Bonjour, dorénavant, tous mes textes seront revus et corrigés avant publication.
Je les ai écrit il y a 12 ans et oui, j'ai changé en 12 ans !!!
En vous souhaitant une bonne lecture et peut-être vous émoustiller Mesdames et pourquoi pas vous aussi Messieurs.
A bientôt. Wouelena.
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Centimètre carré après centimètre carré, mes doigts, mes lèvres, le bout de ma langue s'égarent sur ton corps, en éveillant tour à tour chacun de tes membres. Tous tes centres nerveux ont droit à mon offrande. Tes mains bougent, mais elles font fausse route, pas question de me toucher, aujourd'hui c'est tout pour toi. Mon esprit cogite un moyen de te contraindre pour rester tranquille.
Oh mais oui ! Dans la section accessoires d'hiver de la penderie, j'ai tout ce qu'il me faut pour mettre mon projet à exécution ! Je chevauche ton torse, armée de mes chèches en me faisant mutine, et commence à te souder à la tête de lit. Sous ta forte désapprobation, aujourd'hui je suis comme les chats j'ai sept vies, je te supplie de mes yeux, de mes mains, de mon corps de me laisser faire. Tu finis par capituler avec un doux sourire que tu perds au moment où je t'enferme dans l'obscurité de mon dernier foulard.
Te voir comme cela à ma merci, fait monter le désir de vouloir te surprendre. Je vais faire ce que jamais je n'ai osé faire et je vais le faire bien. Je veux que tu es un plaisir aussi fort et aussi étonnant que celui que tu me donnes.
Maintenant que j'ai le champ libre de mes mouvements, je recommence à narguer tes bras en particulier la face interne où la peau est plus fine donc plus sensible à mes passages. Procédure identique pour tes jambes que j'invite à s'écarter pour me loger entre. La pulpe de mes doigts s'attarde sur les deux petits cercles de chair foncées de ton thorax. Ils sont à présent durs et érigés. Ton corps tressaille sous le traitement qui perdure. Ma langue se met à errer sur ton ventre, elle prolonge le châtiment autour et dans ton nombril, si réceptif. Tes poumons inspirent et expirent l'air de façon plus erratique.
Je m'aperçois que tu es déjà très en forme ! Mon souffle s'abat sur ta colonne qui se contracte d'un coup et viens flirter avec mes lèvres qui sont proches. Ces dernières se délectent de ce délice de chair, qui continue de se transformer sous mes yeux. Tu grognes de l'insatisfaction de ne pas pouvoir faire ce dont tu as envie, de ne pas me voir. J'ai sept vies. Je lape ton érection sur toute sa longueur et finis en récoltant les gouttes qui suintent à la sortie ... hum ... c'est divin, j'en veux encore.
Tu détestes ça être dans l'inaction. Tu me le fais savoir de manière claire précise et concise. Pas grave, je survivrais, j'ai sept vies. Je te réponds de te détendre, d'apprécier les sensations, même si je sais que pour un homme comme toi rester passif est une hérésie, je persiste à vouloir aller jusqu'au bout. Mais tu veux malgré tout, me toucher, mais non, patience, patience ... ne gâche pas tout avec un égo de Mâle surdimensionné. Fais-moi confiance. Je te susurre tendrement à l'oreille que tu pourras me rendre la pareille quand tu voudras. Et là j'ai dû prononcer les mots magiques, tu te décontractes et respire doucement.
Confortablement installée pour la suite de ta torture, je reviens à mon point de départ, une goutte ... hum ... c'est magique. Mes doigts, juste le bout, partent de la base, remontent vers la rosée, et repartent dans le sens opposé, doucement, lentement. Ils enduisent peu à peu ton membre qui devient luisant. Je souffle encore, cela te surprend. Je dépose quelques baisers, non appuyés, exprès. Tu veux plus, tu veux plus fort, j'ai sept vies, patience, patience ...
