Recueil d'os Haikyuu

La porte close - Osasuna (ish)

PS je suis vraiment allé beaucoup plus (trop) loin de ce que j'avait prévu à la base
PS.2 serieusement je pense que c'est objectivement le pire os que j'ai écrit depuis des mois, mais je me suis tellement amusé 
PS.3 c'est tellement mauvais et n'importe quoi mais j'ai tellement aimé l'écrire que je vais même pas demander pardon

Suna Rintarou avait toute une liste de choses qu'il préférait éviter, en matière générale. Comme par exemple se finir ses réserves de chuupets pendant un jour férié où les magasins sont fermés, ou de se retrouver entre sa mère et sa soeur quand elles ont toute deux un programme différent à voir à la télé.

Et se retrouver devant les Miya à deux heures du matin faisait partie des choses que Rintarou essayait habituellement d'éviter.

Mais bon, le voilà, à espérer qu'Osamu l'entende depuis l'intérieur.

Les gens pensent souvent qu'Atsumu est drama queen et insupportable. Mais la vérité est qu'Osamu est tout aussi dramatique que son frère, il le montrait juste pas autant et pas aussi facilement.

"Osamu ! Vraiment, je suis désolé !"

Il se sentait idiot, et il savait qu'il avait l'air idiot, mais il n'avait aucun autre moyen d'esperer revoir son petit ami.

"Salut, Sunarin."

La chance lui avait peut-être sourit, peut-être qu'il avait en fait un autre moyen que de se lamenter à la porte.

"Atsumu. Ouvres moi."

Il s'était planté devant la fenêtre du salon, d'où il pouvait voir le blond avachi contre le rebord.

"Et pourquoi ?"

... Ou bien peut être qu'à la place d'une autre chance, Rintarou avait reçu un malheur supplémentaire.

"Il faut que je parle à Osamu."

"Le problème, Sunarin," Rintarou grimaçait rien qu'à la façon qu'il avait de dire son surnom, c'était audible qu'il allait avoir d'autres problèmes. "C'est que mon frère, aussi hideux soit-il, est revenu à la maison il y a deux heures, limite en pleurs. Et maintenant il faudrait que j'ouvre au gars qui l'a mis dans cet état ?"

Pendant un instant il réfléchit sérieusement à rappeler à Atsumu qu'ils avaient tous les deux l'exact même visage, mais ce n'était probablement pas le moment propice à ce genre de commentaire.

"Justement, il faut que je lui parle de ce qui s'est passé."

"Parles-en à moi, pour commencer."

"Atsumu, ni toi ni moi ne veut que je t'explique les problèmes de couple que j'ai avec ton frère."

"Dommage, il a l'air de faire froid, dehors."

Oui, il faisait froid, mais Rintarou ne l'avait presque pas remarqué jusque-là, et il ne comptait pas y prêter la moindre attention. Rintarou avait besoin de parler à Osamu, et pour ça il devait convaincre Atsumu de le laisser rentrer.

C'était contre ses principes, mais aux grands maux les grands moyens. Les flatteries seraient très probablement le moyen le plus sûr d'y arriver. Après tout, tout le monde sait qu'Atsumu a un praise kink.

"Atsumu. Toi et moi on se connait pas depuis si longtemps que ça, mais tout de même assez pour dire qu'on est de bons amis. Je ne t'en demande pas beaucoup, rien qui n'est hors de ta portée ou qui ne t'entraverais dans ta soirée : Entrouvre simplement cette porte, juste suffisamment pour que je puisse me glisser dans cette entre-ouverture. Ca ne te demanderais qu'une chose, qu'un instant, pour que tu fasse disparaître cette cruelle barrière et que tu contemple comme elle est mouillée de mes larmes. Je sais que tu es un bon frère, que tu es honorable, et s'il y a bien une chose que nous avons en commun c'est de vouloir le bonheur d'Osamu, et ce serait si vite achevé ! Si seulement tu accepterais de faire don de ce privilège dont je te jalouse tant, en ouvrant cette porte."

Il regarda de nouveau vers la fenêtre, et il vit qu'Atsumu n'avait pas le moins du monde l'air impressionné, il se permettait même de relever un sourcil d'un air de dire c'est tout ?

"T'es sérieux ?! Tu vas juste rester là sans écouter ma prière ! Je peux bien comprendre que tu veuilles garder cette porte fermée, pour la protection de ton bien-aimé frère. Mais me crains-tu moi ? Tu sais bien que je l'aime et que jamais je ne lui ferai du mal ! Je n'ai apporté point d'armes à mes côtés, si ce n'est que le cruel Amour. Je me surprend des fois à vouloir l'éloigner, mais, hélas !, le pouvoir m'en manque. L'Amour, le parfum d'un soda trop frais, un onigiri dans le creux de ma main, voilà toutes mes armes ; Que pourrai-je en faire de mal ? La nuit s'écoule, ouvre dans cette porte. Es-tu toujours si lent ou est ce le plaisir de m'empêcher d'atteindre mon bonheur, de me garder éloigné de ton frère, qui te fait ignorer mes prières, qui elles se font emporter par les vents ?"

... Il prit une inspiration, il avait oublié de respirer pendant au moins la moitié de son monologue.

Toujours éclairé par les lumière artificielle de la maison, Atsumu avait l'air particulièrement surpris. Avant d'éclater de rire.

"Mon dieu, t'es trop mignon !"

Ça lui prit quelques instants pour calmer suffisamment son fou rire pour être capable de continuer à parler.

"Je t'ai jamais autant entendu parler depuis que je te connais."

Il sourit, et referma la fenêtre en disparaissant du champ de vision de Rintarou.

Ce connard.

Les mots était apparu naturellement dans l'esprit de Rintarou pendant qu'il dut doucement accepter que sa dernière chance de se réconcilier avec Osamu venait de s'en aller juste devant ses yeux.

Il commençait à faire demi tour, abattu, quand le léger grincement de la porte éclaira la nuit.

"Faits pas trop de bruits, les darons dorment à côté."

Sans attendre un mot de plus et en manquant (peut-être bien intentionnellement) de remercier Atsumu, Rintarou se lançait déjà à la recherche de son bien-aimé.

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"L'art, ce n'est pas d'écrire pour procrastiner l'HLP. L'art, c'est d'utiliser le savoir acquit en HLP pour procrastiner davantage d'HLP."
- Lyric

En gros j'ai eu un cour sur (entre autres) le thème de la Porte close, et j'ai lu un extrait d'Ovide qui m'a beaucoup plu, du coup j'ai trouvé ça fun de donner à Atsumu le rôle d'un esclave

En vrai c'est tout particulierement mauvais mais etant donné que c'est idiot et que jsp quand était la dernière fois où j'ai pu passé journée sans être stressé à en vouloir gerber, ça fait quand même vachement du bien d'écrire des idioties