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PDV de fatma :

Mon dieu que vais-je devenir ??? Maintenant j'ai eu  une grave dispute avec gassim , il m'a avoué n'avoir plus besoin de moi de quitter son appartement . Sa mère vient de me chasser de l'appartement sans rien avec moi sauf les vêtements que je portais, un simple pantalon en coton au bas large et un débardeur.  Et aussi mon téléphone, ma cousine ne répond plus au téléphone je l'ai appelé plus de 20appels . Et ils m'ont recontacté pour la bourse , le délai limite pour la déposition de l'argent est passé alors je l'ai perdu . Disons j'ai échoué, j'ai tout perdu , je marchais dans la rue sans un endroit où aller.  Je décide d'aller chez-moi, même si j'étais pas prête d'y retourner mais je suis obligé c'est le seul endroit où je peux aller.  Je marche plus d'une trentaine de minutes avant d'arriver, après quelques minutes d'hésitation je prends mon courage et pénètre à l'intérieur. Mon père fût la première personne à me voir, l'expression de son visages était indéchiffrable c'est comme il était entrain d'analyser la situation. Ma tante ce met toute suite à crier quand elle me voit.

( en poular mais flemme de traduire)

Ehhh sale prostituée qu'est ce que tu es venue faire ici , va t'en avant de transmettre ton venin de puterie à nos filles. As tu oublié que tu ne faisais plus partir de cette famille, sors d'ici.

Au même moment ma mère sortit de la maison sûrement avertie par les cris de ma tante , ma mère comme elle m'a manqué comme j'aimerais me retourner en arrière pour  éviter tout céci  en restant illettrée pour toujours parceque étudier ne m'a rien rapporté absolument rien . Je me presse de la prendre dans mes bras ma reine j'aimerais être cette fille modèle, être un repère pour mes jeunes frères et sœurs elle tarda à m'éjecter comme dégoûté de ma peau, comme si ça la brûlait cela m'a mis le coeur en miette. Elle me donne une bonne gifle, sans m'y attendre qu'est-ce qu'elle m'a fait la gifle rien absolument rien. J'ai rien senti, la seule chose qui me fait mal au coeur c'est ce regard qu'elle avait. J'en avais la chair de poule, mon père se lève de son fauteuil et vient à mon niveau.

- fatma djouldé, si tu as une once de dignité sort de cette maison et ne revient plus jamais .

J'arrive pas à pleurer, qu'est ce que je voulais qu'il m'accueille à bras ouvert je me suis tapé sur un poteau on dirait, comme me l'avait dit mon père je quitte leur maison encore une fois, différemment de la dernière fois je sais pas où aller ni qui appeler à l'aide je me sens si seule mon dieu.  j'étais épuisé et il menace de pleuvoir, y'a tornades qui se prépare les rues sont désertes. La nuit est tombée , je n'ai qu'un débardeur je risque de mourir de froid. Je viens m'asseoir sur la terrasse d'un magasin attendant qu'il arrête de pleuvoir, je m'assoupis en une seconde.

Quand j'ouvre les yeux la plus avait séché, dieu merci j'avais toujours mon téléphone je tremble de froid, je reste sous se froid jusqu'au matin. Et je m'en aille, je vais vendre mon téléphone pour avoir un peu de quoi tenir . Dans la journée j'arrive à le vendre pour seulement 400 000 FG , je comptais pas dormir sans un toit sur ma tête encore une fois.  Je me rend au service de nettoyage où je travaillais avant, je  connais la responsable c'est une femme bien elle m'apprécie beaucoup. Je paye un taxi avec l'argent que j'avais, j'arrive à son domicile après une dizaine de minutes.  Elle était suprise de me voir, on s'était pas vu depuis 2ans ou plus.

- fatma qu'elle surprise.

- oui tantie j'ai vraiment besoin d'aide, j'ai plus nulle part où ma famille veut plus de moi, et où j'étais logée on m'a chassé. ( pleure).

- arrête de pleurer, j'ai vu ta mère la dernière je suis au courant du problème mais je te prends pas pour responsable, t'inquiète pas tu peux rester le temps qu'il te faudra.

Hadeïja Où les histoires vivent. Découvrez maintenant