Mes mains à présent se replient sur ton organe, je serre, encore, plus fort, je te branle vite et moins vite, mon autre main part à la découverte de tes bourses, celles qui sont le symbole de l'espèce Mâle mais qui pourtant sont si fragiles, si délicates. Tour à tour cajolées, malaxées, serrées de la douceur à la douleur, je joue avec elles tout en continuant mes vas et viens juste au-dessus.
Ton plaisir monte, tu te retiens, patience, patience ... je sens tes yeux me lancent des éclairs à travers le bout de tissu qui les couvrent, je suis morte, pas grave, j'ai sept vies.
Je stoppe tous mouvements, arrêt net.Tu me hurles ton désaccord. J'effectue plusieurs fois la manœuvre et tu commences à jurer sérieusement à mon sujet. Même pas peur. J'ai sept vies.
Mes lèvres se baladent sur ton torse brûlant, tu grognes encore, moins fort à présent, tu as compris que c'était moi qui dirigeais.
Centimètre carré après centimètre carré, mes doigts, mes lèvres, le bout de ma langue, s'égarent sur ton corps, tu n'en peux plus, tu es fou de rage, encore, patience, patience ...
J'aime à me perdre sur ton corps d'avantage à chaque fois, mais je reviens vers ta source de plaisir principale, ton appendice central. Je prends son intégralité dans ma bouche, en le faisant coulisser entre mes lèvres humides, la rosée se déverse de plus en plus, je sens son goût sur ma langue qui ne perd rien de ce breuvage, coulisse encore en accompagnant de ma main, mes allers et venues, j'augmente la cadence, je serre plus fort, plus vite, plus fort encore.
Ton corps entier se raidi ... m'arrêter là, d'un coup, serait pêcher capital, je le sais mais j'ai sept vies ... donc je stoppe ... juste un instant ... je te laisse juste le temps de t'apercevoir que j'ai arrêté et je poursuis avec ma bouche qui t'aspire plus goulument, ma langue qui te plaque contre mon palais, mes dents qui parfois raclent ta verge qui s'affole sous l'avalanche de sensation. Je réitère, encore et encore.
Ton érection grossit à son apogée, tes veines ressortent, tu commences à respirer fort, très fort, je continue. J'entends tes gémissements qui vont crescendo. Je sens ton corps se contracter tout entier. ...
Tu fais jaillir au fond de ma gorge ta semence dans un cri de délivrance torturée. Je réceptionne cette liqueur et je déglutie tant bien que mal pour la faire pénétrer au fond de moi. Hum ... c'est délicieux. Je prends jusqu'à la dernière goutte. Je te garde dans ma bouche en te suçotant toujours doucement, mes mains caressent ton buste tout aussi doucement mais, brusquement tout ton être se raidi et tu me dis : "Ça fait mal !" dans un soupir déchirant.
J'arrête ton tourment.Je te rends ta liberté en te faisant retrouver la vue et l'usage de tes mains.
Je te regarde dans les yeux.
Je me dresse sur mes genoux, entre tes jambes, les cuisses largement écartées.
Je titille un de mes seins fermement.
Je cajole mon clitoris de l'autre main.
Je passe ma langue entre mes lèvres avec les yeux entrouverts.
Un sourire satisfait sur tes lèvres.Tes prunelles plus brillantes que jamais.
Tes bras toujours au-dessus de ton visage.
L'ensemble de ton corps au repos, détendu.
Bientôt, mon orgasme me terrasse dans un feulement sans nom.
Mes iris ne se sont pas détachés des tiens.
Tu fermes les yeux.
T'es mort.
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Image par de Sovica de Pixabay.
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Il était une fois ... le plaisir.
Short StoryDu plaisir d'un regard posé sur un corps à l'intense volupté d'une étreinte torride ... il y en a pour tous les goûts ! Venez butiner dans mon assortiment du plaisir sous toutes ses formes : poèmes, regroupement de quelques centaines de mots, cour...