Recueil d'os Haikyuu

Suna Rintarou est un gars stable et calme

Rintarou ne se considère pas comme quelqu'un de sensible ou émotionnel. D'ailleurs, toute personne le connaissant serait d'accord que ces abjectifs sont surtout des antonymes de Suna Rintarou.

Il n'a pas facilement peur des bruits dans la nuit, et n'est pas plus atteint que ça par, par exemple, un échec. En toute honnêteté, Rintarou a conscience d'être un gars assez stable et calme dans la grande majorité des situations possibles.

Rintarou n'est pas émotionnel ni sensible, c'est un fait. Et surtout, il n'est pas atteint par presque n'importe quel type de fiction. Même quand il était enfant, il n'avait pas pleuré devant la mort de la maman de Bambi, et il était confus que les autres enfants de son âge trouvaient que ses films préférés font peur.

Presque.

Le point faible de Rintarou, est d'autre d'un idiot finit.

Un idiot qui, au millieu de la nuit, au lieu de dormir comme un lycéen et sportif responsable et respectueux envers lui-même, se décide à voir quelques "classiques" du cinéma. Quelques classiques connus mais peu réellement regarder à cause de leur réputation comme dure psychologiquement, dérangeant, mindfuck.

Et c'est à cause de cette idiotie que, certaines nuits, Rintarou se retrouve à s'introduire chez les jumeaux Miya presque par effraction et les réveillés pour leurs faire part de sa dernière crise personelle.

"... Et du coup, comment je sais vraiment qui je suis ? Genre, c'est qui, Rintarou ? Est ce que le Volleyball, c'est moi ? Mais je ne pourrai pas passer ma vie à jouer, un jour je devrai m'arrêter. Et ce jour là, comment je ferai ? Je peux pas juste exister pour un sport. Mais c'est ce que j'ai toujours fait. Et puis, y a aussi cette

Et peu importe à quel point on peut aimer un camarade. Peu importe combien on peut apprécier un ami ou un coéquipier. Peu importe comment on peut être de nature empathique et gentille. Personne n'a envie d'être réveillé au milieu de la nuit par une crise existentielle. Surtout quand ça arrive environ toutes les deux ou trois semaines.

"Samu."

L'interessé, tout aussi endormi que son frère (et incapable de comprendre la moindre phrase de son ami) emet un leger grognement de mecontentement.

"Samu, je m'en suis occupé la dernière fois, c'est ton tour."

Samu, marmonne quelques mots inreconnaissable en retour, mais doit se résigner à son sort. Il roule sur le côté, dos au mur, et lève la couette grise (l'air froid est presque plus désagréable que le monologue en fond).

"Sunarin, viens."

Rintarou ne se fait pas tarder à se faufiler sous la couette qui se rabat rapidement sur son corps.

"... En vrai, Osamu, pour toi, c'est qui Rintarou ? Sois sincère. Parce que c'est vrai qu'au fond, tu me connais grâce au volley, et on se côtoie surtout grâce au volley, mais aussi juste pour le plaisir de se côtoyer. Genre, ça veut quand même dire que tu me connais, genre ma personne. Mais ma personne c'est qui exactement pour toi ? Parce que quand on y réfléchit, on n'est rien d'autre que l'image que..."

Osamu n'arrive pas à donner d'autres réponses que de faibles hums de temps à autres. Il porte sa main derrière la nuque du brun pour caresser son crâne du bout des doigts, et au bout d'un moment (toute analyze de l'unité de temps est actuellement impossible) Rintarou se met à parler plus lentement, en faisant de plus longues pauses entre chaque phrases, et vient même à bailler.

"... Enfin, voilà, en gros."

Entre ses propres paupières lourdes, Osamu le voit fermer doucement les yeux et entrouvrir la bouche (il nie beaucoup de dormir la bouche ouverte, mais la fatigue le trouve souvent à tort.) Suna n'est définitivement pas un gars sensible ou émotionnel, il est calme et stable. Mais ça veut aussi dire que dès que quelque chose est assez fort pour le perturber, il donne l'air que son monde est en train de s'écrouler autour de lui.

C'est lourd et fatiguant quand ça arrive au milieu de la nuit d'un mardi, juste avant un eval. Mais ce serait mentir de dire que ce n'est pas un peu mignon, de le voir essayer de comprendre ce qu'il ressent, pour une fois qu'il n'arrive plus à rester de marble. 

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aled ça fait 1h que j'ai fini Perfect Blue, demain j'ai cours et lesson de conduite
logiquement je devrai attendre demain et au moins relire ça à tête réposée, mais comme je l'ai dit sur Tumblr inarizaki is my coping mechanism

en vrai jsp je suis tellement confus à cause de ce film
cet os c'est une grosse projection de moi-même qui est confus quand je ressent des emmotions dont j'ai pas l'habitude