Recueil d'os Haikyuu

Maelk'hay - Sakuatsu

Hey ! Cet os prend place dans un univers que je crée moi même en ce moment même, ça me tien énormement a coeur. Je vais donc demander un max d'avis/critiques (n'hesitez pas à proser des questions si certaines choses ne sont pas claires !) J'espère vraiment que ça vous plaira !

La première fois qu'Atsumu avait vu une fée, personne ne l'a cru, pas même Osamu.

Il avait neuf, dix ans tout au plus, et après une dispute avec Osamu il était partit, tout seul. il avait attrapé un bâton en chemin et s'en servait comme canne (sans en voir le besoin, c'était juste amusant) ou pour frapper les branches et feuilles sur son passage. Il avait marché dans les plaine verdoyantes de l'est jusqu'à être arrivé à la côte, en particulier dans la petite baie où sa mère amenait souvent lui et son frère.

Il avait jeté son bâton sur le côté, et avait regardé la mer. Elle avait toujours eu quelque chose de fascinant.

Et c'est là qu'Atsumu l'a vu. Une forme, à seulement quelques mètres de la surface.

Il ne pouvait pas bien la voir, elle était loin et troublée par les faibles vagues : Une chose. Pas un homme, pas une bête. (du moins pas une que les jeunes yeux d'Atsumu avait déjà vu) Ça ressemblait à un serpend, nageant majestueusement, avec une queue sombre trop longue pour qu'Atsumu ne puisse en voir le bout.

Il avait appelé la chose, qui s'était immédiatement volatiliser. Elle ne s'était pas enfuie, elle avait tout simplement disparue, comme vaporiser dans les flots.

il avait couru sur le chemin de retour chez lui, et était arrivé essoufflé. Il avait parlé de sa découverte à Osamu qui l'avait traité de menteur. Ils repartirent pour une seconde dispute.

Ce soir-là, il avait demandé à sa mère de lui parler de fées. Elle lui avait parlé, de ce êtres puissants et aussi pures que les nuages ou des lacs, elle avait énumérait (avec une prononciation hasardeuse d'une langue passée et oubliée) les Vaeshl'hay, Reas'hay, Relks'hay, Maelk'hay...

Les Maelk'hay sont fières. Comme beaucoup de fées, elles semblent avoir un certain intérêt pour les humains, mais préfèrent tout de même garder leurs distances. Elles les observent, et des fois les attirent un peu trop profondément dans les flots lorsqu'ils les regardent en retour.

Atsumu avait rêvé de fée toute la nuit, et le lendemain il était retourné à la baie en y amenant Osamu. Mais la fée avait disparu, et Osamu s'était plaint d'avoir rater le petit déjeuner pour rien.

Atsumu était revenu à plusieurs reprises dans la baie, espérant toujours revoir la forme inconnue, ou une preuve qu'il ne s'était pas juste inventé des histoires. Mais elle n'était jamais revenue.

***

Le tonnerre déchirait le ciel un peu plus fort à chaque seconde. L'eau glacée fouettait les visages découvert des hommes comme le martyr d'un cruel capitaine. Les vents se déchaînent comme des hurlements de rage. Les flash lumineux provoqués par les éclairs et les vagues menaçantes rendait presque impossible de se déplacer d'un bout du pont à l'autre. Heureusement qu'après des années à arpenter la mer, Atsumu avait appris à ne pas être effrayé par une colère passagère de Warmes (Il désigna tout de même une prière silencieuse au Seigneur des mers et du ciel, espérant avoir droit à un peu de clémence.

Il ne put se permettre de rester dans ses pensées trop longtemps. Atsumu se dirigea vers le bout du point, essayant d'attendre un marin (plus jeune que lui) qui semblait être inconscient, soit il s'était cogné la tête soit la tempête l'avait trop effrayé, mais dans les deux cas il devait se réveillé. Atsumu essaya de lui hurler de se réveiller, quand un cri s'éleva au-dessus du tonnerre.