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Ma question ne reste pas si longtemps sans réponse puisque ma mère m'annonce qu'elle pense à quelque chose pour aujourd'hui. Et bien évidement je n'ai pas le droit de savoir de ce qu'il s'agit pour le moment. Je me presse donc à finir de boire ma soupe afin de connaître au plus vite ce qu'il m'attend. Le repas terminé, on sort donc dans un petit coin afin de transplaner. Qu'est ce que je déteste ça mais plus nous transplanons, mieux je le vie, c'est sans doute une habitude à prendre, et puis il faut l'avouer que c'est vraiment pratique. On parle de la téléportation quand même, chose que les moldus n'ont jamais réussit à créer, pour un humain du moins.

« - On va où? » je lui demande.
« - Patiente. » dit-elle en me tendant son bras.

Je l'attrape et me voilà encore prise de vertige. Je me sent comme engloutis dans le néant, compressée par deux plaques de métal. Le vent frais de la petite ruelle dans laquelle on se trouve rencontre mon visage, me provocant quelques frissons au passage. Je m'appuie contre la paroi froide afin de ne pas vomir l'intérieur de mon estomac. Une fois remise, on se dirige tout au fond de la ruelle qui n'est autre qu'un cul de sac. Au sol il y a des rats qui fuient à l'entente de nos pas, des caissons de bois, ainsi que des sacs poubelles et des affaires de ménages tel des serpillières usagées.

« - Mais qu'est ce qu'on fait là? » je redemande à nouveau.

Pourquoi veut-elle m'emmener dans un endroit aussi effrayant, que veut-elle faire ? Transformer les rats en chaussures, ou peut-être bien réparé le chariot ? De toute évidence elle n'a pas besoin de moi pour réaliser ces expériences. En ce qui concerne la magie je ne peux vraiment pas l'aider, c'est plutôt l'inverse. Ma mère jette un œil à sa montre à gousset, qu'elle arrive à faire fonctionner dans le monde de la magie, c'est un miracle d'après elle. Ma mère prend la serpillière dans une de ses mains, tenant sa montre dans l'autre.

« - Quand je te dis stop tu attrapes la serpillière. »
« - Mais c'est dégelasse ! » je proteste.
« - Maintenant ! » dit-elle.

Seulement j'ai dis que je ne toucherais pas à cette serpillière donc je ne le fais pas. Les rats ont sans doute pissés dessus je ne tiens vraiment pas à attraper des maladies. C'est donc dans un mouvement assez fluide, que je vois ma mère disparaître, la serpillière avec elle. Oups. J'aurais sans doute du l'écouter et attraper sa maudite serpillière, maintenant me voilà coincée dans le monde de la magie sans savoir ou aller ni que faire. Merde merde merde. J'ai ce dont pour m'attirer des ennuies c'est pas possible. La peur prend quand même possession de mon corps, tout comme le stresse.

Heureusement pour moi, ma mère transplane jusqu'à moi dans les minutes qui suivent. Elle me regarde assez en colère.

« - Allons ! Ont a loupé le port-au-loin à cause de toi ! » s'énerve t-elle.
« - Oui ben je suis désolé, je ne pouvais pas le savoir. » J'essaye de me défendre malgré le faite que je ne sais même pas ce qu'est un port-au-loin.

Je suppose simplement qu'il s'agit d'un objet qui nous porte au loin.

« - Heureusement pour toi que j'ai retenue le lieu d'où nous allons ! »

Sans que j'ai le temps de dire quoi que ce soit, elle m'agrippe par le bras afin que l'on transplane. Encore une fois. Et cette fois-ci je n'ai pas eut le temps de me préparer mentalement. Ni physiquement d'ailleurs, puisque cette fois-ci j'atterris à plat ventre sur de l'herbe. Comme si ma mère avait tout prévue, sorcière! Et effectivement, oui c'est le cas de le dire, c'est une sorcière. Je me redresse tout en me frottant les poignets. Je lève les yeux pour voir ce qu'il se trouve face à moi. Un stade de foot, plutôt différents de ceux qu'il y a à la maison, mais un stade de foot quand même. D'ailleurs c'est mon frère qui aime ce sport, c'est lui qu'elle aurait du emmener. On marche un peut, jusqu'au moment où on arrive à de grandes tours de bois où d'immense drapeaux sont dressés. Ma mère sort ses billets et on se dirige à la tour où nous devons aller. On fait la queue avec les autres sorcier afin de monter chacun notre tour. Je trouve que nous somme très mal placé, lorsque les joueurs joueront sur le terrain, nous les verrons semblables à des fourmis. Après ce n'est que la première fois que j'assiste à un match de foot en vrai, donc si ça se trouve ce n'est pas le cas.

