Chapitre 28

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"Qu'est-ce que je vais devenir?" Me dis-je.

Je ne sais pas. Je ne sais tout simplement pas.

Je devrai me battre seule, avec pour seul homme à mes côtés Izak. Izak, le garçon que je ne connais à peine, celui qui m'a sauvé, celui qui m'a aidé, celui qui m'a épargné. Celui qui m'a écouté mais surtout, qui a cru en moi. Il me fait confiance.

Soudainement, une secousse nous jète tout les deux par terre. Je sens l'avion ralentir, et le vrombissement des moteurs s'éteint...

-Nous sommes arrivés, dis-je.

Il commence à fouiller dans les boîtes et me tends une cape brune. Je l'enfile et cache mon visage à l'aide de la capuche. Izak hoche de la tête et se dirige vers les portes. Nous sortons de l'entrepôt. Des gens passe à côtés de nous, sans toutefois me remarquer, et j'en suis bien heureuse.

Lentement, nous atteignons les portes. Nous sortons et Izak pose sa main sur mon épaule pour me guider.

-Il va falloir te battre pour sortir de cet endroit, dis Izak tristement. Mais je serai à tes côtés, reprit-il.

Nous avancions toujours dans la foule quand une main ferme me saisi le bras.

-Mais que vois-je... Une nouvelle recrue?

Gardant la tête basse, mon sang ne fit qu'un tour.

-Oui.

-Très bien... Content d'apprendre que vous avez prit la bonne décision, mademoiselle Larivière.

Mon sang se glace dans mes veines.

Puis, tout se passe rapidement. Izak me pousse derrière lui et se place entre mon interlocuteur et moi. Mes mains défirent rapidement le costume que je portais, soit la cape et le capuchon.

-Izak, dit mon interlocuteur, qui, à ma grande surprise, se révèle être le premier ministre lui-même.

-Monsieur le premier ministre, répondit-il.

Le premier ministre secoue de la tête.

-Je suis déçu. Je croyais que tu étais du bon côté.

-Je suis du bon côté.

Un des homme qui marchaient avec le ministre secoue de la main, ce qui propulse Izak sur le côté.

-Très chère Shemy. Une des plus brillantes élèves de l'Académie des Vampires.

Deux barraques me prirent les bras. Mais, le sang battant dans mes veines, je fixait le ministre avec rage.

-Pourquoi refusez-vous de montrer vos pouvoirs, Monsieur le Ministre? Dis-je, d'un ton qui me parut anormalement calme.

Il hausse un sourcil.

-Je me les ai fait retirés.

-Mais, et corrigez-moi si je me trompe, n'êtes-vous pas l'inventeur de cette machine, outil de torture, disiez-vous, pour les prisonniers.

Son visage me parut blême pour un instant.

-Jetez-là en prison.

Les deux baraques m'entraînèrent vers la prison.

-Et une dernière chose, dit-il, se tournant vers moi.

-Tu seras la dernière à passer à la machine de torture.

Mon coeur manque un battement et je me met à me débattre comme un animal pris en cage.

Mais en vain. On me jette dans une pièce noire, complètement noire, sans ménagement. Mais je ne me décourage pas pour autant. Je tape furieusement sur la porte, jusqu'à ce que de mon poing coule le sang qui bouille dans mes veines. Mais une voix dans le noir me glace le sang.

-Ce ne sera pas utile.

Figée, je n'ose pas me retourner.

-Qui êtes-vous?

-Tu sais qui je suis.

Je fronce les sourcils.

-Je suis désolée, je ne connait personne qui soit en prison.

-Ah non?

Sa voix râpeuse et froide me donne des frissons.

Puis, je me retourne pour découvrir...

Moi.

Académie de Vampires tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant