Une soirée, il fait nuit, il fait chaud, trés chaud, trop chaud. Au fur et à mesure que les lumières diminuent en intensité les décibels montent en puissance, nous sommes en discothèque.
Quelle heure ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Les rythmes endiablés s'enchaînent, mon corps bouge, se trémousse, ondule, suit les rythmes qui défilent.
J'ai chaud, il fait chaud, trop chaud.
Tout à coup tu es là, bien là, trop là peut-être ?
Nos regards se croisent, nous nous rapprochons l'un de l'autre sans nous en apercevoir. Nos corps se frôlent, glissent l'un sur l'autre, tournent, s'aimantent encore, plus près, plus près, jusqu'à ne faire plus qu'un avec cette musique, ce bruit, ces gens que nous ne voyons déjà plus.
Toi, moi. Moi, toi. Nous.
Un regard nous entraîne dans des coins retirés, sont-ils là par hasard ?
Oui. Non. Peut-être ? Nous y allons confiants suivant notre instinct, confiants dans nos êtres. Là, tous les deux, seuls au monde, dans ce sanctuaire à l'écart, nous usons, consommons, abusons de cet passion charnelle si douce et si violente à la fois, si personnelle et si impersonnelle à la fois.
Nous nous déchaînons.
Dans cette ambiance, nous nous devinons. Tes mains me regardent, me découvrent, m'apprennent, avec légèreté, puis de plus en plus fermement, jusqu'à empoigner mes deux pommes, les compresser, les broyer, les malaxer, jusqu'à la douleur. Mais est-ce de la douleur ou du plaisir, caché, enfoui au plus profond de moi, depuis si longtemps. Je sens ton visage qui se rapproche du mien, je sens ton souffle dans mon cou, tes lèvres, si douces, qui cherchent les miennes. Çà y est ! Tu les as enfin trouvé !
Touchées, effleurées, happées, suçotées elles s'entrouvrent pour enfin te goûter. Nos langues passent l'une sur l'autre, s'enroulent, font connaissance. Pendant ce temps là, tes mains continuent de me troubler.Je ne m'en suis pas aperçue tellement l'émoi me submerge, mais je suis presque nue, dans ce recoin, ce sanctuaire. Mes seins s'offrent à toi, tu n'as plus qu'à les prendre. A en faire ce que tu veux. Je m'écarte un peu, mon regard ce dirige vers mes deux pointes tendues vers toi.
Message reçu. Tu engloutis le côté de mon cœur tout en douceur en enserrant l'aréole en entière dans ta bouche, et tu presses tendrement en me caressant largement le ventre qui ondule sous ces effets.
Un coup de tonnerre dans mon bassin me fait pousser un long gémissement, tu prends mon plaisir à bras le corps et tu es partout à la fois; mon visage, mes seins, mon ventre, mon dos, mes bras rien n'est épargné.
Ça monte, ça monte... à quand la délivrance de ce supplice.Mon bassin fait déjà des mouvements de va et viens mais c'est trop tôt. Pas encore. Non. Pas encore.
Ta bouche se dirige vers mes cuisses, j'arrête de respirer. Puis d'un coup tu m'écartèles pour t'immiscer dans mon intimité. Doucement tu passes le bout de ta langue du bas vers le haut, plusieurs fois. Je m'ouvre toute seule comme une fleur au soleil. Tu découvres mon petit pistil déjà si contracté et grossi. Mon dieu que ce petit bout de langue est bon. Tellement bon que quelques instants après, mon corps tout entier s'immobilise, attend cette jouissance extrême, celle qui me fait décoller tout droit haut dans le ciel...
Je gémis, je cris, je hurle mon bonheur, ma jouissance, ma souffrance ...
Sans attendre plus longtemps, sans me laisser de répit, tu me retournes et tu me prends.
Doucement je sens ton arme centimètre après centimètre avancer dans ce fourreau qui t'attend depuis si longtemps. Tu accélères la cadence, plus vite, plus fort, encore. Je sens ton appendice grandir, puis puissant, je perçois dans ton râle animal ; ta douce liqueur se déverser au plus profond de moi. Nous restons un moment, sans bouger, sans parler, pas besoin de geste, pas besoin de mot.
Petit à petit, le calme revient, nous nous regardons, nous nous sourions dans ce sanctuaire...
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Il était une fois ... le plaisir.
Short StoryDu plaisir d'un regard posé sur un corps à l'intense volupté d'une étreinte torride ... il y en a pour tous les goûts ! Venez butiner dans mon assortiment du plaisir sous toutes ses formes : poèmes, regroupement de quelques centaines de mots, cour...