Chapitre 8 : La culpabilité qui ronge Aurore, William la soutient.

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Aurore : Tout est de ma faute, je savais qu'elle allait mourir mais au lieu de l'accompagner, j'ai fait mon égoïste, je lui ai reproché ce qui s'est passé y'a vingt ans, y'a que moi pour faire des reproches à sa mère mourante.
William : C'est pas de ta faute, arrête de culpabiliser, elle était condamnée ça aurait rien changé.
Aurore : Peut-être mais au moins elle aurait su que je l'aimais, là elle est partie en pensant que je la détestais.
William : Elle savait que tu l'aimais, et t'avais besoin de te libérer d'un poids, tu l'as fait.
Aurore : Oui et ça a entraîné la mort de ma mère !
William : Mon amour, elle est pas morte à cause de toi, c'est la culpabilité qui te fait dire ça mais c'est pas vrai et tu le sais !
Aurore : Prends moi dans tes bras et serre moi fort !
William : Je suis là mon amour d'accord ?
Aurore : Oui et heureusement sinon je m'effondre.
William : T'es ma femme, c'est normal de se soutenir dans des situations pareilles. Dis moi je peux te poser une question ?
Aurore : Oui.
William : Je sais que c'est un sujet tabou mais j'aimerai savoir pourquoi tu as coupé les ponts avec tes parents.
Aurore : Tu lâcheras jamais !
William : Non, mais c'est aussi pour toi pour que je puisse t'aider et te soutenir.
Aurore : Je suis pas partie pour rien.
William : Ca je sais. Tu veux bien me raconter s'il te plaît ?
Aurore : J'avais vingt ans, mes parents me voyaient devenir psychologue, mais c'était leur rêve pas le mien, du jour au lendemain j'ai arrêté mes études pour me consacrer à mon rêve, pour eux c'était pas un métier de femme, je leur faisait honte et ils me l'ont assez répété, tu penses bien, ils me voyaient devenir psychologue, le jour que je leur ai annoncé que j'avais trouvé une école de police à Paris et que j'abandonnais mes études, et c'est là que tout a basculé.
William : Y'a eu quoi exactement ?
Aurore : Ils m'ont posé un ultimatum, ils m'ont dit que si je voulais rester vivre avec eux je devais abandonnée mon rêve et reprendre mes etudes de psychologie mais j'ai pas voulu, mon père m'a dit tu veux continuer ton rêve, ok mais tu mets plus les pieds ici alors tu me connais, j'ai prit mes affaires et j'ai claqué la porte de chez eux, ma mère ne voulait pas s'opposer à mon père et pour sauver son mariage la suivit dans son délire.
William : Je comprends mieux pourquoi tu es fâché avec eux mais pourquoi tu m'as jamais rien dit ?
Aurore : Parce que j'avais honte et j'avais oublié cette partie de ma vie jusqu'au retour de ma mère où je me suis reprit mon passé en pleine gueule.
William : Je suis désolé mon amour et t'as fait comment pour t'en sortir ?
Aurore : Je vivais en collocation avec Raphaëlle et une autre amie et puis on s'est rencontré six mois après mon installation à Paris. On se rencontre à cette soirée, on se met rapidement ensemble, on se mari l'année suivante et les filles ont suivies après.
William : Je me rappelle c'est toi qui est venu me draguer parce que j'avais peur.
Aurore : Je suis tombé amoureuse de toi au premier regard.
William : Moi aussi, je t'ai vu rentrer dans la salle j'ai eu un coup de foudre.
Aurore : Moi aussi. J'ai coupé les ponts avec mes parents, mais je le regrette pas, tu vois c'était des égoïstes.
William : Moi aussi j'aurai voulu couper les ponts avec ma famille mais j'ai pas eu le même courage que toi.
Aurore : Ils m'ont pas laissé le choix. J'allais pas faire psy pour leur faire plaisir.
William : Ils se sont trompés parce que flic ça te va très bien !
Aurore : Ah bon pourquoi tu dis ça ?
William : T'as du caractère, de l'ambition et t'as réussi à te faire respecter parmi tous les hommes.
Aurore : Il faut du caractère pour couper les ponts avec sa famille.
William : Oui et c'est ça aussi qui m'a séduit avec tout le reste.
Aurore : T'aimes les femmes de caractère ?
William : Si tu savais !
Aurore : Je t'aime mon amour et heureusement que t'es là surtout en ce moment !
William : Je suis là où je veux être !
Aurore embrasse William et celui-ci lui rend son baiser, ils s'endorment blottis l'un contre l'autre.

Le passé d'Aurore refait surface. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant