Solitude.

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     Bonjour à vous qui passez par-là, j'ai réécris ce texte comparé aux précédents publiés. En parallèle j'ai commencé une longue histoire de deux gars ... mais je souhaite avoir plus de matière  ! J'ai moins de temps pour vous lire en conséquence.           

      Mais pourquoi a-t-on besoin de dormir ????????????

     Je vous souhaite une bonne lecture et vous dis peut-être à bientôt. Malgré l'interdiction de rapport humain en ce moment, permettez-moi de vous embrasser. Wouelena.

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    Aujourd'hui, la maison est vide, toute seule, je m'ennuie. Tu me traverses l'esprit et il se met à vagabonder. Je m'affale sur le canapé et te laisse me guider ...


     Tes mains caressent mon visage comme des plumes. Puis elles s'égarent sur mon cou, mes bras. Les boutons de ma chemise sautent un à un. La froideur de ce matin de mars entrant par les fenêtres ouvertes, m'emplit d'un frisson et me fait du bien en même temps. Doigts baladeurs sur mon ventre qui se creuse. Phalanges artistiques qui se glissent dans mon soutien-gorge.
Je suis bien.

     Ma chemise se retrouve vite par terre, les bretelles tombent à leur tour et mes seins sortent de leur prison pour se raidir aussitôt sous la morsure du froid.
Tu les effleures doucement, l'un après l'autre puis les deux en même temps, tu repars sur mon ventre. De nouveau la pointe de mes seins que tu tires et tournes, jusqu'à m'arracher une grimace de souffrance. Tu joues un moment pour faire monter le plaisir, alternant plaisir et tourment ...

     Mon jean gêne, j'ai soudain chaud, il part en vacances. Mon intimité me demande grâce sous ces avalanches de caresses.
     Par-dessus le tulle fin et transparent qui ne cache que l'essentiel, tes doigts passent et repassent en se faisant de plus en plus précis. Ces coquins sont gourmands, sans rien demander ils vont voir dessous ce qui se passe. Bientôt le petit bout de tissu encombrant valdingue sur le côté, l'angle d'ouverture de mes cuisses s'agrandi, je me cambre dans un soupir pour accueillir la montée de ma future jouissance.
     Mon buisson taillé, mes grandes et petites lèvres, l'entrée de mon puit d'amour, ma porte de derrière, rien n'est épargné. Sauf mon bouton, que tu as juste peint avec ma rosée, qui commence à me faire mal, tellement il est gorgé de plaisir.

     Peu à peu je prends conscience de ma béatitude. Je récupère les rênes de ce jeu de volupté et joueuse avec moi-même, je continue, je me fais patienter...

     Après un moment, je déloge un peu plus le petit appendice bien sorti déjà. Je le rebadigeonne sans modération de mon lubrifiant naturel. Un bout de doigt suffit pour me faire haleter. Ça monte. Je retiens. Un bout de doigt suffit à me faire gémir. Ça monte encore Je me retiens. Je continue le manège jusqu'à ne plus en pouvoir. Jusqu'à ce que mon clitoris soit en feu. Jusqu'à ce que douleur et plaisir se confondent. Je crie à présent cette future délivrance que je retiens, encore. Etant au bout de ce que je peux m'infliger moi-même; un bout de doigt a suffi à me faire imploser.

     La bouche grande ouverte dans une plainte muette, la vague de jouissance part de mon bourgeon, dans un pic violent, délicieusement cruel. Puis elle se diffuse sans ménagement dans tout mon bassin. La lave rampe le long de ma colonne vertébrale faisant palpiter l'ensemble de mon corps déjà arqué, pour finir dans un coup de tonnerre puissant qui résonne dans ma tête, me faisant voir les étoiles et presque abdiquer dans les ténèbres.

     Je suis maintenant inerte, toujours sur mon canapé, sans aucune force, incapable de bouger même si je le voulais.

     Je récupère doucement de cet orgasme furieux qui a failli me faire perdre conscience et un fou rire me prends en pensant que l'être, sans qui tout ceci ne serait pas arrivé, n'a jamais réussi à me faire atteindre cette apogée !

     Au bout d'un moment, étant calmée de mon séisme et de mon fou rire, je me lève péniblement et vais fermer les fenêtres. Je me remets sur mon canapé ; enroulée dans un plaid bien chaud et très doux.

     Je m'endors.


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Photo by Ksenia Varapaeva on Unsplash


Il était une fois ... le plaisir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant