Cet OS prend place dans un univers cyberpunk/dystopique que je suis en train de créer.
(Visuellement assez semblabe à Zaun (Arcane) et le jeu Cyberpunk 77
Ca prend place dans une metropole anarchique appellée l'Abysse. Les équipe sont des organisations/gangs.
Depuis déjà des mois Kuroo declare ouvertement son attirance vers Daichi, ce qui est vraiment pas commun (surtout de la part du chef d'une telle orgnisation)
"Puis-je t'offrir un endroit où passer la nuit, Sawamura ?"
Daichi connaissait chacun des hommes avec qui il venait de passer les deux dernières heures à discuter des changements récents et à venir. O-Inari, le Grand Duc, l'Emerald Taipan, Thorn, le Hautu-Roi, Fang, et Black Gentleman étaient des personnalités importantes. Et même si Daichi connaissait bien plus que leurs titres, le respect régnant entre chaque homme de l'Abysse était bien trop important pour parler de quelqu'un d'une manière si intime.
"D'accord, Kuroo."
Il avait à peine murmuré le nom déjà connu d'une grande partie des habitants de l'Abysse. Comme si c'était un secret. Celui ci avait parut surpris d'avoir une réponse positive, mais repris son habituel air charmant.
Daichi s'était retourné pour dire à Seraph qu'il est chargé de le remplacer jusqu'au lendemain, lorsqu'il rentrera. Et il avait ignoré l'amusement curieux qui s'était mis à danser dans les yeux bruns de son second.
Il était retourné vers Kuroo qui l'avait conduit dans un hôtel, ou bien dans un bordel plutôt chic, où les employés portaient tous des masques aux traits félins. Kuroo avait murmuré que rien ne fuitera, et Daichi se surprit à le croire avec tant de facilité.
Kuroo l'avait guidé au dernier étage de l'immeuble éclairé d'écarlate, dans une luxuriante suite. C'était sans doute à cause de l'épuisement des ses nuits blanches (habituelles depuis des années maintenant) et dû au poids constant sur ses épaules, ou tout simplement à l'envie de Daichi de respirer un peu.
Cette nuit il s'était saoulé d'une confiance qu'il ne devrait pas se permettre.
Il s'était laisser se détendre contre le corps si chaud de l'autre homme, il avait senti ses mains s'adoucirent contre sa poitrine, ses yeux s'était reposer dans l'obscurité pendant que son corps vivait un million de sensations, il avait rempli ses poumons du parfum frais et doux qui l'entourait.
Doucement, du bout des doigts, il avait effleuré l'encre incrustée dans le cou de Kuroo, il avait caressé les contours l'œil, et puis la pupille aussi fine qu'une lame. En toute réponse, Kuroo s'était penché pour embrasser son épaule, où était ancré un vieux caractère, "s'envoyer".
Les rappels de leurs différences, de simples marques d'encre qui les gardaient si loin l'un de l'autre. Car, dans l'Abysse, tous ceux qui ne partagent pas les mêmes valeurs par le biais d'une promesse en forme de tatouage étaient des ennemis potentiels, des menaces à qui aucune confiance ne doit être attribuée. Car une fois que l'encre commence à perforer la peau, le sort est scellé : une loyauté éternelle est demandée.
Kuroo lui avait chuchoté des mots doux, aussi bas que s'il craignait d'être entendu et moqué. Lui qui était à la tête d'une des plus grandes organisations, lui qui savait quand la chance valait la peine d'être prise, lui qui savait toujours quoi dire quand pour que tout se déroule comme il le souhaite. Il avait chuchoté des je t'aime comme on chuchote une bonne chance en craignant qu'elle n'importe en fait le malheur.
Et puis, leurs corps eurent fini, ils percèrent la bulle de chaleur et d'harmonie dont ils avaient tous les deux rêver sans même le savoir. Il se couchèrent, l'un face à l'autre, leurs visage encore brillants de sueurs et leurs souffles encore saccadés.
Et pourtant, les lèvres de Kuroo avaient à peine frôlé son épaule, son torse et ses mains. Et Daichi n'aurait jamais cru être si tourmenté par ça.
