Chapitre 11

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27 mars 2005 - 1H28

J'étais enfin prête à partir. Il le fallait. Je na pouvais pas rester là plus longtemps même si ce n'étais pas ce que je voulais. Dans ce foyer, je me sentais bien. Je me sentais moi même. Mais je ne pouvais pas prendre le risque de rester ici car si mon père le découvrait, il s'en prendrait à tous le monde présent dans cette maison à coup sûr, Emma, Monsieur et Madame Sano et bien sûr Mikey. J'avais peur pour eux et je ne voulais pas qu'un malheur leurs arrivent par ma faute. C'est donc pour cela que je me résolu à rassembler toute mes affaire et partir même si je me sentais bien auprès d'eux et surtout auprès de Mikey. J'avais d'ailleurs, Hier soir vu qu'il est plus de minuit, ressentit quelque chose que je n'avais jamais ressentie auparavant. Je ne savais pas ce qu'étais ce sentiments mais mon cœur c'était réchauffer. Je me sentais comme revivre pendant un bref instant sur cette moto. Mais je ne pouvais pas m'attarder sur ce pauvre petit sentiment qui n'a durée seulement quelques secondes. Je le garderai juste comme un très bon souvenir, ce moment comme tous les autres que j'avais pu passer en sa compagnie.

Je descendis donc les escalier en silence et me dirigea vers la porte arrière pour pouvoir m'évader le plus discrètement possible. J'avais qu'un seul petit sac avec moi étant donnée que je n'avais pas vraiment beaucoup d'affaire ici. Une fois sortie sans crainte je partie dans les rues de la ville. Puis les lumières s'éteignirent. Il devait être 1H30. À cette heure là, c'était l'extinction des feux dans toute la ville. Je pris donc mon téléphone pour m'éclairer à l'aide de la lampe torche. Je ne voyais pas grand chose. De plus la nuit était vraiment fraîche et mon petit pull ne me suffisait pas vraiment. J'avais froid. Je marchant sans réellement savoir où j'allais. Je pensais prendre le premier train que je verrai partir de la gare et me laisser aller. Ce sera sûrement mieux ainsi. Je pris donc la direction de la gare. J'avais froid et peur. Je ne voyais pas à plus de deux mètres et j'avoue que je n'étais pas sur ne me diriger dans la bonne direction. J'avais d'ailleurs piquer 50€ dans un tiroir de l'entrée avant de partir de chez les Sano. Je m'en voulais un peu mais je ne pouvais pas partir sans rien tout de même. Je savais que ça n'allais pas vraiment vers un scandale là bas.

Après avoir marchée une bonne trentaines de minutes, je me suis retrouver à la gare. Quelques lampadaire éclairaient la gare qui était déserte. J'éteignis donc ma lampe de téléphone afin d'économiser un minimum ma batterie. Je rentra dans la gare où il devait y avoir seulement 4 ou 5 personnes. Certaines personnes me regardaient avec insistance et je me sentais vraiment apeurée et mal. Une bonne femme qui devait avoir la cinquantaine avec un regard méchant et probablement défoncer par je ne sais quelle drogue vu la mine qu'elle avait, un grand homme barbu avec un bouteille de rhum à la main qui avait un regard pervers que je connaissais bien puis un autres gars qui avait l'air de sortir d'un hôpital psychiatrique. Comment vous dire que je ne savais pas vraiment ce que je foutais là à croire que j'aimais le danger ma parole. Je passa outre les regards persistant qu'ils me lançais et regarda le tableau d'affichage en serrant mon sac de toute mes forces entre mes mains pour essayer de me détendre même si ça ne faisait pas grand chose. Sur le tableau, il était écrit que le prochain train était à 4H35.

