10 Tournure inattendue.

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Oups 😖, désolé pour le retard de publication, je vais être honnête, j'avais complètement zappé qu'on était le 15 hier.

♧♧♧

Cette nuit, Peter finit par croire que le soleil ne viendrai jamais stopper cette nuit interminable, et qu'elle resterait, éternelle. Ironie du sort, pour une fois que les projets de travaux à venir ne sont pas venus fragmenter sa nuit en innombrables petits morceaux, c'est d'autres soucis qui viennent le tourmenter. Il n'a eu cesse chacunes des longues heures d'obscurité, de se répéter encore et encore les paroles de Heidi. Même si il comprend qu'elle n'était pas vraiment elle quand elle lui a dit tout ça, ces mots, venant d'elle le blesse profondément, comme si son cœur se fissurait.

Enfin, le jour vint interrompre ses tristes réflexions. Aussitôt il se lève, et très vite, il se prépare pour rejoindre Marinette. Mais en arrivant devant la grange, stupeur, la jeune femme n'est pas arrivée. C'est bien la première fois que j'arrive en premier songe Peter. Plutôt que d'attendre, il attaque alors la traite. Il a déjà commencé depuis un bon moment quand Marinnette arrive.

- Oh je suis en retard, s'exclame-t-elle en voyant toute l'avance que le jeune homme a pris, désolée je ne pensais pas qu'il était si tard.
- Non t'es pas en retard, c'est moi qui suis en avance.
- Ta mère t'a sorti du lit, s'esclaffe-t-elle.
- Eh ! répond-il faussement indigné. Ça m'arrive aussi d'être matinal. Plus sérieusement, j'ai mal dormi cette nuit.
- C'est à cause de ce qui s'est passé hier avec ton amie ? devine la jeune femme.
- Non, ment-il avec un ton plus sec qu'il l'aurait voulu.
- Quesqu'il lui est arrivé au fait, rien de grave j'espère ?
- Elle s'inquiète pour le village et la montagne surtout... continue Pete. Il ne ment pas vraiment sont-il, il homet seulement la partie principal.
- La montagne ?
- Il y a des promoteurs qui se sont mis dans la tête que le coin est idéal pour un complexe de remise en forme pour riches. Ils veulent tout raser pour bâtir leur truc.
- Et vous avez rien fait pour empêcher ça ?
- Si, on a même réussi à convaincre la plupart des habitants de s'opposer, mais trop tard, ils avaient déjà envoyé leurs feuilles de sondages.
- Je peux vous aider.

***

Le grand-père, qui lui aussi s'est retourné toute la nuit, désespère de voir sa petite fille se réveiller enfin, afin de lui apporter la réponse à toutes ces questions qui se bousculent dans son esprit. Il ne l'avait jamais vu dans un tel état, et ne comprend pas ce qui a bien pu arriver. Cela fait déjà quelques temps qu'il voit bien qu'elle n'est pas aussi joyeuse que d'habitude, même si elle fait de son possible pour le cacher, prétextant la fatigue. Seulement, elle ne lui dit rien des raisons de ce mal-être, sûrement pour ne pas l'inquiéter pense-t-il. Est-ce les événements passés avec ce stupide bourgeois qui viennent la hanter ? Il en doute, la jeune femme lui ayant donné l'impression de s'être complètement remise. Il sait que les seules personnes comptant suffisamment pour elle pour lui causer un tel désarroi sont lui-même et Peter. Alors même si cela lui paraît improbable, il ne voit pas d'autre coupable que le jeune berger. Si c'est le cas, il entendra parler de lui, et n'a pas intérêt à se montrer.

***

Heidi, de son côté aussi a passé une nuit tumultueuse. Les phrases des gamins du village ainsi que celle de Peter lui ont fait échos encore et encore jusqu'à ce que, harassée de fatigue, le sommeil l'emporte. C'est donc tard qu'elle s'est éveillée ce matin-là. Elle a compris que la veille, son grand-père, ayant préféré la laisser se remettre de ses émotions, s'est abstenu de lui poser les questions qui lui brûlait les lèvres. Elle sait donc que ce matin il faudra qu'elle lui donne des explications. Seulement, elle peine à démêler toutes les informations des événements de la veille.
Quand elle est descendu au village la veille, elle n'était déjà pas dans son état normal, remué par tout ce qui se trame à l'horizon. Inexorablement, la date du début des travaux se rapproche, et c'est tout son univers qui va sauter en éclats. Plus le temps passe, plus cette perspective l'oppresse. C'est donc profondément troublée par cette perspective, et les larmes aux yeux qu'elle s'est rendu au village. Alors quand les trois tête dures du village l'ont assailli, (voir chapitre 6) elle ne fut pas en capacité d'analyser correctement ce qu'ils lui ont dit. Malgré elle, chacun des mots de cette discussion maudite restent gravés dans son esprit, et se répètent en boucle.

Juste la montagne, toi, et moi. [En Cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant