Chapitre 18 : Martin et Aurore toujours là l'un pour l'autre.

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Deux semaines sont passés depuis la tentative de suicide d'Aurore, William a été là pour elle ainsi que ses amis. Après deux semaines d'absence, elle retourne au boulot comme si de rien n'était.
Martin : T'étais pas obligé de revenir maintenant, tu pouvais encore te reposer.
Aurore : Je supporte pas de rester chez moi à rien faire et tu le sais.
Martin : Aurore, t'as failli y passer c'est pas anodin comme geste.
Aurore : Je sais que je vous ai fait une belle frayeur mais je recommencerai plus.
Martin : D'accord.
Aurore : Vous en êtes où de l'enquête sur ses cambriolages ?
Martin : Nul part, sans toi et ton instinct légendaire, on n'avance pas et le procureur nous met la pression.
Aurore : Je suis de retour, ça va avancer maintenant.
Martin : Ca c'est sûr.
En fin de journée l'enquête a bien avancé, ils ont même un suspect.
Martin : Convoquez le demain pour la première heure.
Karim : Ca marche.
Martin : Bon travail. Je vous libére.
Aurore : Attends Martin je peux te parler un instant ?
Martin : Oui bien sûr. On va dans mon bureau on sera plus tranquille. Je t'écoute ?
Aurore : Ecoute je sais pas comment te le dire sans te brusquer mais je vois que tu vas mal et ça me fait mal de te voir comme ça parce que tu es mon meilleur ami et que je tiens à toi. Parle moi s'il te plaît !
Martin : C'est rien je veux pas que tu culpabilises.
Aurore : C'est à cause de ma tentative de suicide c'est ça ?
Martin : Oui, j'ai tellement eu peur de te perdre, je sais que c'est pas à moi de m'inquiéter autant pour toi, mais j'ai flippé de te perdre et surtout je m'en veux d'avoir rien vu, on se voit tous les jours, on est inséparable et j'ai même pas vu que tu allais mal au point d'en finir.
Aurore : Martin ! Martin regarde moi !
Tu pouvais pas savoir parce que je te tenais à l'écart, je vous ai tous tenus à l'écart, personne aurait pu deviner que j'allais si mal, t'as pas à t'en vouloir d'accord, c'est moi qui voulait rester dans ma solitude et tous vous éloigner.
Martin : Quand t'étais dans le coma je suis venu te voir tous les jours avec Karim. Je noyais mon chagrin dans le travail, parce que j'arrivais à rien d'autre, t'es plus que ma meilleure amie et tu le sais, tu m'as aidé à m'en sortir quand j'ai découvert la vérité sur la mort de mon père, tu m'as pas laissé tombé alors que j'étais un gros con.
Aurore : C'est normal, t'es mon meilleur ami, t'es même plus que ça, ça a été violent pour toi d'apprendre des années plus tard, que ton père était un connard et qu'en plus il a été tué par celle que tu prenais pour ton modèle je comprends. Je sais que tu es venu me voir tous les jours quand j'étais dans le coma, je t'ai entendu.
Martin : J'ai pas envie de reparler de tout ça.
Aurore : Moi non plus, j'ai juste envie d'avancer et d'oublier tout ça.
Martin : Moi aussi, je peux te prendre dans mes bras ?
Aurore(en riant) : Tu me poses encore la question après toutes ces années ?
Martin : Je préfère avoir ton consentement.
Aurore : Pff t'es con. Je dirai jamais non pour être dans les bras de mon meilleur ami et qui plus est un beau gosse.
Martin et Aurore se prennent dans les bras pour se réconforter mutuellement et surtout parce qu'ils se sont manqués.

Le passé d'Aurore refait surface. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant