Académie de Vampires tome 1

Chapitre 18

-C'est pas trop tôt! S'eclama Lara derrière Guillaume.

-Que veux-tu dire? Demandais-je.

-Ne fais pas l'idiote, seul un fou n'aurais pas remarquer les regards que vous vous lançez!

Mes joues s'empourpèrent.

-En effet, il était temps, lança Guillaume en riant.

-Alors, tu m'aimes? Demandais-je d'une petite voix.

-Oui. Et toi?

-Hum... Laisses-moi y penser!

-Bon...

-Ah! J'ai trouvé: La réponse est... Oui!

Il sourit et s'assit à mes cotés, et passa sa main autour de ma taille.

-Vous êtes vraiment cute!

-Qui aurais cru qu'un héros tomberait sous le charme d'une simple étudiante? m'exclamais-je en riant.

-Tu n'es pas qu'une simple étudiante! C'est toi, le héros de cette aventure! Dit Guillaume.

-Pff, soufflais-je, c'est à cause de moi que bon nombre de problèmes ont commençés aussi...

-Shemy! S'exclament les quatre en même temps.

-Bon, bon, je ne fais que dire la vérité.

-La vérité est que tu es celle qui a réglé ces problèmes, justement, ajoute Lara.

Je me tourne vers Guillaume. Son regard ébène croise le mien, et je savoure cet instant. Mais je me sens vite rougir, et me tourne vers les filles, avant de me blottir contre Guillaume.

Lara me sourit, aussitôt imitée par Julie et Claude. Je soupire, et sourit à mon tour.

-Je me demande comment cette folle aventure va se terminer! Dis-je pensivement.

-On devrait en écrire un livre! S'exclama Lara.

Je rigolai.

-En effet, mais nous risquerions de nous attirer des ennuis, vu ce qu'on a fait à la plage...

Je me tournai vers Guillaume en souriant.

-Au moins, c'était pour une bonne cause.

Il me sourit. Soudain, des bruits de pas se font entendre. Guillaume et Lara éteignent le feu, et Guillaume bloque l'entré grâce à ses pouvoirs. Dans le noir, nous restons silencieux, attentifs aux moindres bruit. Puis, l'odeur du sang du monstre me parvient au narines. Mes instincs de vampire prennent le dessus sur mes émotions pendant quelque instants, ce qui me donne un léger étourdissement. Je retrouve vite mon calme, avant de me blottir encore plus contre Guillaume, qui pose son menton sur ma tête et ses bras sur mes épaules, ce qui me donne un peu plus de courage. Je n'ose pas regarder devant; je regarde donc par terre, ou je ferme les yeux. Les bruits de pas s'éloignent, et tout le monde prends une grande respiration.

-Ouf! On a eu chaud!