Tout le temps qu'il nous reste (Baji)

II

Après un dernier coup de spray, mes cheveux étaient magnifiques.

-Wouaouh... tu as de l'or dans les mains

-Noona : et toi tu as de l'or dans les cheveux. Ils sont magnifiques. Et leurs longueurs...

-Cette longue est un véritable fléau au réveil *rires*

-Noona : nous voici fin prête pour la journée shopping

-Mais je pensais qu'on allait au karaoke ?

-Noona : tu t'es faite piégé par la mesquine Noona qui a des pulsions dépensières

J'ai ris à sa blague. Elle savait très bien que j'aurais trouvé une excuse pour ne pas aller au centre commercial. Ce n'est pas contre elle mais je n'aime vraiment pas faire des virés shopping. Ça fait très cliché mais ça m'ennuie et à la fin j'ai toujours mal aux pieds.

Une fois descendue j'ai fais un dernier bisou à ma mère avant d'aller joyeusement passer là jour avec Noona.

Nous avons commencé par ce qu'elle préfère le plus, les robes.

....

-Noona : je ne sais pas quoi prendre... il aime bien le bleu mais la rose irait bien avec mes nouvelles chaussures

-C'est pour quelle occasion précisément ?

-Noona : il veut m'emmener me promener sur la plage après les feux d'artifice

Elle avait un large sourire

-Noona : peut être que ce sera le grand soir qui sait du coup j'ai envie d'être vraiment belle

-Le grand soir ?

-Noona : tu es si naïve... ahlala

Je l'ai regardé en attendant plus de précision

-Noona : tu te rappelles des escaliers dans le couple dont je t'avais parlé ?

-oui...

-Noona : eh bien on est à la dernière marche du deuxième étage

J'ai hoche la tête en réfléchissant à toute vitesse.... Si seulement j'avais noté ses explications... je suis perdue

-Noona : tu fais exprès ou quoi?

-Non mais ....

-Noona :Eh bien ce soir là, il n'y aura personne chez lui. Ses parents seront en voyage. Et après la virée à la plage, j'irais dormir chez lui.

J'ai mis ma main devant ma bouche pour m'empêcher de crier dans le centre commercial et je me suis rapprochée d'elle

-Noona.... Tu es sûre ?

-Noona : absolument... on en a déjà discuté lui et moi. Et je pense que... non... je suis prête. Lui aussi. Et puis au pire si on ne le sent pas, on ne fera rien. Rien ne presse mais l'idée n'est pas déplaisante