Tes lèvres ont toujours panser mes blessures. ( Young Royals )

Chapitre 38: Montre 💙

Pdv Wille

- Simon, j'ai envie de toi.

Ses yeux chocolat se plonge dans les miens.

- C'est faux.

- Pardon ?

- Tu n'as pas envie de moi. Tu n'as pas les yeux qui pétillent. Tu n'as aucun geste tendre. Tu me le dis, alors que d'habitude tu me le fais comprendre. Soit honnête avec toi-même. Tu le seras avec moi. Nous.

- Simon….

- Wille…

- Tu as raison. Excuse-moi Simon. J'ai envie de sexe pour oublier l'horrible nouvelles que je viens d'apprendre. Je…

- Stop. Je t'ai demandé d'être honnête avec moi pour le sexe. Rien ne t'oblige à me dire ce qu'il te tracasse. Si c'est vraiment ce que tu veux, on peut le faire.

Je hoche la tête, me déshabille. Simon fait de même. Mes paumes le poussent sur son lit.

Ses mains atterrissent sur mes joues. Ses lèvres sur les miennes. Ma main descend sur son sexe quand je me mets à pleurer. Ça ne veut pas sortir de ma tête. Je m'écroule sur lui, ma tête au niveau de son cœur. Ses phalanges jouent dans mes mèches blondes sans dire un mot.

Ses battements de cœur m'apaisent. Jusqu'au moment où je me rappelle que le sien ne bat plus. Je me redresse le plus vite possible, m'asseillant sur le rebord du lit. Tremblant.

- Wille…

Je prends ma tête dans mes mains. La sienne se pose sur mon épaule. Il plaque son dos au mien, m'entourant de ses bras. Mon corps se crispe. Frissonne.

Comment je peux encore ressentir des trucs comme ça alors qu'Erik…

Je me lève pour me placer face à la fenêtre. Sentant le regard déboussolé de mon bouclé sur moi. Grâce au bruit du tissu, je comprends qu'il se rhabille. Lui aussi il m'abandonne ?

Mes jambes, incapable de me soutenir plus longtemps. Cèdent. Nu, sur le sol, mes larmes coulent sans s'arrêter. Mon corps tremble de toute part. Ma respiration se coupe. Mes pensées s'embrouillent.

- Wille !!

Il court vers moi, m'enroule encore une fois dans ses bras.

- Wille, tout va bien. Je suis là pour toi. Respire profondément. Écoute ma voix. Tu es dans ta chambre. Dans mes bras. Tu es en sécurité.

La brume qui avait pris possession de mon cerveau diminue sous ses mots rassurants. Je me laisse aller complètement contre lui. Dans un état de semi-conscience.

- Mon cœur, je vais te porter.

Le basané met la couette sur mon corps avant de se glisser à mes côtés. Me protégeant de ses bras musclés. Son odeur de fraise m'apaise. Dans un murmure je lui demande.

- Promets moi que jamais tu ne m'abandonneras.

Ses bras m'enserrent plus fort. Il se rapproche de moi, plaque son torse à mon dos, niche sa tête dans mon cou.

- Je te promets Wilhelm. Je ne t'abandonnerai jamais. Si pour x ou y raison, je ne suis pas à tes côtés. Regarde les étoiles. Je serai sûrement en train de faire pareil. La plus brillante étoile veillera sur toi, si je ne peux pas le faire. Je t'aime mon cœur. Tu peux t'apaiser. Ton cœur bat trop vite. J'enroule mes doigts autour des siens avant de plonger dans un sommeil agité.

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Je me réveille en hurlant. Des bras m'enserrent. Je me débat sans succès.