Je pris donc mon téléphone dans mes mains pour regarder l'heure, il était seulement 2h15. Je savais que ce geste était une erreur, car ce qui devais arriver arriva. L'homme barbu s'approcha de moi avec un sourire qui me fit louper un battement. J'avais peur. J'étais une jeune fille de 15 ans seule sans aucun moyen de ce défendre donc oui je le savais très bien j'étais la cible parfaite pour attirer les mauvaises personnes. L'homme s'approcha de moi et me lança des mots incompréhensibles. Il devait être tellement bourré qu'il n'arrivait pas à former une phrase correcte. Je recula d'un pas à chaque fois que l'homme en faisait un. Je serrait la poignée de mon sac de toutes mes forces entre mes petites mains impuissantes en reculant de plus en plus vite jusqu'à malheureusement que je ne puisse plus reculer. J'étais collé contre un mur apeurée et perdu. Je regrettais a présent d'être partie de chez les Sano même si c'était pour leur bien. Je savais que ça allait mal finir et j'avais tellement peur. Ce cauchemar ne c'était pas arrêter. L'homme était seulement à un mettre de moi. Il me chopa mon poignet violemment et arracha mon téléphone des mains. Je ne me défendis pas me disant qu'il avait eu ce qu'il voulait et me laisserai sûrement partir mais j'étais trop bête pour penser cela. Je devrais le savoir, les hommes sont tous pareils.

Cette homme n'en avait pas finis avec moi. Il se rapprocha de moi et commença à poser ses sales pâtes de pervers sur mon corps, sur mes seins, entre mes jambes. Je me débattais comme le pouvais et commença à crier pour que quelqu'un puisse me venir en aide. Mais l'homme le gifla de toutes ses forces. Ma tête fit un quart de tour et le m'écroula par terre assumer par un simple coup. Ma vision devenait trouvable et mes oreilles sifflaient. Je commençais limite à en avoir l'habitude. À croire que ça n'en finira jamais.

Un rire nerveux sortit e ma bouche puis je m'élança dans un fou rire que je ne pouvais pas retenir. J'avais décidément sombré dans la folie. Je sentais des larmes couler le long de mes joues pendant que mon rire résonnait dans la pièce. J'entendais l'homme s'énerver en me criant je pense un « Tu te moques de moi » où quelque chose comme ça. Il commença à s'énerver d'avantage et à me frapper aux ventre en me ruant de coup de pied sans aucune retenu. Je commençais à sentir un liquide chaud sortir de ma bouche et je me sentais partir dans les vapes. C'était sûrement mieux ainsi que de voir la suite des évènement je pense.

Quand j'ouvris les yeux, j'étais dans une pièce blanche. J'étais allonger confortablement dans un lit et j'entendais comme des BIP répéter qui résonnait dans la pièce. Ma vision était un peu floue mais je commençais à entendre peu à peu les bruits qui m'entourai plus distinctement. J'entendais un homme parler de mon état très probablement avec quelqu'un d'autre. Il lui expliqua qu'on m'avait retrouver laisser pour morte à la gare et que j'avais de multiples fractures ainsi que des signes de viole. Je me souvenais pas réellement de tout mais j'avais pas envie de m'en rappeler. Je tourna légèrement la tête dans la direction des deux voix pour voir les deux hommes qui discutait ensemble. Mes yeux s'écarquillèrent en le voyant là. Le seul homme que je ne voulais jamais revoir. Mon sois disant « père » qui parlait calmement avec ce mec en blouse blanche qui devait être très probablement un médecin. Je sentais mon cœur s'accélérer et ce n'était pas qu'une impression car le bruit de la machine s'accélérait aussi. Ce qui fit tourner le regard des deux hommes vers ma discrétion. Les larmes commençaient à me monter aux yeux quand je me disais que toute cette histoire allait recommencer.

 Les larmes commençaient à me monter aux yeux quand je me disais que toute cette histoire allait recommencer

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~~ Transition ~~

Salut la populace ! Voici le chapitre 11. Un peu dépriment n'est-ce que pas ? Bon cette fan fiction n'est pas très très joviale mais j'aime plutôt bien l'écrire et j'espère qu'elle vous plait aussi. Bref à la prochaine ! :)

MikeyxReader (Tokyo Revengers) [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant