moi Simon.

- Wille...

- Tout va bien Simon, je te promets.

Mes prunelles plongent dans les siennes y cherchant une quelconque contre-indication. je n'en vois aucune et son sourire sincère finit de me convaincre. Nos lèvres se retrouvent comme si elles ne s'étaient jamais quittées. Le blond me bascule sur le lit, ses mains caressent partout où elles ont accès. La pulpe de mes doigts passe la barrière de tissu, remonte sur son dos, je ressens tous les frissons que ça lui procure. Ça plus ses baiser dans mon cou réveil ma chair de poule. Comme si j'étais la chose la plus précieuse qu'il n'ait jamais touché il détache un par un les boutons de ma chemise effleure ma peau métisse. Je de même de mon côté avant de le basculer sur le dos redécouvrant son corps de mes lèvres.

Une fois tous les deux nus, nos caresses buccales et manuelles ne s'arrêtent pas. Au contraire, la moindre parcelle de notre épiderme est recouverte par la pulpe d'une doigts ou nos baisers.

- Je t'aime tellement Wilhelm.

- Moi aussi je t'aime Simon. Tu m'as manqué.

Nous nous réfugions dans une longue et douce étreinte. Seule notre respiration brise le silence. Elle devient finalement plus sensuelle qu'on se met auparavant dans les boucles glisse sur mon dos pour se poser sur mes fesses.

- Je veux te sentir en moi, Simon.

- Avec joie Wille, pourtant j'ai peur de te faire mal tu veux faire comment ? Je te prépare ou...

- Soit doux, tout se passera bien. Me coupe t'il. Je veux que tu t'enfouisse en moi directement, je suis toujours excité par un peu de douleur même si je veux que ses retrouvailles soient douces.

- D'accord. Promets moi que si c'est trop douloureux pour toi tu me le dis.

- Promis Simon.

Je dépose un dernier baiser sur ses lèvres gonflées avant de commencer à m'enfoncer en lui. Ses prunelles ne quittent pas les miennes. Le plus délicatement possible, j'avance petit à petit lui faisant oublier sa douleur en l'embrassant partout sur son visage. Ce qui lui crée un petit sourire. Presque à la moitié ses yeux se ferment et mon prénom murmuré s'échappe de sa bouche.

- Wille, je t'ai fait mal ? Stoppant tous mes mouvements.

- Non mon ange, au contraire. Ton sexe en moi, ma peau sensible me procurent un million de sensations intenses. Cela fait longtemps, tout est décuplé, c'est incroyable. Continue s'il te plaît.

- Je suis honoré de te procurer autant de bien mon cœur.

- Doucement, je m'enfonce complètement en lui.

- C'est bon, je suis au bout.

- Ok, attends un peu s'il te plaît.

Pour seule réponse mes chaires roses mordillent les siennes. Quelques minutes plus tard, son corps ondule sous le mien. Mes vas et vient commencent tranquillement prenant de plus en plus d'ampleur au même titre que le plaisir du blond. Ses ongles me griffent, ses jambes s'enroulent autour de mes hanches. Notre jouissance commune nous transporte dans les étoiles. Essoufflé, ma tête se pose sur son torse, toujours en lui. Je bascule à ses côtés, sans attendre, sa chevelure d'or caresse ma poitrine pour écouter mes battements de cœur. Pendant qu'elle est chez toi et fleurs les papillons ainsi que les étoiles sur ma peau.

- Je t'aime Simon.

- Je t'aime Wilhelm.

Tes lèvres ont toujours panser mes blessures. ( Young Royals )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant