Juste la montagne, toi, et moi. [En Cours]

15. Si seulement.

Coucou tout le monde. Je suis désolée, mais si vous suivez l'histoire depuis le début de la parution des chapitres, vous avez déjà lu ce chapitre, il a juste été un peu modifié.

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Tous les regards se tournèrent brusquement dans la même direction. Une jeune femme magnifique venait de faire son apparition dans la cour du château. Elle était éblouissante et capta l'attention de tous les convives. Elle portait une robe cintrée qui mettait en valeur sa taille fine et des escarpins qui rehaussaient sa silhouette. Sa tenue possédait juste ce qu'il fallait de tissus pour la mettre en valeur et laisser imaginer des courbes bien proportionnées, sans être du tout provocantes. Ses cheveux soigneusement coiffés mettaient en valeur son visage maquillé avec soin.

Heidi voyait bien tous les regards se tourner vers elle, ce qui la mettait encore plus mal à l'aise. À cause de cet accoutrement, elle avait l'impression d'être déguisée et complètement ridicule. Elle peinait à marcher avec ses chaussures si inconfortables et se demandait qui avait bien pu inventer de tels objets de torture. Elle aurait voulu sauter dans ses vêtements habituels et partir en courant - pieds nus bien sûr. Seulement il lui faudrait encore attendre.

À ce moment-là, j'avais l'impression d'être retourné à Francfort, sous les ordres de Mlle Rottenmeier, je n'avais qu'une envie, c'était de déguerpir de là. C'est peut être ce que j'aurais dû faire d'ailleurs.

"Encore une de ces filles tirées à quatre épingles qui veut qu'on ne voie qu'elle", s'était dit Peter en l'apercevant, sans la reconnaître. Heidi s'avança vers cette foule inquiétante d'un pas hésitant et chancelant. Enfin, elle aperçut Anna et s'approcha pour la saluer.

- Anna, je suis tellement heureuse de te voir, ça fait si longtemps ! Félicitations !
- Heidi ! Tu es resplendissante !

Peter qui se trouvait non loin de là, entendit les deux jeunes femmes. Le choc de la surprise lui fit faire quelques pas en arrière. Il peinait à croire que cette jeune femme était bel et bien Heidi, sa Heidi. Il la regarda à nouveau plus attentivement, et à son étonnement, c'était bien elle ! Il fronce les sourcils en repensant à tous ces regards tournés vers elle lors de son arrivée. Le rouge lui monta aux joues en l'admirant, si élégante et gracieuse.

Le mariage avait lieu dans un village voisin du leur, celui où était née Anna avant de déménager à Dorfï, où elle avait grandi. La fête se déroulerait dans la cour d'un somptueux château, c'est aussi là que seraient bientôt prononcés les vœux du mariage.

Assez rapidement après leur arrivée, le maire arriva pour prononcer les vœux du mariage.

Tout le monde prit place sur les chaises disposées là à cet effet, dans un grand remu ménage. Le marié visiblement ému, se plaça à côté du maire, sous une arche couverte de fleurs disposée là à cet effet.
Heidi chercha Peter du regard et l'aperçut deux rangs plus loin. Trop tard pour le rejoindre.

Je supportais encore un peu la foule à cette époque. J'aurais dû rejoindre Peter quand même en fin de compte, ça aurait peut être évité tout ça.

Derrière elle, un jeune homme, l'aperçut, il l'observa quelques instants pendant qu'elle se retournait pour trouver Peter, puis il se pencha vers elle.

- Bonjour mademoiselle, pourrais-je avoir l'honneur de connaître le nom d'une si ravissante jeune femme ?
Heidi se retourna, un peu surprise.
- Heidi, répondit-elle avant de se redresser rapidement vers l'avant.
- Enchanté, insista-il, je m'appelle Joël.