"Tu ne m'as pas embrassé."
"Tu ne m'as dit que tu m'aime en retour."
Daichi n'avait pas encore fait attention à la pièce où ils étaient. Spacieuse mais assez vide, elle était évidemment destiné à des clients particuliers, à moins que Kuroo ait fait construire sa propre chambre dans chacun des bordels dont les Felidaes était propriétaire. Les murs étaient faits de vitres de par lesquels les seules choses visibles étaient les lointaines couleurs changeantes des néon, ils étaient bien trop haut pour voir la poussière, la famine et la misère qui régnait en maître en bas.
C'était amusant, car Daichi se sentait en effet comme dans un endroit à part, loin de l'Abysse. Il se forçait presque à regarder de nouveau Kuroo, et à replonger dans ses iris sombres et dilatés.
"Est ce que ce serait raisonnable ?"
Kuroo le regardait avec plus de douceur que n'importe quel homme de l'Abysse ne devrait jamais avoir. Car la douceur ne permet pas de survivre.
"Non."
Ils passèrent le reste de la nuit pressés l'un contre l'autre en silence. Blottis comme seuls les enfants se le permettaient. Comme s'ils recherchaient un peu de chaleur au milieu d'un orage. Comme s'ils cherchaient un peu de confort, chose que l'Abysse les avait toujours empêché de connaître.
Car idéalement parlant, aucun sentiment ne doit exister dans l'Abysse.
La pitié tue, la peur fait rater des opportunités, la colère créer plus de problèmes qu'elle n'en résout, le bonheur rend aveugle, la tristesse paralise, et l'amour rend beaucoup trop faibles.
Après quelques minutes dans le silence, Daichi avait entrouvert les lèvres, et avait laissé passer deux mots, mais pas assez fort pour que l'Abysse, Kuroo, ou n'importe qui ne puisse les entendre. Pas assez fort pour que ses moits ne puissent avoir aucun impact, ou pour qu'ils soient vus comme réels.
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La relation de Kuroo et Daichi dans cet AU est vraiment interresante, et impossible de l'expliquer dans un simple os. Aucunes lois ne leurs interdit de s'aimer, mais les sentiments sont un gros handicapes, et c'est vraiment suprenant qu'un homme comme Kuroo disent ouvertement en avoir
(Un peu comme dans Six of Crows, tout le monde sait que Kaz Brekker est boiteux mais personne n'essaye d'en profiter car ils savent que même malgrè ça il est trop dangereux. Les sentiments sont souvent utiliser comme chantage ou faiblesse, mais Kuroo est trop respecté et craint (à juste titre) pour qu'on essayer de les utiliser contre lui)
Quand ils se blottisent ensemble, c'est literallement quelque chose que seuls les enfants font car un tel besoin de reconfort est vu comme une honte, et quand dans l'Abysse le fierté et le respect sont les principales raisons de pourquoi malgré l'anarchie l'Abysse baigne dans une telle harmonie.J'ai commençé à créer cet univers après avoir vu Arcane, et l'histoire que j'ai en tête en est très inspiré, avec Atsumu en perso principale (et donc focus sur Inarizaki et Blacks Jackals)
Je rêverai de l'écrire mais je pense que j'arriverai jamais à me satisfaire moi même ou juste à le finir x)C'est marrant parce que contrairement à mon autre AU (fantasie) où j'ai incrusté les persos dans mon monde, j'ai d'abord créer l'Abysse pour cet AU et c'est en l'approfondissant que j'ai commencé à vraiment en être fan (et notamment à créer des details qui ne seraient jamais utiliser pour un HQ AU)
Enfin bref- Outro giga longue mais crèer des univers et en parlant me passion vachement ;)
En vrai l'os est pas dingue dingue mais je suis malade et ça fait trop longtemps que je veux écrire sur cet AU, mais c'est vraiment compliqué de trouver quelque chose qui ne demande pas trop trop d'explications hors narratif
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Recueil d'os Haikyuu
Fiksi PenggemarJ'écrit des os, surtout des ships même s'il y a quelques characters studies