C H A P I T R E 6

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Et tendait sa main pour m'aider à me lever. Dans ma tête, j'aurais voulu qu'il m'embrasse, mais je sais qu'en faisant ça je me serais lassé de lui. C'est tout cela qui faisait de lui un homme different des autres. Il ne réagissait jamais comme on le pense. Il est totalement imprévisible, et ça me plait.

Je tiens sa main, et nous entrons dans la voiture. Je m'installe sur la place passager pendant qu'il ferme la porte et qu'il vient à côté de moi.

Aron - J'espère que cette soirée t'as plu...
Moi - C'était très bien, merci.
Je lui souris, quand nous arrivâmes devant mon petit appartement.
Je voulais le faire monter, non pas pour le mettre dans mon lit (de toute façon avec ces saloperies de menstruations je ne pouvais pas) mais pour qu'il reste à mes côtés. Parce que sa compagnie me faisait le plus grand bien.
J'hésitais à poser la question, mais qu'est-ce que j'ai à perdre ? De me prendre un gros râteau ? Mh peut-être.
Moi - Mh, dis... Tu veux venir boire un dernier verre chez moi?
Va-t'il me prendre pour une grosse chaudasse? Va-t'il refuser? Cette seconde interminable qu'il a mit pour répondre me faisait appréhender.
Aron -Avec plaisir.

Bingo! Il va venir chez moi ! Chez moi ? Meeeerde le ménage !

Il m'ouvrit la portière et nous entrâmes dans mon appart. Les boîtes de pizza étaient étendues sur la table basse, des canettes partout par terre jonchai des vêtements, des pop corn se mêlaient au tapis. Oui je suis assez... Bordélique.

Je lui disais de m'attendre dans l'entrée pour ranger un peu. Bon, 2 minutes chrono, go !

J'attrapais tout : vêtements, pizza, carton, canettes... Et je rentrais tout ça dans le frigo. Et en profita pour sortir une bouteille de vin. C'est bon la misère est cachée.

Je l'installais sur le canapé et lui donnait un verre à pied rempli de vin rouge. Quand mon regard parcourait son corps, je vis une de mes petites culottes, juste à côté de sa cuisse.

Mes yeux s'écarquillèrent. Plus le choix, fallait que je tente un rapprochement pour réussir à l'enlever. Pas de bol, il a eu l'idée avant moi et ses mains venaient toucher mon genoux, après avoir frôlé mon sous- vêtement. Il riait légèrement, gêné lui aussi.

Je ne savais plus où me mettre, mes joues rougissait de honte. J'attrapais la culotte et la jetait dans la panière à linge de la salle de bain.

Moi - Désolé, personne ne vient ici normalement..
Aron - C'est pas grave, tu as de beaux sous-vêtements !
Il riait.

Provocante.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant