Académie de Vampires tome 1

Chapitre 17

Les images commençaient a être plus nètes autour de moi, et ma respiration était de nouveau régulière. Seul un horrible mal de tête me rappellais les terribles événements de la veille. Je ferme les yeux et soupire, en fin hors de danger. Le crépitement d'un feu près de moi se fait entedre, et répend toute sa chaleur dans la pièce. L'humidité n'est que chose du passé, si il y en a eu dans cette caverne. Des coquillages ont été entassés dans un coin et une pile de bois avait été déposé a coté de ceux-ci.

-C'est bien aménagé, dites-donc! Dis-je d'une voix faible.

-Oui, on risque d'être pris ici un peu plus longtemps que prévu... Opina Lara. Au fait, on a tous eu très peur pour toi, hier.

-J'ai dormi toute une journée?

-Oui, affirma Julie.

-Quelle heure est-il?

-Presque trois heures de l'après-midi, confirma Claude en regardant le petit cadran qu'ils avaient fabriqué avec les rayons du soleil.

-Ça alors... Je suis désolée.

-Ce n'est pas ta faute, voyons, rétorque Guillaume.

-Encore une fois, tu te remet tout sur le dos, soupire Lara. Tu es vraiment injuste avec toi-même.

-Pas du tout, je...

-Tut, tut, tut! Arrêtes ça tout de suite!

-Bon,bon, d'accord, je vais essayer.

-Bien, affirma Guillaume.

-Et, par "Plus longtemps que prévu", que voulais-tu dire?

-On va être pris dans cette caverne pour au moin une semaine, le temps que les policiers viennent évaluer le cadavre du monstre marin...

-Oh non... On ne sera pas la a temps pour l'école?

-J'ai bien peur que non, dit Claude en secouant la tête.

-Au moins, vous n'aurez pas besoin de voir les lunettes du prof de français! Lança Guillaume.

Lentement, comme si au moindre geste brusque, ma peau pourrait s'éfriter au bout de ses doigts, il passe ceux-ci sur ma joue, alors que j'esquissais un sourire.

-La créature est retournée a la mer, et est morte quelque seconde après. Tu nous as tous sauvés, Shemy. Tous, dit-il pour mon information.

Un frisson me parcoure l'échine, et un mince sourire illumine mon visage.

-Ça lui apprendra a s'en prendre a moi, répliquais-je d'une vois faible, se voulant une tinte de défi.

Il rit doucement.

-En effet, rappelles-moi de ne jamais t'énervé.

Je sourit a mon tour. Après un cour moment de silence, il demande:

-Comment fais-tu?

-Comment je fais quoi? Dis-je, un peu déboussolée.

-Pour qu'en un seul regard, tous autour de moi s'écroule, et que mon coeur batte pour toi. Pour qu' a chaque fois que tu n'es pas la, je m'inquiète a savoir si tout va bien. Dis-moi, comment fais-tu?

Puis, il pose ses lèvres sur mon front. Je ferme les yeux, et tout autour de moi s'écroule. Ce moment aurais pu durer des jours, des semaines, je ne m'en serait pas lasser. Ni un, ni l'autre, ne voulions prononçer un mot, de peur de casser cette ambiance. C'était plus merveilleux que tout ce que j'avais vécu jusqu'a présent.

C'était tout simplement magique.