Au théâtre ce soir !

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Bonjour, je tiens à vous signaler que ce texte comporte des scènes d'une extrême violence 😱😱😱😱😱😱😱 

Si vous êtes jeune ou une âme sensible, abstenez-vous de lire ce texte , je vous en remercie par avance

C'est Pythonisse qui m'a fait prendre conscience de mettre des avertissements sur mes écrits, cela devrait toujours être le cas

Pour ceux et celles qui continuent leur lecture, bons vents à vous.

Ne soyez pas timides, laissez-moi une trace, je remercie très chaleureusement les plus de six cent clics sur mes textes, mais pas un seul commentaire. Je commence à me poser des questions ?!?!?!

Je vous embrasse. Wouelena.

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Férocité du regard.
Agressivité des mains.
Babines humides.
Corps échauffés.
Poitrines dressées.
Sexes érigés.
Sexes trempés.
Têtes à l'envers.


Le doux ballet accompagné du symphonique orchestre va commencer sa représentation.

Dans cet immense théâtre ambiance Underworld, sans les vampires, les invités richement vêtus et parés, commence à s'asseoir et faire silence. Les lumières peu à peu se tamisent, pour seulement laissé place, à l'interminable rideau rouge sang bouchant encore le devant de la scène.
Par ombre derrière cette étoffe sanguinaire, nos yeux se froncent pour percevoir, le corps d'une femme enchaînée autour d'un piloris, en se tortillant pour essayer d'échapper au sort futur que lui réserve ses ravisseurs.
Lesquels munis de liens en tous genres, d'armes sordides et surtout de leurs pieux maléfiques, entrent en scène sur le rideau qui se lève dans un fracas assourdissant, annonciateur de mauvais hospices.

Je dois me souvenir que c'est un jeu.
Juste un jeu.
Seulement un jeu.
Je suis nue.
Je suis enchaînée à un poteau.
Des démons m'entourent.
Des gens inconnus me dévisagent avec leurs yeux lubriques exorbités.
Des sourires se dessinent sur leurs lèvres.
Certains s'agitent de façon bizarre.
D'autres cris.
D'autres encore, hurlent.
Mais tout cela n'est qu'un jeu.
Je commence à le croire de moins en moins à la vue du spectacle qui se déroule devant moi.
Mais non.
Je me trompe.
Du tout au tout.
C'est moi le spectacle.
C'est moi l'attraction.
Mais ou suis-je ?
Dans quel traquenard je me suis enrôlée ?



Tout d'abord comptons. Combien sont-ils ? Un, deux, trois, quatre, cinq. Cinq au total. Et de l'autre côté. Moi. Seulement moi. Pas très équitable.
Ils font une drôle de danse qui ressemble aux rituels africains ou autres contrées ancestrales pour prier tel ou tel dieux ou faire une offrande à telle ou telle déesse. Serai-je cette déesse ? Non. Une déesse est rarement enchaînait. Peu ont subies un mauvais sort. Mais si, Jeanne d'Arc. Mais ce n'était pas une déesse. Elle est tout de même partie en fumée.
Bon attendons la suite.
Comment sont-ils habillés ? C'est simple. Ils sont totalement nus. Seul des dessins peints sur leur peau cache cette dernière. Des ronds de plusieurs couleurs pour un, des carrés pour un autre, des triangles pour le troisième, des points pour le quatrième et enfin le dernier un quadrillage.
Tous peints, de la tête rasée aux pieds nus.
Leurs mains, le bout de leurs doigts, des ongles d'une longueur de un à deux centimètres, me font frémir. Ils ont l'air très durs. Vernis de noir ébène brillant. En y regardant de plus près, certains sont taillés en ronds, d'autres en pointes centrales ou de côté, d'autres en dents de scie.
Autour de leurs poignets, lacets de cuir cloutés, chaînes imitant des barbelés, lanières taillées façon martinet fendent l'air.
Terrifiant.
Non, je me suis trompée. Ce n'est pas un jeu. Cela n'a jamais été un jeu.

Il était une fois ... le plaisir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant