Provocante.

C H A P I T R E 8

Ses doigts déposent de tendres caresses dans mon dos, me faisant frissonner à leur contact. Sa tête est posée sur la mienne, gardant le silence, sa seule présence me soulage. Pas besoin de mots.

Aron - Allonges toi, je vais rester jusqu'à ce que tu t'endormes.

Je pose ma tête sur ses genoux, il recouvre mon corps du plaid moelleux. Et il se livre à d'agréables caresses sur mes cheveux. Cet homme, riche, beau, sexy, est là. Juste à côté de moi. Et j'ai réussi à le dégoûter de ma personne. Bordel mais un homme comme ça on en voit pas tout les jours ! J'ai tout gâché !

Je finis par tomber dans un sommeil lourd, apaisant.

La première chose que j'aperçois à mon réveil est un jus d'orange et une somptueuse rose rouge posée dans un petit vase.

Une rose rouge. C'est le symbole de l'amour, non ? Peut être que tout n'est pas fini ? Que je peux encore me rattraper? Non, ne vas pas trop vite. Ça ne veux peut être rien dire de particulier.

- Mademoiselle ? Êtes-vous vous réveillée?

Je marmonne un petit "oui" à peine audible. Une jeune femme habillée d'une jupe crayon noire et d'un tailleur de la même couleur se trouve devant moi. Elle est blonde, et coiffée d'un chignon impeccablement fait. Elle doit avoir une quarantaines d'années.

- Je suis la gouvernante de Mr. Williams.

Aron Williams, quel joli nom.

- Mr. Aron vous attend dans le jardin pour prendre le petit déjeuné. Avez vous besoin d'un Doliprane ou d'un Advil ?

J'hoche la tête, elle reviens quelques instants plus tard avec un comprimé bleu et jaune.

La gouvernante me conduis dans le jardin, qui est immense soit dit en passant. Un réel parc. Aron est assis face à une table carrée blanche, sur laquelle est posé de la nourriture avec abondance. Il observe la vue, la terrasse est en bordure d'une falaise où Miami s'éveille, guidé par le soleil levant.

Aron se lève. Il porte un costume bleu marine, une superbe montre grise acier, et des chaussures vernies noires. Il dépose un doux baiser sur ma joue et me fait signe de prendre place en face de lui.

- Prends ce que tu veux. Il faut que tu manges.
J'hoche la tête.
Je prends délicatement quelques framboises et je porte une par une ces dernières à ma bouche. La faim n'est pas au rendez vous.

-Je vais devoir partir au travail. J'ai une intervention ce matin, une mamie de 70 ans adepte des liftings.

Je ris légèrement.

- Tu peux rester ici et visiter les lieux. Je reviendrais aux alentours de midi. Si tu as besoin de quelque chose, demandes le a Olga.

Je me disais bien que cette femme avait des origines qui venaient de l'est.

- Il se lève, dépose un baiser sur mon front et attrape les clefs de son Audi qui se trouvaient sur la table. Puis il disparaît.

Je me lève à mon tour, me sentant coupable de voir Olga débarrasser à ma place. Je ne suis pas habituée à ce qu'on fasse les choses pour moi. M'enfin, elle doit être bien payée.

Je rentre dans la maison, tellement immense que j'ai peur de m'y perdre. J'emprunte un couloir où cinq portes sont présentes.

J'ouvre la première, il y une grande salle de sport avec des appareils de musculation toujours plus technologiques les uns que les autres. Tiens, cela me rappelle que je n'ai pas fais mes abdos quotidiens. J'ouvre la deuxième porte, derrière celle-ci se trouve une immense bibliothèque. Il dois y avoir plus de trois mille livres ici! C'est plus grand que dans la belle et la bête ! J'adore lire, comme lui apparement.

Je n'ai pas besoin d'ouvrir la troisième porte car elle est en verre et parsemée d'une légère buée. A travers celle ci, je vois une grande piscine intérieure, avec une cascade artificielle. Un jacuzzi bouillonne sur le côté.

Derrière la quatrième porte il y a le bureau de Mr. Williams. Ah qu'est-ce qu'il me fait de l'effet quand je l'imagine travailler derrière cet énorme bureaux de verre. La décoration est design et épurée dans chaque lieu de la maison. Au bout du couloir se trouve la dernière porte. Celle ci est faite de métal, peut être d'acier. J'essaye d'actionner la poignée, mais elle est verrouillée. Ma curiosité est réveillée. Qu'est-ce qu'il y a derrière cette porte blindée? Et pourquoi elle est blindée d'ailleurs?

Je reviens sur mes pas et décider de visiter le jardin. Je passe devant deux cours de tennis, devant trois chevaux en liberté dans tout le parc, je vois aussi son petit Jack russel, il a aussi un imposant American Staff aux yeux gris qui ne ferais pas de mal à une mouche. Aron adore les animaux, ça se voit. Il possède même des zèbres ! Tu m'étonnes avec la richesse qu'il a entassé, le parc immense qu'il possède, il peux bien avoir des animaux hors du commun !

Je retourne au salon, Olga m'interpelle.

- Mademoiselle Benett, que désirez-vous manger au déjeuner?

- Une salade m'ira parfaitement, merci Olga.

Je prends un livre dans la bibliothèque et m'installe sur un transat à côté de la piscine. Le soleil tape sur ma peau, me relaxant.

J'entends des clefs se poser sur une table. Aron doit être rentré.
- Tu ne t'es pas trop ennuyée ? Je suis désolé de t'avoir laissée comme ça, mais je ne pouvais faire autrement.

- Ne t'inquiète pas, je ne me suis pas ennuyée du tout. J'ai visité.

J'hésitais à lui poser la question au sujet de la porte blindée. Mais c'est peut être trop indiscret, je me ravise.

- Je vois que tu as trouver la bibliothèque. J'aime beaucoup m'y rendre, moi aussi.

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Nous nous installons à la gigantesque table de la salle a manger. Je vois qu'Une clef très complexe est accrochée à une petite chaine fine au cou d'Aron. Je ne l'avais jamais remarquée, d'habitude elle est cachée par sa chemise. Olga amène un saladier contenant une salade appétissante avec des tranches de magret de canard. Je me demande si cette clef déverrouille la porte blindée. Et qu'est-ce que renferme cette porte ?

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Voilà pour ce chapitre j'espère qui vous a plu.
Avez vous des idées concernant la porte ?
Love u!
Kisses to all 💋