Ce matin ...

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     C'est le week-end, je me réveille, seule dans le lit. Tendant l'oreille j'entends du bruit, la maison vie. Je me retourne, ferme les yeux. Tu es là, près de moi, nos mains se posent, caressent, effleurent rien n'est épargné...
     Mes yeux s'ouvrent une deuxième fois, je suis en trance, faire l'amour a réchauffé mon corps, mes sens.

     Je me lève sans faire de bruit, tu es dans tes papiers comme d'habitude les matins tranquilles. J'ai envie de toi, là, maintenant, tout de suite, je ne tiens plus.

     Mon index glisse le long de mes grandes puis petites lèvres... aller et retour, retour et aller... stop, je vais partir, j'ai pas envie.
     En guise de bonjour, cet index s'insère dans ta bouche. Ta tête se lève. Ton regard change. Tu me suis, la chambre, non, tu en décides autrement salle de bain.
     Me voila planquée contre le lavabo, tes vêtements volent dans la pièce, tes mains se perdent sur mes seins, mes fesses, je râle de mon futur plaisir. Il sera grand. A travers ma fine nuisette tes doigts caressent mon entre jambe, en dix secondes un violent orgasme me traverse, je m'affesse sur le lavabo pour ne pas tomber... ... Tu es en moi d'un coup d'un seul, tu es brûlant, sauvage, ça fait du bien.
     Cris, hurlements, soupirs accompagnent cette jouissance qui implose en moi, encore...
Tu sors en douceur, en promenant ton phallus sur la mouille qui jaillit de mon corps. Ton gland sonne à la porte de derrière, ..., message reçu, ..., tu me pénètres sagement, tu recules, puis plus fort, ..., tu  recules, tu accélères, va et vient, ..., plus vite, plus fort, comme un fou maintenant, Nom de ..., c'est ...

    Le plaisir se fait douleur, l'orgasme se fait plateau, l'amour se fait rage, le bonheur se fait folie.
Combien de temps ... je ne sais pas ... veux pas savoir ...
    Tu imploses, tu exploses, tu hurles, tu cris.
     Nos corps ne forment toujours qu'un, tressaillent encore, un dernier soubresaut, tremblement, le souffle court, le cœur rapide, tu viens te coller à moi en coiffant mes seins, de tes mains, amoureuses.

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     Photo : Jean-Philippe Delberghe

Il était une fois ... le plaisir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant