Recueil d'os Haikyuu

Séparés - Iwaoi

« Tu sais, Hajime a toujours beaucoup plus tenu a toi qu'il ne le montre.

Je me souviens au début, quand tu était un enfant peureux et pleurnichard, il se plaignait très souvent que tu avait peur des insectes et était trop bruyant, même a l'époque.
Mais pourquoi, il te protégeait a chaque fois qu'on voulait t'embêter ?
Il me racontait toujours fièrement vos journées passées ensemble, à jouer au ballon, chasser des insectes, jouer au prince et au chevalier, regarder des vieux films dans le grenier de tes grands parents, partir jusqu'à la rivière et jouer dans l'eau -peu importe le nombre de fois on vous l'avez interdis-, regarder les étoiles...

Mais d'un jour a l'autre, tu a énormément changé.
Sans que personne ne sache comment, tu es passé d'un enfant timide et pleurnichard a un jeune adolescent fier et populaire. Tu t'occupait toi même de ceux qui t'embetait avant.
Ça a fait beaucoup de mal a Hajime, sur le coup.
Je me souvient un soir, être rentrée dans sa chambre, il était en train de pleurer.
Il me disait "Je veux pas que Tooru change, je veux qu'il reste un agaçant pleurnichard. S'il arrête de pleurer, ça veut dire qu'il n'as plus besoin de moi pour le protéger ? S'il n'a plus besoin de moi, il va forcement partir ! Je veux pas qu'il parte, je veux continuer à le protéger, je veux rester son ami."

Tu te doute bien qu'il ne me racontait plus en détails tout ce que vous faisait tout les deux, mais je peux t'assure qu'à chaque repas il disais quelques mots, que tu avait étais encore plus chiant que la veille, que tu t'entraînes trop et que ça l'énerve, que tu es énervant avec toutes ces filles...

En fait, les seuls moments où il semble vraiment en colère contre toi est quand tu te blesses ou tu surmener trop pendant les entrainement. Tu sais, c'est sa façon a lui de s'inquiéter.

Je ne devrai pas te le dire, mais la dernière fois que j'ai vue mon fils pleurer depuis des années pour autre chose qu'une défaite, remonte a il y à quelques jours seulement. Juste après que tu lui ai annoncés partir faire tes études a l'étranger. Il ne m'as pas dis grand chose, mais je sais bien qu'il ne peux pas imaginer sa vie sans toi, son meilleur ami depuis toujours. Toi non plus, non ? Après tout, depuis votre rencontre vous n'avez pas était séparés pendant plus de quelques mois, même les vacances d'été vous vous êtes toujours debrouillés pour les passez ensemble.

J'ai toujours était impressionné de votre amitié, souvent les enfants s'adorent et en grandissant s'abandon. Mais vous non. Tu lui a fait découvert le volleyball jusqu'à ce qu'il pense sérieusement en faire son métier. Vous n'avez jamais arrêtez de regarder des films d'aliens et de monstres ensemble, de parler pendant des heures de sujets lambda mais qui ne semble jamais vous lassez, d'allez chez l'un chez l'autre tellement souvent que lorsque je ne le trouvait plus a la maison je savait pertinemment où il était. D'ailleurs ça fait bien longtemps que je n'est pas était surprise de te trouver chez moi sans t'avoir vu y rentrer.

Pareil pour les disputes, vous avez un don incroyable de ne jamais rester en froid, sans pour autant vous réconcilier avec des mots, des actes, ou quoique ce soit. Après chaque disputes vous vous retrouvez toujours, quelques heures ou un jour plus tard, agissant comme si vous n'avez jamais était en désaccord. Peu importe a quel point la dispute avez pu être violente.

J'ai entendu dire certains de vos coéquipiers que vous êtes secrètement en couple, ça ne m'étonne pas, on y a tous déjà cru, vu a quel point vous êtes fusionnels tout les deux. Mais je vous décrirai plus comme des frères que des amants, surtout Hajime. Il s'énerve toujours contre toi, mais c'est parce qu'il tient tellement à toi et serait prêt à tout pour que vous resterez ensemble.

Il as une confiance innée en toi, tu dois forcement le voir pour le volleyball, mais pas uniquement. Il t'a fait son coming out avant a moi, malgré qu'il soit totalement terrifié par l'idée d'être rejeté à cause de ça. D'ailleurs il a mis du temps a le dire a vos autres amis, non ?
D'ailleurs, je pense que tu sais énormément de choses sur lui dont même moi je ne suis pas au courant.

Merci, Tooru. Merci d'avoir tant pris soin de lui, d'être toujours resté a ses cotés, j'espère que la distance ne vous séparera pas. »

Le brun ne répondis rien, ses yeux étaient remplis de larmes pendant qu'il se contenta de regarder la mère de son meilleur ami, fixant son visage ridé bien que toujours aussi doux avec une expression étrange. Bien sûr, il n'avait jamais douté que son amitié avec Hajime -Avec Iwa Chan- était plus forte et belle que la plupart des amitié, mais entendre tout ça d'un coup lui avait fait un choc.

Comme si la soudaine crainte de partir loin de lui, comment aller t'il faire ? Avec qui s'entraînerait t'il en pleine nuit car aucun ne peux dormir ? A qui se plaindra t'il de s'être fait quitter la veille ? A qui est ce qu'il laissera une partie de son beton être volée ? Si ce n'est pas lui, si ce n'est pas son meilleur ami, si ce n'est pas celui qui l'as toujours accompagné ?

Il regretta d'avoir accepter de changer de pays pour ses études, il voulait soudainement revenir en arrière, quand Iwa Chan et lui n'était que des enfants, qu'ils jouaient tout les jours ensembles et avaient toute la vie encore pour jouer d'avantage.

Il se rendis finalement compte de ses larmes et se dépêcha de les essuyer, il avait fait son choix et c'était trop tard, après tout on le lui avait toujours dis, qu'il ne pourra pas rester collé a Iwa Chan toute sa vie, qu'ils finiraient forcement par se séparés comme tout les enfants.

La femme maintenant presque vieille se leva et vena le prendre dans ses bras, comme elle l'aurait fait avec son propre fils.
Elle avait l'odeur des Iwaizumi, une odeur qui avait toujours rassuré Tooru, l'odeur de ceux qu'il avait toujours considéré comme sa deuxième fois, de ceux sans qui sa vie n'aurai définitivement pas était la même.

Elle lui chuchota que tout va bien, qu'il pouvait pleurer autant qu'il en avait besoin, qu'elle était là et que tout comme Hajime, elle sera toujours là.

Au final, Tooru réussi a sécher ses larmes, la femme lui sourit, un sourire doux et maternel, un sourire beaucoup trop contagieux.