Chapitre 3

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La balle ne m'avait heureusement pas touché, mon oreille saignée mais elle ne m'avait pas blessé.

-Tu peux pas faire attention sérieux?

-Et alors? Tu ma pris pour ta mère? Tu comprends la situation là ?

-Tu crois que j'ai choisi d'être ici peut-être?

-Je t'ai demandé ton avis? Non donc ferme la.

-C'est quoi ton putain de problème?

-Mon putain de problème? C'est qui, qui a un problème entre nous deux en attendant?

-C'est bien ce que je dis, c'est quoi ton putain de problème, tu me kidnappe. Je suis censé rien dire peut-être?

-Exactement, tu te l'a ferme!

-Non.

-Je te laisse le choix peut-être?

-Totalement.

-Ferme ta gueule avant que je tue de mes propres mains!

Un coup retentit encore une fois, il accéléra de plus en plus. J'avais une envie partir loin de lui et d'ici. Je n'ai pas choisi d'être ici. Je ne veux pas y rester.

Je suis en danger de mort depuis une heure maintenant.

Et je n'ai pas envie de l'être constamment donc je veux partir.

Je dois organiser ma «fugue».

Mais je ne sais pas où nous somme. Je ne connais pas l'Italie.

Je suis française.

Je ne parle ni italien ni une autre langue que le français.

C'était mes premières vacances à l'étranger.

Un coup de feu retentit et me sortît de mes pensées.

Un virage arriva, le compteur ne faisait qu'augmenter.

-Prochain virage on meurs. Annonce-je.

Évidemment je n'aurais pas de réponse, je ne savais pas combien de temps il restait.

-On arrive dans combien de temps?

-Une trentaine de minutes je dirais.

L'allure où il roule, on arrivera sois dans dix minutes, sois on meurt avant les dix minutes. De préférence je dirais la première option. Le compteur ne cessé d'augmenter.

-Tu voudrais pas ralentir?

-Non.

je murmurais un «ok» tous bas. Il était froid depuis mon arrivée.

Ça faisais même pas une journée que j'étais ici. Dix minutes plus tard la maison était en vue.

Mais au lieu de tourner pour rentrer dans l'allée il continua tout droit, les voitures qui nous suivaient elle, avaient tourné.

Ok il est malin, et il as eu un coup d'avance. Sans rien dire je continuais d'observer la route avant de m'endormir.

Je ne sais pas l'heure qu'il était, je venais de me réveiller, il faisait toujours nuit.

On roulait encore.

-Où va t-ont?

-Dans une autre de mes villas. Dit-il froidement.

Cartello Où les histoires vivent. Découvrez maintenant