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chapitre 9

Voilà maintenant quelques jours que je sors avec Ivy, non ce n'est pas ma copine, nous faisons des sorties ensemble, tout simplement. Mes cauchemars n'ont plus lieu, je suis beaucoup plus calme et posé. Après m'être préparé, je rejoins Ivy dans une cafétéria, je revois son magnifique visage et tarde avant de m'asseoir près d'elle.
- Salut Tyron.
- Tu vas bien ?
Elle hoche la tête et me montre son téléphone, sur celui-ci se trouve ne photo d'un mec plutôt bien foutu.
- Oui bah quoi ?
Je deviens instantanément froid.
- il est magnifique ! Il m'a proposé un rendez-vous !
Elle sourit beaucoup, j'aime ça... Mais c'est quoi ce bordel ?! Elle devrait m'aimer moi ! Pas lui ! Je ne dis rien et bois mon café. Après réflexion je tente de récolter le plus d'informations possibles sur lui.
- Je vais y aller Tyron. Merci d'avoir passé ce moment avec moi, c'est gentil.
Elle se lève et je fais de même.
- de rien Ivy, c'est un plaisir.
Je souris et la laisse partir, qu'est-ce qu'elle est belle...
une fois que je ne la vois plus, mon sourire malsain refait surface, sans avoir demandé quoique ce soit.
Je chasse mes mauvaises pensées de mon esprit. Tyron, tu ne dois pas devenir comme ça, tu as tué une personne, c'est déjà trop ! Mais je ne peux pas supporter que quelqu'un d'autre que moi lui plaise. J'essaye tant bien que mal de penser à autre chose et pars faire mon jogging habituel. Alors que je cours tranquillement, je l'aperçois, c'est lui. Je le dévisage simplement.
Mes jambes accélèrent la cadence et sans même m'en rendre compte je me retrouve près de lui, tellement près de lui... Je regarde autour de moi et fouille mes poches. Je me décale lentement vers le bord du chemin et attrape un caillou, un gros caillou. Parfait... Mon pas s'accélère de nouveau, je m'approche encore, discrètement. Non Tyron, ne fais pas- trop tard, son corps est déjà au sol. Qu'est-ce que j'ai fait... ? Je panique et regarde autour de moi, personne ne m'a vu.
Je jette le caillou ensanglanté aussi loin que possible et je cours, encore et encore, jusqu'à arriver chez moi où je fonds en larmes. J'ai tué deux hommes...