Tes lèvres ont toujours panser mes blessures. ( Young Royals )

Chapitre 18: Elles sont uniques💜

Pdv Simon

Tout ce qui c'est passé m'a fait réfléchir. On s'est dit qu'on est prêt à aller plus loin l'un avec l'autre. J'aimerai bien faire passer notre relation à l'étape supérieure. Je lui ai dis je t'aime. Il m'a répondu. Notre retour d'Allemagne s'est fait dans la bonne humeur et l'amour. Dans le jet privé, avec Oscar on a beaucoup rigolé. Le fait qu'il accepte mon passé d'escorte me réchauffe le cœur. Je peux maintenant être totalement transparent avec lui. Pareil pour Romy. Il veut m'aider à panser ma blessure. Ma blessure interne. Je suis amoureux. J'ai déjà eu des crushs, des coups de cœur pour quelques garçons. Pourtant quand je ressens l'amour que je ressens pour lui. Je comprends la véritable définition de ce mot. Je ne sais pas où il se situe mais son cœur parle pour lui. Ses battements de cœur sont uniques. Je sais qu'ils battent pour moi. J'ai envie de le voir. J'ai besoin de le voir. Je récupère mon téléphone puis lui envoi un message.

Hey mon cœur. Rejoins moi. S'il te plait. Je suis avec nos amis de métal et nos amies brillantes ❤.

Je finis ma réunion. Je serais là- bas dans une heure environ. ❤

Je bosse pas cette semaine. C'est celle d'Oscar. Félix est toujours auprès de sa femme et de sa fille. Il nous a envoyé un gif tout rose en nous disant qu'il nous raconterait tout quand il reviendrait.

Tu me manques.

Toi c'est tes boucles qui me manquent...

👑🐠👑🐠

1 heure plus tard

Allongés sur le sol, je regarde les étoiles. J'en pointe une qui brille.

- Romy...

Mes doigts effleurent le dessus de mon manteau. Là où se trouvent ses papillons. Elle me manque tellement.

- Je t'aime Romy.

- Je suis sûr qu'elle aussi. De là où elle est.

- Wille, tu m'as fait peur. Je t'ai pas entendu arriver.

Il s'assoit à côté de moi.

- Bonsoir mon ange.

- Salut mon cœur. T'as passé une bonne journée ?

- J'ai connu mieux. J'ai enchaîné les réunions plus ou moins inintéressantes. De plus Oscar te passe le bonjour. Il ne sera pas là ce soir. Il va chez ses parents. J'ai pas tout compris mais je transmets.

- On habite ensemble. C'est lui le coloc dont je t'ai parlé, qui ne pouvait pas nourrir mes poissons.

- Je vois.

- Ne sois pas jaloux. Je ne te l'ai pas écrit dans la lettre car je ne trouvais pas ça utile. Pourtant ce que je t'ai écris sur ce que je ressentais pour lui. Le fait qu'il m'a fait comprendre qu'il était gay. Tout ça est vrai. Ça je te l'ai dis car ça compte pour moi...

- Respire Simon. C'est vrai qu'on n'en a pas reparlé. Ce que tu as vécu avec lui fait partie de ton passé. Ça t'a construit. Ça ne me regarde pas plus que ce que tu m'en a dis. Il fait partie de ton présent. Ton présent qui te forge. Je suis heureux que tu aies des gens comme lui dans ta vie. De plus, j'avoue que je suis un peu jaloux certes. C'est normal. Je te fais confiance. Je me dis que c'est à moi que tu a donné une fellation et pas à lui. A moins que....

- Je te promets que tu es le seul à qui j'en ai donné de façon impromptue.

- Impromptue ?

- Oui. Celles que je donnais à mes clients étaient prévues. On se protégeait. Alors que les nôtres se sont fait dans le feu de l'action. C'était la suite logique des évènements.

- Je comprends. Je sais pas trop si c'est pour ça que tu m'a fait venir. Tout a été dit dans ta lettre. De mon côté, je n'ai rien à ajouter.

- Non. C'est pas pour ça que je t'ai demandé de venir. Je ne sais pas comment tourner le truc pour que ça ne se fasse pas de façon trop mécanique.

- Je comprends pas.

- Je sais.

Quelques gouttes commencent à tomber. Mon blond relève la tête. Écarte les bras pour accueillir la pluie. Mort de rire je me jette dans ses bras. Il les resserre autour de moi. Je relève ma tête vers lui. Nos nez s'effleurent.

- Les gens  pensent que les gouttes de pluie sont toutes les mêmes. Or elles sont uniques. Comme les étoiles. Comme les premiers baisers...

- Tu veux m'embrasser ?

Je me redresse, n'osant plus le regarder.

- Je.... Je sais pas...

- Tu ne sais pas ? Je ne peux pas savoir à ta place. Je sais par contre que moi je le veux.

- Tu veux m'embrasser ?

- Non. Je veux que tu m'embrasses.

- C'est la même chose.

- Pas vraiment. Le fait que je veuille que tu m'embrasses ne veut pas dire que moi je veux le faire.

- Tu veux pas m'embrasser ?

- J'ai pas dis ça non plus.

- ........

- Ce que je t'ai dis c'est que c'est toi qui veut potentiellement m'embrasser. C'est à toi de faire le premier pas. Comme tu n'es pas sur je voulais t'encourager un peu.

- T'es plus en train de me perdre

- Je....

Pour le faire taire, je plaque ma main sur sa bouche.

- Tais toi s'il te plait. Contente toi de me répondre. Si je pose mes lèvres sur les tiennes, est-ce que tu vas me repousser ?

Ses yeux se baissent sur mes doigts. Je la retire. Une minute s'écoule. Deux. Trois.

- Wilhelm dit quelque chose.

- Tu m'a demandé de me taire.

- Putain.

Je me relève. Commençant à partir, il me retient par le poignet.

- Tu vas où ?

- Je sais pas. Voir si un des êtres de métal veut bien m'embrasser.

- Tu ne sais pas grand chose ce soir.

- Moque toi de moi en plus. Je ne sais pas à quoi tu joue Wilhelm. Ni ce que tu veux. Personnellement je ne peux pas aller plus loin si ce n'est pas clair.

Il se redresse pour se placer face à moi. Ses mains se posent sur mes hanches.

- Non.

- Non quoi ?

- Je réponds à ta question. Non je ne te repousserai pas si tu poses tes lèvres sur les miennes. 

Je plonge mon regard dans le sien. Un sourire sincère se pose sur son visage. Une de ses mains atterrit sur ma joue. Il pose son front sur le mien. Ferme ses yeux. J'hésite quelques secondes. Son nez effleure consciemment le mien. Une décharge électrique se répand dans tout mon corps. Mes chaires roses se posent sur les miennes. Aucune pensée cohérente ne se forme dans mon esprit. Seule sa peau contre la mienne, me fait ressentir quelque chose. Le contact de ses lèvres sur les miennes, est la seule chose que je comprends. Ça me suffit amplement. Mes bras se croisent derrière sa nuque pendant que j'intensifie le baiser. Ses doigts se perdent dans mes boucles. Il répond à mon baiser avec la même ardeur. Par manque de souffle nous nous séparons.

- Maintenant c'est à mon tour de vouloir t'embrasser.

- Je te promets que je ne te rejetterai pas. Embrasse-moi sous les étoiles.

- Embrasse moi jusqu'au lever du soleil.

Ses lèvres se reposent sur les miennes, pour ne plus les quitter de toute la nuit.