Il était une fois ... le plaisir.

Imagination !

Ce soir contrairement aux autres soirs, je me suis couché avant toi.
Je suis d'une oreille attentive tes rituels du soir.
Te voilà. Je ferme les yeux. Tu me déposes un petit bisou sur le front et un tendre baiser sur les lèvres.

La petite lecture du soir.

La sonnerie du réveil.

Les lunettes posées à leur place sur la table de nuit.

Obscurité totale dans la chambre.

Sans trop attendre, je m'approche de toi, très vite tu t'aperçois que mon désir n'attend que ton plaisir. Tu te retournes. Décidée à me laisser faire, comme j'aime organiser ce genre de voyage.

 Mes mains sculptent ton corps à travers la fine barrière de tissu qui me sépare de toi. Je perçois tes frissons. J'entends tes soupirs. Je sens tes pointes tendues.
Prolongeant les préliminaires pour te porter plus haut dans ta future extase, je prends peu à peu   possession  de ton pubis qui a déjà un taux d'humidité à en faire pâlir un climat tropical. Ton fruit défendu s'ouvre sous mes caresses qui se précisent.
Très vite tu fais des mouvements d'avant en arrière avec ton bassin. J'en prends bonne note et remontes en douceur le tulle léger de ta nuisette, qui recouvre tes dômes érigés.

J'ai envie de te propulser haut dans ce voyage, mon torse collé à ton dos. Sur mon invitation, tu fais volte face sans aucune opposition. Je vais sans plus attendre, au plus profond de toi et sens la chaleur de ton intimité réchauffer mon appendice. Plus j'intensifie mes mouvements, plus je sens tes contractions qui augmentent mon excitation. Mais, tu en veux toujours plus. Je sens le bout de tes doigts sur la base de mon membre . Mais je sais, qu ' à ce moment précis , je ne suis plus que l'instrument de ton plaisir. J'aime à savoir que tu contrôles tout, ou presque . Te voilà en train de maltraiter ton bourgeon de façon outrancière avec ta manière si précise, si sauvage que seul toi est capable de maîtriser à la perfection . Je donnerais beaucoup pour pouvoir regarder ce spectacle et m'en délecter.

Mais ... je suis en train de me faire prendre à mon propre piège. Pas maintenant. C'est trop tôt. Tu n'es pas prête.
Tu grimpes en flèche sur l'échelle de la jouissance. Je te suis, pas à pas.
L'étau de ton écrin me malmène de façon irréversible.
Je prends sur moi. Je retarde, il le faut. Je poursuis lentement mais intensément. J'attends. Me concentre pour toi.

Collier grippé sur son mât, plus d'échappatoire possible.

Dans un cri déchirant comme une plainte interminable , tu t'abandonnes à cette double extase que je me fais une joie de raviver prestement pour m'abandonner à mon tour dans le tourment du plaisir.

Nos cœurs battants, nos respirations saccadées, nos corps submergés, nous reprenons tranquillement pied dans la réalité de notre lit. Sans rien dire, les mots seraient de trop.

Le calme revenu, tu te loves contre moi comme un bébé et t'endors rapidement en savourant le bout de mes doigts dans ta longue chevelure ébène.

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Bonjour, une petite douceur en ces temps froids ...

Texte datant d'une quizaine d'années, que je viens de bricoler un peu tout de même ! Le premier où je me suis mise dans la peau et le corps d'un homme. Messieurs n'hésitez pas à me dire si je suis un tantinet loin ou proche de Votre vérité, afin de pouvoir améliorer mes écrits !!! Je vous embrasse fort et vous souhaite un excellent week-end. Wouelena.

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Photo Joshua Newton sur Unsplash