Chapitre 6 : Karim le soutien sans faille d'Aurore.

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Aurore : J'en n'avais jamais parlé à personne, j'avais oublié cette partie de ma vie mais depuis qu'elle est revenue, j'arrive plus à gérer.
Karim : Je suis là, tu peux tout me dire.
Aurore : J'avais vingt ans, mes parents me voyait devenir psychologue mais mon rêve c'était d'être flic, quand je leur ai annoncé que j'allais intégrer une école de police, ça leur a pas plus et ils m'ont posé un ultimatum.
Karim : Ils t'ont dit quoi ?
Aurore : Ils m'ont dit que si je voulais continuer à vivre avec eux, je devais abandonner mon rêve et continuer mes études en psycologie. Pour eux c'était un métier d'homme et il devait pas avoir de femme, j'étais la honte de la famille et ils me l'ont assez répété, J'ai prit des affaires et j'ai claqué la porte, je suis montée à Paris faire mon école, je rêvais que ma mère vienne me chercher pour me dire de rentrer à la maison et qu'avec mon père, il acceptait mon choix, les jours, les mois ont passés et je me suis fait une raison, j'ai plus jamais eu de leurs nouvelles et je le vivais bien jusqu'à qu'elle revienne. Elle savait qu'elle était malade, elle revient quand il lui reste quelques jours à vivre.
Karim : C'était des égoïstes qui pensait qu'à eux t'as bien fait de partir.
Aurore : Sauf qu'aujourd'hui je le regrette, ma mère va mourir et moi je lui balance ce que j'ai pas pu lui dire il y'a vingt ans.
Karim : Ils t'ont presque jeté dehors t'avais pas le choix.
Aurore : Elle aurait pu me retenir mais pour sauver son mariage et pas contre-dire mon père, elle la suivit dans son délire.
Karim : Pourquoi t'en a jamais parlé ?
Aurore : Parce que oui, j'ai coupé les ponts avec eux, oui je leur en veux mais je les aime malgré tout et si ils étaient venus me chercher en me disant qu'ils acceptaient mon choix, je serai rentrée, mais vu qu'ils avaient honte de moi, ils étaient bien content que je parte.
Karim : Je pense qu'ils t'aimaient, ils voulaient juste te protéger, parce qu'on risque notre vie tous les jours, en plus une femme dans la police, je te laisse imaginer.
Aurore : Je sais, mais j'ai réussi à m'imposer parmi tous les hommes.
Karim : Oui, parce que tu as du caractère et de l'ambition.
Aurore : Je sais. J'étais épanouie et six mois après mon installation à Paris, je rencontre William lors d'une soirée et je tombe folle amoureuse de lui, la première seconde où je l'ai vu, je savais que c'était l'homme de ma vie, on se met rapidement ensemble, on se marie un an après et je tombe enceinte de Sofia et de Manon l'année suivante.
Karim : William savait pas pour ta famille ?
Aurore : Il a voulu savoir mais je lui ai dit que j'étais fâché avec eux et que je voulais pas en parler, il a pas insisté, jusqu'à ce que ma mère démarque, mais il sait toujours rien, t'es le seul au courant parce que j'avais besoin d'en parler à quelqu'un et vu que t'es mon meilleur ami.
Karim : Toi aussi t'es ma meilleure amie avec Martin, vous êtes ce que j'ai de plus cher au monde avec Nina.
Aurore : Arrête tu vas me faire pleurer.
Ils se prennent dans les bras quand William arrive pour lui annoncer une mauvaise nouvelle.
William : Je sais pas comment te le dire Aurore, mais.
Aurore : Mais quoi ?
William : On a failli perdre ta mère, elle a fait un nouveau malaise, on la maintient en vie mais ses heures sont comptées !
Aurore : Ca veut dire quoi ?
William : Ca veut dire qu'il lui reste que quelques heures à vivre, ta mère va mourir dans les prochaines heures Aurore !

Le passé d'Aurore refait surface. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant