Viking de feu et de sang T1 🔞(récit terminé)

Chapitre 24

Debout près du lit, Eirik étudiait sa femme allongée, nue, il la trouvait tellement belle qu'il espérait graver cette image dans sa mémoire pour toujours. Aliénor leva une jambe et effleura le torse de son mari avec son pied pour le sortir de sa rêverie.

Le guerrier lui saisit la jambe et tout en regardant sa femme dans les yeux, il lui embrassa l'intérieur de la cheville. Lentement, il couvrit sa jambe de petits baisers.

La peau d'Aliénor s'enflammait sous ses lèvres, sentant parfois sa langue et les picotements de sa barbe. Quand Eirik lui embrassa l'intérieur du genou, Aliénor gémit en se demandant s'il allait continuer son exploration le long de sa cuisse.

Eirik s'installa sur le lit et embrassa le bas ventre de sa femme. Sa peau était si douce qu'elle le rendait fou, l'incitant à céder à ses désirs. Aliénor caressa la nuque de son mari, tandis qu'il couvrait son ventre de baisers tout en insinuant ses doigts dans le sexe humide de sa femme. Aliénor gémit plus fort.

Eirik effleurait, embrassait, léchait, mordillait ou suçotait sa peau, en remontant vers ses seins tandis que ses doigts continuaient d'explorer l'intimité d'Aliénor. Gémissante et fiévreuse, sa compagne murmurait son prénom, l'incitant à poursuivre.

Eirik s'attarda sur ses seins, puis quand il réalisa que l'attente allait finir par le rendre fou, il retira sa main pour s'installer entre les cuisses de sa femme. Haletante, Aliénor chercha son regard, désireuse qu'il vienne enfin en elle. Eirik la pénétra d'un coup de rein, grognant de satisfaction.

Le guerrier s'allongea sur sa femme, se tenant sur les avant-bras et couvrant sa gorge de baisers. Le guerrier allait et venait en elle, dans des mouvements rapides et profonds, lui arrachant des petits cris de plaisir. Soudain, Aliénor pleura.

— Je te fais mal ? s'inquiéta-t-il d'une voix rauque.

— Non, répondit la jeune femme. J'ai peur d'être en train de rêver et que tu ne sois plus là demain au réveil, souffla-t-elle en pleurs.

Eirik lui sourit puis l'embrassa :

— Je suis bien là, murmura-t-il en reprenant le rythme de ses va-et-vient.

— Oui, gémit-elle, tu es bien là, souffla-t-elle en s'accrochant à lui.

Attentionné, Eirik emmena sa femme toute proche de l'orgasme et c'est ensemble que le couple atteignit l'extase.

Eirik se retira et ouvrit les couvertures pour que le couple s'installe pour la nuit. Aliénor se blottit contre le guerrier, le corps toujours vibrant sous l'effet de l'orgasme. Heureuse, elle leva la tête vers Eirik et remarqua que son regard s'assombrissait. « Ses démons ne le laisseront pas tranquille » se désola-t-elle.

Aliénor caressa le torse de son mari et se mit à fredonner la berceuse. Eirik la pressa plus fort contre lui et lui embrassa le front.

En fin de matinée, Eirik repéra Aliénor qui quittait le village, munie d'une hachette, l'air renfrogné. Le guerrier sourit et quitta son entrainement pour la suivre, discrètement.

Il la trouva au bord de la rivière, s'acharnant à retirer l'écorce d'une grosse branche de saule blanc qui était tombée.

— Que fais-tu ? lui demanda-t-il en approchant.

Aliénor sursauta et se retourna pour dévisager son mari.

— Il me faut plus d'écorce, répondit-elle en reprenant son travail.

Eirik lui saisit l'outil et il s'agenouilla pour retirer l'écorce.

— A quoi est-ce que ça va servir ? demanda-t-il en regardant sa femme s'essuyer le front.