« - Pourquoi tu nous emmène voir un match de foot ? »

Ma mère émet un petit rire. Qu'est ce que j'ai pu dire de stupide encore ?

« - C'est pas du foot, mais du quidditch Alli. »

« - Qu'est ce que c'est ? »
« - C'est le sport des sorciers » m'informe t-elle. « Bon c'est un peut comme le foot, il y a deux équipes qui s'affrontent, et il y a des matchs en équipe, la coupe du monde par exemple se passe dans un stade vraiment vraiment plus grand. » Poursuit-elle. « Mais je pense que ce sont les seuls points communs avec le foot. »
« - Et quelles sont les différences ? » Je lui demande.
« - Et bien je te laisse découvrir. Je pense que tu vas beaucoup aimé, du moins si tu es comme moi. »

Il est vrai que ma mère déteste le football, elle râle souvent contre mon père lorsqu'il séquestre le salon des dimanche entier pour regarder un match avec ses copains, donc si elle m'emmène ici c'est qu'elle doit quand même apprécier ce sport. J'espère qu'il en sera de même pour moi. En explorant un peut le stade, je m'aperçoit que les tracés au sol sont légèrement différents. Il y a également de chaque cotés, trois pillés de fer avec un anneau au sommet.

Quelques minutes plus tard, la femme qui est au centre du stade pointe sa baguette sur sa gorge. Je tapote sur l'épaule de ma mère pour avoir toute son attention. Ma mère me regarde avec un aire étonné. Je pointe la dame du doigt.

« - Regardes elle veux se faire du mal, elle pointe sa baguette sur sa gorge. Il faut l'arrêter.» m'exclamais-je à voix haute en sautant de mon siège.

Les vieilles personnes assises à coté de ma mère me regardent assez bizarrement. C'est vrai que je n'ai pas l'habitude de me donner en spectacle ça me rend donc mal alaise, mais cette fois c'est pour une bonne cause, je ne peux pas laisser quelqu'un se faire du mal sans rien faire. Ma mère attrape ma manche pour me rasseoir à ma place.

« - Mais non calme toi, elle insonorise simplement sa voix pour que tout le monde puisse l'entendre. »

Je n'ai pas le temps de me sentir conne que la fameuse suicidaire commence à parler. Elle parle simplement, mais grâce au fameux sort qu'elle se lance, tout le stade peut l'entendre.

« - Aussi bête que des scroutts à Pétard » annonce la vieille femme à coté de ma mère.
« - Les jeunes de nos jours.. » ajoute son mari.

Alors que la femme que j'identifie comme l'arbitre annonce la couleur du match, ma mère se retourne vivement vers le couple assit à coté d'elle.

« - Je ne vous permet pas, vieille peau. » répond ma mère, d'un ton énervé.
« - Je vous demande pardon ? » La vieille dame s'offusque.

Je ne sais même pas ce qu'est un scroutts à pétard, mais vu la réaction de ma mère, ça n'a pas l'air d'un compliment.

« - Vous croyez que nous sommes sourdes ? Insulter ma fille de scroutts à Pétard parce qu'elle pensait sauver la vie de quelqu'un, vous vous êtes prit pour qui au juste ? »

Les vieux n'osent rien dire, ils fixent simplement l'arbitre qui est encore entrain de parler.

« - C'est pas grave maman, laisse » je lui dis tout en attirant son attention afin qu'elle ne se donne pas en spectacle à son tour lorsque les vieux se lèvent et quittent notre rangée de siège.

Elle laisse tomber l'affaire au moment où des jeunes gens débarquent pour s'asseoir à coté de moi. Lorsqu'elles passent devant nous, elles s'excusent poliment.

Choice - [les maraudeurs] | Harry PotterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant