Recueil d'os Haikyuu

Foyer - Osasuna

Léger TW très légère mention de child abuse

Suna est enfant unique dans cet os

Rintarou avait toujours fait tout son possible pour donner le moins d'informations possible sur son enfance et sa situation familiale.

Ça signifiait esquiver toute question à ce sujet, éviter les endroits trop bruyant ou stressant, avoir un comportement assez moyen a l'école pour être sûr qu'on ne demande pas à convoquer sa mère...

Il avait appris à danser habilement entre ces situations pour les esquiver, mais bien sûr un jour ça avait merdé.

C'était tout con, juste une tasse casée dans le local du club (l'enquête d'à qui appartenait la tasse est toujours de service), Aran s'était approché (probablement pour l'aider à nettoyer) mais Rintarou avait eu peur. Ridiculement peur. Alors il avait levé les bras entre eux, dans un reflex qu'il pensait avoir oublié. Les quelques secondes qui s'écoulaient semblée être des heures, et ce n'était que lorsque Kita lui demandait s'il allait bien que Rintarou put reprendre ses esprits et mouvements. Il bafouilla quelques excuses et s'enfuit du local.

Il était bouffé par l'anxiété et la honte. Il aurait voulu s'enfuir loin jusqu'à ce que ses amis oubliés tous son comportement étrange.

Mais bien sûr, ils l'avaient rattrapé assez vite et lui avait demandé quelques explications. Rintarou avait répondu en quelques mots, et ils lui demandèrent qu'es ce qu'ils pouvaient faire pour qu'ils se sente mieux.

Rintarou ne voulait pas de pitié, l'idée d'être une chose fragile "à manipuler avec précautions" le rendait malade. Mais il savait qu'ils ne le lâcherait pas si simplement. Alors il demanda le minimum "évitez les soudain grands gestes ou bruits -comme des cris ou autre. Et surtout, souvenez vous que vous n'avez pas besoin de savoir quoique ce soit et que je n'ai pas besoin d'en parler."

Ça s'était arrêté là, et Rintarou se promis de ne jamais ramener ce sujet entre eux.

Enfin, il en avait un peu parler à Osamu, pendant ces chaudes nuits d'été, devant le Konbini. Il avait parler de son absence de géniteur, et puit de l'ancien petit ami de son mère (bien que ne pouvant qu'effleurer ce passage, étant donné de son manque de souvenirs) et il avait raconté comment sa mère n'était pas quelqu'un de mauvais, mais qu'elle avait elle aussi beaucoup de problèmes et qu'elle avait déjà du mal à s'occuper d'elle même.

Osamu n'avait rien dit, il s'était contenté d'hocher la tête de temps en temps en fixant Rintarou avec un regard emplit d'affection. Il n'avait initié aucun contact, demander aucun baiser, mais avait immédiatement pris Rintarou dans ses bras lorsque celui ci s'était blotti davantage contre son petit ami.

Quelques semaines avait passé avant qu'il ne soit officiellement inviter chez les Miya pour le dîner.

Rintarou était stressé. Il avait beau avoir était de nombreuses fois chez les jumeaux, il n'avait jamais rencontré leurs parents. Et ça le stressait.

Il avait essayé de bien s'habiller (c'est à dire un jean et une chemise noire) et d'avoir suffisamment de sommeil la veille pour éviter les cernes qui lui valait d'être vu comme un toxico par la moitié du lycée (mission échouée).

Il avait sonné à la porte (non sans une légère boule au ventre, on lui avait dit que c'est normale d'être stressé de voir sa "belle famille" pour la première fois.) et Aiko Miya ouvrit.

La première pensée de Rintarou fut que ses fils avait tout deux hérités de son visage.

Osamu vient rapidement le saluer d'une entreinte (lui aussi semblé un peu gêné à l'idée d'embrasser son petit ami devant ses parents) et Atsumu le saluer en en voulant pareil (Rintarou refusa, le passeur savait très bien qu'il n'était pas fan de contact physique avec quelqu'un d'autre qu'Osamu. Mais pourtant il demandait quand même à chaque fois.