vert pistache I - 15/11/2020

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TW self-harm

M***

Quand t'arrives, c'est M qui t'accueille. Elle est souriante. Elle fait des blagues. Elle est réconfortante.
Quand tu parles avec M, tu parles avec du cœur envers quelqu'un qui te comprend.
Tu lui fais des cadeaux, pas des trucs extraordinaires, mais plutôt un poème par ci, un chocolat par là.
Quand tu ris, M elle est contente pour toi, parce qu'elle sens que ses encouragements te poussent à vivre. Voir ses petits protégés évoluer, c'est pour elle le plus beau des cadeaux. Et puis elle tient à toi, ça, tu le sais, puisque tes ami.e.s te racontent cet éclat qu'elle a dans les yeux lorsqu'elle parle de toi. Ce petit truc qui veut dire : "je sais pas pourquoi iel va mal, mais je vais tout faire pour enrayer le mécanisme".
Elle te pousse à être meilleur.e. À vouloir aller mieux. Quand tu sais que tu vas pouvoir lui parler, t'es heureux.se.
Mais M aussi, elle a ses démons. Elle pleure souvent, sans vraiment essayer de le cacher. Son humeur est changeante. Énormément. Et en très peu de temps.
Alors elle te blesse. Fort. Profond. Elle te fait tellement de mal que t'as l'impression de pas pouvoir t'en sortir.
Tu comprends pas. Tu sais pas pourquoi elle fait ça. Pourtant c'est quand même assez clair que ça te brise.
Et M, elle s'en rend pas compte. Elle agit comme si de rien n'était, alors qu'elle est la cause de déstabilisations psychologiques, de perte d'appuis pourtant certifiés sûrs, et de l'apparition de petits traits rouges et fins.
Elle se rend pas compte de la gravité de ses actions. Elle sait pas tout le mal qu'elle fait.

Et après elle s'étonne que t'ailles pas bien.

des couleurs à l'âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant