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chapitre 8

mes cauchemars sont de plus en plus fréquents, Ivy s'éloigne de plus en plus, du moins elle ne revient pas. elle m'a recalé combien de fois ? je ne compte plus. je me prépare et sors, aujourd'hui j'ai une mission de la plus haute importance : tuer l'ex de Ivy. je suis sérieux ? évidemment que je le suis. si c'est ça qui bloque toute relation avec elle, bien sûr que je le tuerais.
j'ai fais quelques recherches, je sais où il sera aujourd'hui. une fois arrivé sur son lieu de travail, je me fais passer pour quelqu'un que je ne suis pas et l'isole, une fois chose faite, j'enfonce le couteau de cuisine aussi profondément que possible dans son abdomen et il se tait.
- il était temps. dis-je avec un petit sourire en coin.
je prends bien soin d'effacer toutes traces pouvant prouver que c'est moi qui l'ai tué et je cache le corps là où j'avais prévu de le faire. un jeu d'enfant ! une fois tout cela fait je rentre chez moi, l'esprit tranquille, dans l'espoir d'avoir Ivy rien que pour moi. justement, en parlant du loup, elle m'appelle. je réponds instantanément.
- oui ?
je suis entrain de laver mes mains remplies de sang lorsqu'elle me raconte cette épouvantable tragédie.
- Ivy... je suis tellement désolé. tout ira bien, je te le promet.
j'ai un adorable sourire en coin lorsque je prononce ces mots. elle se met à pleurer et mon sourire disparaît aussitôt.
- je suis sincèrement désolé.. et si on sortait pour te changer les idées ?
- o-oui.. merci, c'est gentil.
nous nous donnons un lieu de rendez-vous et je la rejoins le plus vite possible.
elle est là, assise sur le banc et je la contemple jusqu'à ce qu'elle remarque ma présence.
- heyy.. Tyron..
elle n'a pas l'air bien, je m'assois près d'elle et la couvre.
- tu sais.. enfin, je sais que tu me détestes sûrement mais je suis là pour toi.
- qui a dit que je te détestais ? Tyron, tu es une adorable personne..
je souris.
- vraiment ?
- oui, vraiment, mais eum.. je suis assez perdue en ce moment.
- je comprends, c'est pas grave.
je repense à son ex qui pisse le sang par terre, quelle jolie pensée. mais son visage rempli de larmes.. c'est tellement moins joli. elle pose sa tête sur mon épaule et ferme les yeux. nous restons ainsi durant une vingtaine de minutes et j'adore ça. puis je la raccompagne chez elle. je suis heureux, je repars sur de bonnes bases.